Oui, l'échec comme moteur, c'est pas gagné pour tout le monde... Et ça a un impact différent sur chaque personne du coup. On ne peut pas promouvoir l'échec comme vecteur de réussite absolu, ni même comme foncièrement une bonne chose. Ça dépend aussi de l'importance de l'échec. Il est plus facile de voir des bons côtés lorsque l'échec n'est pas total ou dépendant du jugement d'une personne. Lorsque tu as tout investi et que tu perds tout, c'est déjà plus compliqué.
De plus, pour une personne qui réussit, combien subissent des échecs dont elles ne se relèvent pas ?
Enfin, ces exemples de réussite après un "gros échec" permettent de culpabiliser encore plus ceux qui sont incapables de surmonter un problème, comme si c'était possible pour tout le monde, sans aide ou quoi. "Regarde untel, il a rien demandé à personne, il a réussit tout seul". Parce qu'on le sait tous hein, l'individu est capable de déplacer des montagnes par sa seule volonté. S'il n'y arrive pas, c'est qu'il ne le voulait pas vraiment.
Mais je digresse, je digresse...