Avant d'avoir un avis à donner, il serait bon de se pencher sur les problématiques rencontrées lorsqu'on fait de l'Internet international (et non, ce n'est pas une tautologie). Cet article en illustre un exemple.
M'est avis que Stéphane Bortzmeyer sait un tout petit peu plus de quoi il parle (genre bon, au hasard, là : http://www.bortzmeyer.org/6055.html) en terme d'internationalisation, d'Internet et de noms de domaine. Propos confirmés par des personnes ayant l'habitude de faire de web et de l'Internet international, dont c'est le métier. Dont votre serviteur qui s'est penché sur plusieurs questions liées, s'est fait quelques nœuds au cerveau mais a toujours évité d'enfiler les bottes de colon.
On ne peut pas se prétendre international (et donc humaniste, mais c'est une autre histoire) si on ne fait pas un minimum d'efforts pour intégrer et comprendre les autres populations et leurs besoins. Analyser et répondre à un besoin, c'est le travail d'analyste, et c'est l'objet de nombreux cours et conférences dans les différents domaines informatiques.
C'est ce genre de considérations qui vous fait prendre en compte la bande passante globalement limitée lorsque vous communiquez via Internet dans un pays d'Afrique subsaharienne par exemple. A priori vous n'auriez pas l'idée de dire "bah, ils n'ont qu'à s'adapter et avoir la fibre comme tout le monde s'ils veulent communiquer avec moi !". Bah l'UTF-8 dans les noms de domaine, c'est pareil.
(via Claire)