C'est vrai, et je le dis souvent en plus ^^'
Ce n'est pas la faute intrinsèque aux journalistes, ils sont soumis aux mêmes pressions que n'importe quel salarié, voire plus parce qu'ils ne sont souvent même pas salariés mais "indépendants", et qu'ils doivent donc vendre ce que les médias veulent : du sensationnalisme.
Et étant grand défenseur des mots, je ne devrais pas dire ça. C'est vrai. Mais c'est l'accumulation, parce que des journalistes qui font un boulot de merde, il y en a partout. Parce qu'on veut qu'ils ne fassent pas bien leur boulot.
On a dévoyé leur métier. En particulier en ne respectant pas les enseignements du programme du Conseil National de la Résistance : ne pas laisser la presse (ça peut s'étendre à tous les médias) aux mains d'intérêts financiers. C'est ce qui arrive aujourd'hui, parce que ni les journalistes ni nous n'avons su défendre leur métier.
Pourtant il y en a qui font VRAIMENT leur métier de journaliste comme il devrait être fait. Il y a des journalistes qui meurent, Camille Lepage, inhumée hier, par exemple.
Et en effet, je ne leur rends pas hommage en employant ces expressions. Parce que j'ai une vraie rage contre ce qu'est devenu le métier de journaliste aujourd'hui. J'enrage chaque fois que, dans une manif de 200 000+ personnes, ils filment une vitre brisée. J'enrage chaque fois que, lorsqu'un élu de gauche ou d'extrême-gauche est presque moqué par un journaliste qui l'interview ou qui anime le débat. J'enrage chaque fois que je lis des lignes écrites par un journaliste qui défend l'intérêt privé de son patron contre le bien commun.
Et par cette expression, je ne rends pas hommage au véritable métier de journaliste, pratiqué par trop peu de personnes. Et c'est une erreur, une connerie.
Je devrais réfléchir et me forcer à user d'une autre expression, parce que, comme je le dis, les mots sont importants. Ils structurent la pensée. J'ai livré là une image de ce qu'il y a, dans ma pensée, derrière "saloperie de journalistes". Et je devrais remplacer ces mots.
Saloperie d'audimat ?
(pour la défense du programme du CNR, que les historiens et marxistes auront sans aucun doute relevé et qui ne colle pas à mes amitiés avec les communistes, car ils savent que ce programme était la façon pour De Gaulle d'empêcher les communistes d'avancer dans l'opinion, je dirais juste que c'est, pour moi, le minimum du minimum à respecter et que, donc, ne pas le respecter c'est s'exposer dangereusement au retour du fascisme)