Avec un peu de recul sur la génération procédurale maintenant, je pense qu'en effet on arrive à un point où on en voit les limites.
On peut penser qu'avec plus de paramètres, plus de hasard, le procédural permettra de faire des mondes différents à l'infini, mais non : pour cela, il faudrait en fait une infinité de paramètres (car même un niveau d'abstraction de paramètres hérités du deep learning ne suffira pas car on restera sur du paramétrage à partir de l'existant).
Ça montre bien ce qu'on sait déjà : dans les traitements informatiques automatisés, il faut un humain dans la boucle. Il n'y a que l'humain qui a une imagination infinie (où dont on n'a toujours pas trouvé les limites). D'ailleurs, l'imagination humaine a-t-elle des limites ?
Le procédural est excellent pour générer des mondes immenses. Mais pour qu'ils ne soient pas répétitifs, il y a besoin d'y mettre une touche de créativité humaine. Disons que le procédural est une base pour permettre à l'humain de donner à sa créativité une dimension titanesque.
La génération procédurale seule serait sans doute extrêmement plaisante pour une machine dotée d'une conscience, là où la création d'un esprit humain lui paraîtrait "nulle, désordonnée, sans motif, sans logique".