"Durant cette longue nuit du vendredi 13 novembre, ce n’est pas tant l’horreur de la situation qui m’a empêché de dormir. Des horreurs, j’en ai vu, j’en verrai encore. On peut s’y former, on peut faire avec. On doit faire avec. Non, ce qui m’a empêché de dormir, c’est la voix du Président de la république qui tournait en boucle dans ma tête : « l’État d’urgence est décrété »."