En voyant cette semaine une autolib revenir à une borne et être prise juste derrière par quelqu'un d'autre de manière tout à fait naturelle, je me suis posé une question.
Est-ce que les systèmes de partages qui se répandent modifient notre rapport à la propriété de manière globale ?
Entre les vélib, autolib, mais aussi les covoiturages, locations d'appartements, etc. les systèmes qui n'appliquent pas le principe d'une propriété directe semblent séduire de plus en plus de personnes. Mais est-ce parce que lesdites personnes n'ont pas les moyens ? Est-ce en attente de "jours meilleurs" où chacun⋅e pourra "de nouveau" être propriétaire de tout ? Ou est-ce un changement qui s'opère réellement, profondément et durablement ?
Je n'ai pas la réponse hein, mais ça mérite de se pencher sur la question. À mon avis, au doigt mouillé, c'est par nécessité économique et ça s'évanouira si les gens ont de nouveau les moyens de s'acheter ce qu'ils désirent, mais ça reste à prouver. Scientifiquement, évidemment :p