"Pour beaucoup de militants de gauche, le racisme et l’islamophobie sont des questions secondaires, abstraites, voire inexistantes, qui ne les concernent pas et qui les mettent profondément mal à l’aise ; souvent, même, ils les partagent plus ou moins consciemment. Et même si on flaire l’imposture de sa vitrine « sociale », le programme économique du FN ne suscite pas la même vindicte que les mesures (objectivement terrifiantes) annoncées sans complexes par les macroniens.
Bref, est-ce que la banalisation et la dédiabolisation n’auraient pas réussi bien au-delà de ce qu’on imagine, y compris auprès de gens qui ne sont pas le moins du monde tentés par le vote FN ?"
Un point de vue pertinent.
(via Riff)