Pfouyouhouhou !
Dure question. Perso ça dépend des personnes qui sont à la soirée, en famille je me restreins plus qu'avec de simples connaissances.
Commençons par la solution extrême, et donc à éviter : ça arrive que j'en arrive au point de déballer rapidement toute une série d'arguments avec ma voix qui porte plutôt bien (mais en parlant fort, sans crier, merci le théâtre et privilège de mâle), le tout enveloppé de toute une série de piques bien senties. Mais ça c'est pour les cas extrêmes où le mur est le seul à être attentif : ça impressionne et ça marque, et c'est la seule façon qu'il y a d'imprimer quelque chose dans un mur. Mais il faut être conscient que ce n'est pas une bonne méthode, ça fait plutôt office de dernière cartouche lorsque tu es entouré de personnes qui sont vraiment "contre toi" sans aucun soutien.
En dehors de ce cas extrême, je demande des preuves, sourcées, chiffrées (j'en ai de mon côté), et j'impose la méthode (scientifique) en balayant à l'aide de "n'importe quoi", et de "tu répètes ce que tu entends sans vérifier". Le plus efficace, mais le plus dur, c'est de relever les incohérences dans le discours, et d'imposer la personne à en répondre : il y a forcément des incohérences, et lorsqu'il y en a trop, ça les discrédite, et les témoins silencieux s'en souviennent.
En revanche, si les opposants sont trop nombreux, ça devient très compliqué, surtout si tu es seul. Au delà de 3-4 personnes, ça devient périlleux, et il vaut mieux couper court. Si tu coupes court assez tôt et en faisant comprendre qu'il ne vaut mieux pas réaborder le sujet, il y a des chances pour que ça ne revienne pas sur le tapis et donc que ça empêche les témoins silencieux d'être influencés.
Après, si tu repères un leader, c'est comme dans un combat de rue : il faut le "descendre" en priorité, les autres se tairont une fois qu'il est à terre. Si une autre personne a des velléités de prendre la place du "leader qui se tait", tu peux le faire remarquer ironiquement ("ah bah voilà, il y en a un qui ne sait plus quoi dire, un sous-fifre prend la place", "c'est comme les lemmings, ça finit jamais", "et hop, next player", "si vous voulez y passer un par un, il va falloir prévoir votre nuit").
Ensuite, il faut toujours essayer de prendre à contre-pied, en restant le plus calme possible, mais c'est compliqué ^^
Voilà à peu près ce que je peux te dire... Mais il n'y a aucune honte à s'éclipser, mais tu peux le faire de manière à faire "match nul" : "de toute façon c'est un débat qui demande d'être posé et ouvert/pas autant alcoolisé/avoir les données sous la main/etc".
Sinon, globalement, c'est jamais le mur que j'essaye de convaincre, mais les personnes qui écoutent, parce que ce sont elles les plus nombreuses en général. Et on étaye tous ses arguments en se confrontant à des personnes qui, justement, ne sont pas d'accord. Sinon c'est trop facile :p
(bon j'ai écris ça vite fait, faudrait que je raffine, plus tard, mais l'expérience aide beaucoup)