En Afrique du Sud, des étudiants protestent contre l'élévation des frais d'inscription en université publique (l'équivalent de 2000€ pour une L1, contre quelques centaines d'euros en France).
Ces frais empêchent les classes les plus pauvres d'accéder à l'université. En Afrique du Sud, les classes les plus pauvres sont constituées en immense majorité de personnes non-blanches.
La fin de l'Apartheid n'a pas réglé les problèmes d'égalité, et se sont toujours les mêmes populations qui sont exploitées, et la même population qui domine. Les lois et les termes changent, la réalité, moins.
Et lorsque des étudiant⋅e⋅s dominé⋅e⋅s veulent avoir accès à l'université, on leur répond avec des flics, des gaz, des flashball, des grenades flash.
Un pauvre, ça se tait.