Le truc marrant dans le bordel (je répondrais à la réponse d'Httqm plus tard), c'est que si on en revient aux "origines" que défend Monsieur de Villiers, à l'époque gallo-romaine donc (on aurait assez de mal à remonter plus loin), Noël est en réalité une fête païenne, célébrant le solstice d'hiver.
Jésus serait né, selon les études recevables, en été ou en automne, mais certainement pas en hiver. Mais la chrétienté naissante voulant imposer sa domination, ils fêtèrent la naissance de leur messie à ce moment dans une optique de substitution et de domination de leur religion sur les païens.
Et ça a marché.
Donc si on en revient aux "origines" les plus lointaines de la fête de Noël, on est en effet en dehors du cadre judéo-chrétien (et donc de Villiers se trompe en parlant de "vieille terre chrétienne", la France étant en réalité une "vieille terre païenne" pour reprendre cette expression aux relents de vomi).
Mais absolument pas concernant la crèche de Noël, qui est un symbole uniquement chrétien et qui, si on s'en réfère aux "racines de notre culture", est en réalité le symbole d'une domination religieuse, d'une conquête de la chrétienté sur les païens, avec son lot de violence (symbolique et physique).
Et donc, sur l'autre point, même si on revient à l'origine même de ces fêtes, il est difficile d'y voir un symbole de trêve......