Le cancre est là

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Le (mauvais) journalisme tue.

11/12/2012 - Commentaires fermés

Je suis un joueur. Un "gros" joueur. Jeux vidéos, jeux de rôle, paintball, airsoft... Aucune de ces activités ne procure chez moi d'envie de violence envers les autres, mis à part, évidemment, dans le feu de l'action de jeu, suivant les règles pré-établies, mais cela s'arrête là. Aucune de ces activités ne me pousse à "aller plus loin". J'ai un emploi stable, une éducation scolaire scientifique, une éducation familiale aimante, un logement confortable, des amis, je ne regarde pas la télé et m'informe de manière non-traditionnelle (entendez "en dehors des médias classiques" : je ne regarde pas le JT, ne lis pas la presse papier ni ne suis abonné à leurs sites, n'utilise que très peu Google News). Je soutiens @SI, la quadrature du net, Framasoft, l'April et (suis membre de) l'IDL.

Si ce n'est pour la blague et pour faire un bon mot, je n'ai aucune velléité de tuer qui que ce soit ; en plus d'être totalement illégal, cet acte va à l'encontre de la première de mes valeurs : la Liberté.

Et pourtant...

Pourtant, aujourd'hui, j'ai touché du doigt une motivation qui pourrait conduire au meurtre si cela continue encore trop longtemps. Non pas au meurtre d'humains, mais au meurtre d'une profession. Cette motivation, ce déclencheur de tuerie, c'est le journalisme. Alors, je devrais préciser, car tous les journalistes ne sont pas forcément mauvais. Je parle ici des journalistes violents, les mauvais journalistes, les incompétents, ceux qui s'enferment dans leurs rêves et illusions.

Ces journalistes qui ne sortent pas de chez eux, qui n'ont pas de travail (pas celui de "journaliste" tel qu'il devrait être en tout cas), qui continuent, envers et contre tous, de se bercer d'illusions, dans leur monde, en contact avec uniquement leur communauté réduite.

Alors je crois qu'il est temps d'alerter l'opinion publique sur ce nouveau phénomène qui s'empare de nos 30-50 ans et d'enfin, devant le monde, révéler la triste vérité : le journalisme est source de frustration, de violence, de par sa déconnexion totale du réel. Le journalisme forme les journalistes à toujours plus de violence envers ceux qu'ils ne comprennent pas et qui ne les comprennent pas. Isolés dans leur tour d'ivoire, n'ayant comme seuls repères que leurs idées préconçues, ils se tournent vers leur seule et unique option : faire payer les autres, coûte que coûte, même au mépris de la société.

D'ailleurs, la meilleure preuve n'est-elle pas que tous les tueurs ont un jour lu un journal ? Regardé la télé ? L'exemple le plus frappant est sans doute la prise d'otages de Munich où les terroristes, informés par la télé, avaient tué 12 joueurs innocents. Cet exemple se suffit à lui même et montre très clairement l'immense danger du journalisme.

Pour empêcher ce mal de se répandre, il faut donc en être pleinement conscient : oui, le journalisme tue. Et il est temps d'agir contre lui, au plus vite.

Sources

Le mobile du crime : www.lepoint.fr/invites-du-point/jeux-video-permis-de-tuer-27-11-2012-1534002_420.php
La parole est à la défense : odieuxconnard.wordpress.com/2012/12/09/le-jeu-video-voila-lennemi/

Disclaimer

Vous remarquerez bien évidemment toutes les tournures de phrases et poncifs que j'utilise ici. Ce sont ceux utilisés par ces soi-disant "journalistes" contre les jeux vidéos. Amusez vous à remplacer "journaliste" par "jeune", "joueur", etc. vous verrez.
Je ne suis bien sûr pas contre le journalisme en général, ni pour une quelconque réduction de la liberté de la presse. Mais voir de telles conneries publiées, juste par esprit racoleur, par des personnes qui ne sont qu'une honte pour cette profession, ça me fait gerber et ça me met en colère. Colère que je vais aller passer sur une petite partie de Halo 4, pour me défouler et oublier à quel point même un journaliste peut être totalement con.

Dans un autre genre

Un autre exemple de mauvais journalisme, ne concernant pas les jeux vidéos mais étant tout aussi abruti : theoatmeal.com/blog/jack_stuef

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