Donc passer un moment politique entre personnes racisées, et on les accuse d'être plus racistes que les pires ordures, et quand le GUD, groupe néo-nazi par excellence, réserve un endroit pour des SDF blancs et français, ils sont juste "très sélectifs".
La logique est morte.
C'est pas moi qui le dit, c'est Amnesty.
(mais j'avais raison quand même du coup hein)
Ça me fait juste halluciner cette histoire.
Est-ce que, par exemple, on reproche aux personnes salariées de se réunir sans les employeurs pour discuter de leurs conditions ? Non.
Bah là c'est exactement pareil. On ne se réunit pas avec son oppresseur pour discuter des actions qu'on va prendre contre son oppression. C'est pourtant pas compliqué à comprendre.
Mais le pire là dedans, c'est qu'on a une polémique sans fond lancée par ces ordures d'extrême-droite, reprise par la Licra (qui combat le "racisme anti-blanc", ce truc inexistant) et qui se retrouve défendue par une élue "de gauche". C'est dire la capacité de réflexion de ces gens.
Quant à "l'intervention ferme" de ladite élue, elle fait un coup de comm' sur, pour le coup, du vent total puisque cette "ferme intervention" a conduit à obtenir que le festival se déroulera exactement comme c'était prévu au tout départ. Madame Hidalgo se serait donc évité une connerie en se renseignant un minimum avant de prendre position en gobant les mensonges des racistes et fascistes fragiles en tout genre.
L'inutilité absolue de ces gens me fatigue. Ça serait drôle s'ils n'étaient pas si nuisibles.
Des bijoux et décorations adaptées aux handicaps.
Alors c'est essentiellement des bijoux pour implants cochléaires, mais on trouve aussi des accessoires pour décorer les fauteuils roulants (et pratiques), inscrire des informations médicales (pathologies à risque, contre-indications, etc.), des bijoux avec inscriptions en braille, etc.
Ça peut toujours servir, et c'est une chouette initiative.
Le suspect aurait parlé d'un roux avant de renverser violemment le pot à crayons de l'inspecteur et de déféquer sur son bureau. L'individu a été rapidement maîtrisé par les poulets et est actuellement en détention, aux miettes de pain sec et à l'eau.
Agression sexuelle en direct, et c'est quoi les réactions ? Rires, un "fabuleux" lâché par un commentateur, des sourires... La culture du viol à l'œuvre. On qualifie l'attitude de la journaliste comme "professionnelle" (au contraire de Monsieur Maxime Hamou), mais la réaction humaine aurait été, en effet, de lui coller une droite.
Je connaissais pas ce type, on peut pas dire que ça donne une première bonne impression.
C'est... une hypothèse acceptable... XD
Sans déconner...
J'ai rien contre l'homéopathie tant qu'on reste dans la "bobologie" (symptômes de rhume sans fièvre, contusions légères, courbatures, et globalement des petites gènes sans aggravation, etc.) ; l'usage de l'effet placebo, seul effet de l'homéopathie, dans ce cas a un apport bénéfice/risque incontestable.
Là où ça devient réellement problématique et dangereux, c'est dans ce genre d'attitude. Et lorsque ces attitudes se répandent, ça devient un enjeu de santé publique.
L'homéopathie a un effet médical : ça s'appelle l'effet placebo. L'effet placebo EST un effet, mesuré, réel, concret. Ce n'est pas une insulte que de dire que l'homéopathie est un placebo, c'est une réalité scientifique. Ce qui est dangereux, en revanche, c'est de croire que l'homéopathie peut rivaliser avec des traitements aux effets médicaux supérieurs au placebo. Comme par exemple le cas de cet enfant.
À noter qu'avec les protocoles en place actuellement, le risque le plus élevé pour une otite soignée en occident, c'est la surdité (et encore, faut vraiment vraiment vraiment pas avoir de chance). Est-ce qu'on est tous d'accord pour dire que la surdité est moins grave que la mort ?
À titre purement personnel, j'utilise de l'homéopathie. Parce que le truc génial avec l'effet placebo, c'est que vous avez beau savoir, de manière absolument certaine (genre vous fabriquez vous même vos granules de sucre), que vous prenez un placebo, et bien l'effet peut quand même être présent (moins souvent que lorsqu'on ne le sait pas, mais quand même). Et pour la "bobologie", c'est à dire les choses dont on sait qu'elles vont passer toutes seules mais que c'est un peu gênant quand même, et bien c'est l'idéal (genre un rhume, ça passe tout seul en 3 jours, mais c'est chiant, donc si l'effet placebo aide à mieux vivre les symptômes, bah c'est mieux quand même).
Mais il y a des règles à respecter. Notamment, cela ne doit pas être pour autre chose que des petites gênes ou désagréments. Si la gêne est trop importante, que la situation s'aggrave ou qu'il y a apparition ou présence d'une fièvre importante, le moindre doute, et d'autant plus une situation qui vous est inconnue (et le moindre symptôme en plus d'une situation que vous connaissez déjà), il faut consulter un médecin. De plus, il faut penser à en parler à votre médecin lors de votre prochaine visite, car ça peut n'être rien comme ça peut être un signe qui, couplé à un ou plusieurs autres, permettra de détecter une pathologie (pas forcément grave d'ailleurs, mais qui pourrait améliorer votre confort de vie).
Je pose ça là parce que je m'en sers régulièrement et que du coup ça peut peut-être intéresser des gens.
(=> non, l'euro n'a pas fait augmenter les prix de manière drastique, les impacts sont connus et mesurés ; en revanche, il peut apparaître comme tel de par la fréquence des achats de certains produits ayant connu l'arrondi par exemple)
Une chaîne qui explique comment sont faites les scènes d'action au cinéma, et qui explique comment les faire, aussi bien au niveau de l'acting que de la manière de filmer, les angles à adopter, etc.
C'est en anglais, mais c'est super intéressant.
Et ça ne s'arrête jamais...
Par contre, je suis un peu surpris par la news de Buzzfeed. C'est quand même un peu délirant comme enquête.
D'une, pour ne pas être emmerdé, la personne peut très bien dire qu'elle n'a pas contacté Le Refuge si on lui pose la question.
De deux, les "incohérences" sont plutôt dans l'article de BuzzFeed, car rien ne dit que les deux personnes mentionnées sont la même personne.
De trois, il y a une erreur de prise en compte du contexte (erreur fondamentale d'attribution), car dans cette situation, si les informations délivrées à l'extérieur semblent incohérentes, ce n'est pas forcément en raison d'un mensonge, mais ça peut être soit dans un soucis de préserver la victime, soit relatif à un problème de reconstitution de l'événement (la personne qui rapporte en premier lieu n'est pas la personne qui a eu la victime au téléphone), soit une incompréhension dans la communication entre les intervenants, ou encore pour d'autres raisons. Relever des incohérences (qui existent, oui) pour déclarer qu'il s'agit de mensonges volontaires est relativement malsain.
De quatre, relever des incohérences, uniquement à charge, pour mettre en doute la parole d'une association qui n'a pas que ça à foutre que de mentir (surtout qu'il n'y a aucun besoin de relancer l'affaire) et qui, toute l'année, vient en aide à des personnes en détresse à cause de l'homophobie permanente dans ce pays, pour accuser ladite association de mentir, ce sont des méthodes de flics, pas de journaliste.
De cinq, le "déclencheur" de cet article de BuzzFeed, ce sont les propos d'un homophobe notoire (Jean-Claude Elfassi). L'autre source étant Morandini. On a fait mieux.
De six, enfin, lorsque la seule source d'une "autre accusation" est un article du même auteur, datant d'il y a 3 ans, n'y a-t-il pas un léger problème ?
Monsieur David Perrotin semble de toute évidence avoir un problème avec Le Refuge, et surfe, avec cet article, trop proche du victim bashing à mon goût.
Oui, il y a des incohérences dans la chronologie, mais quel fait d'actualité n'en a pas ? Ce n'est pas suffisant, très loin de là, pour établir qu'il y a eu un mensonge volontaire, et c'est une ligne que BuzzFeed, dans ledit article, outrepasse sans vraiment se poser de question.
Du coup je vais ptet l'acheter tiens :p
"Elle n'est pas extraterrestre, mais elle n'est pas tout à fait terrestre non plus."
Mmmmmh. Orbitale ? Ça va ? ^^
(via Nico)
Maton, dans la hiérarchie de la flicaille dégueulasse, c'est entre policier municipal et RATP sûreté, ou en dessous ? Je sais plus.
"Les prisons en feu ! Les matons au milieu !"
Cet article est plus complet.
"C'est de l'humour", "c'est pour rire", "la télé c'est que de la télé"...
Nope.
(via Lila)
De l'exemple concret de l'humour en tant qu'arme d'oppression.
Le vote FN n'est toujours pas un vote populaire.
Alors, on ne va pas se cacher qu'il y a tout de même une progression, ça gratte un peu, mais on est très loin d'une "vague populaire" qui voterait à l'extrême-droite.
Le FN n'est donc, toujours pas, le "parti du peuple".
(via Riff)
Mesdames, Messieurs, ceci est un headshot.
"Dimanche, le président de l'association a de nouveau pris la parole publiquement. Cette fois-ci, sur son compte Facebook. Déclarant avoir été victime d'insultes, Nicolas Noguier a voulu répondre aux "fans inconditionnels de Cyril Hanouna".
"Bonjour, notre écoutant a dû échanger une grande partie de la nuit avec l'un des jeunes piégé par Cyril Hanouna et qui était dans un état de détresse morale épouvantable. Nous avons été fort démunis devant ses pleurs et sa peur d'être reconnu par ses parents et son entourage. Nous n'avons pas son numéro et nous ne savons pas ce qu'il est devenu. Vous êtes un fan inconditionnel et en avez le droit. Nous, nous pensons aux jeunes avant tout et voir l'un d'entre eux pleurer nous crèvera toujours le coeur. Laissez-nous travailler"."
Une ordure, suivie par une bonne grosse bande d'ordures. Et une ordure payée très grassement, pour faire cette merde et s'en défendre.
La cybersécurité accessible à tout le monde.
C'est l'objectif de ce MOOC (Massive Open Online Course) ouvert par l'ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information).
Je le répète : le principe c'est que ce soit accessible à TOUT LE MONDE, pas uniquement les professionnels de l'informatique.
Si vous vous souciez vaguement de sécurité, vous devriez suivre ces cours.
C'est très intuitif, faut juste un compte (à créer sur la plateforme), il y a plusieurs thématiques progressives, qui incluent plusieurs unités d'apprentissage, avec dans chaque unité des vidéos, des cours écrits et des exercices.
Et c'est fait par l'ANSSI, les "brutes nationales" de la sécurité informatique (leurs documents sont des références).
Mais quand est-ce qu'il dégage de l'antenne cette raclure sérieux ?
À l'heure où des centaines, des milliers d'homosexuel⋅le⋅s sont pourchassé⋅e⋅s, traqué⋅e⋅s par les flics, piégé⋅e⋅s exactement de la sorte par des autorités homophobes, il se permet ça ?
Il ne sait pas que, par exemple, c'est la même technique à l'œuvre actuellement en Tchétchénie ?
J'espère que le CSA prendra enfin des mesures... Mais comme auparavant, il se contentera d'une petite tape sur la main, et Hanouna dira qu'ils n'ont rien compris, et nous non plus d'ailleurs, et qu'il a eu raison de faire ça, parce que "c'est que de la télé", parce que "c'est pour rire".
Le même "c'est pour rire" que des millions de LGBT entendent tout le temps, pour le seul fait de leur orientation sexuelle ou de leur genre "non normé". Le même "c'est pour rire" qui sape la confiance en soi, qui sous-entend que cette manière de vivre n'est pas "sérieuse". Le même "c'est pour rire" qui pousse au suicide des milliers de ces personnes chaque année.
Ordure.
La Russie n'est pas considérée comme une alliée des USA, il n'y a aucun traité d'alliance entre ces deux pays.
De plus, ledit secret n'avait pas été donné aux "vrais" alliés des USA, ce qui en fait, environ, un incident diplomatique.
En revanche, pour le coup, il n'y a eu aucune trahison : le président des USA peut déclassifier environ n'importe quel secret, c'est un de ses pouvoirs quasi-absolus. Il n'a pas besoin d'autorisation pour le faire, et il n'a besoin de prévenir personne avant de le faire. Le problème majeur ici, en réalité, est qu'il l'a fait a priori sans en avoir vraiment conscience, ce qui pose évidemment question, mais surtout il l'a fait pour le compte d'un pays qui n'est pas son allié et sans avoir prévenu ses alliés du contenu du dossier auparavant (ce qui est normalement la marche à suivre).
Mais ce n'est pas tout.
La Russie n'est pas juste "pas alliée" aux USA, elle est aussi l'alliée de l'Iran, et on sait que la collaboration entre ces deux pays est assez intense. Or l'Iran est un grand ennemi d'Israël. Du coup, Trump a non seulement révélé un secret à la Russie, et donc à l'Iran quasi-directement, mais sans en avoir informé au préalable Israël.
Ça pose très concrètement la question du partage des informations avec les USA et donc la collaboration internationale : si les USA révèlent à des pays non-alliés, voire potentiellement ennemis (Israël et l'Iran se considèrent comme ennemis), les secrets qu'on leur confit, pourquoi les confier ?
Le risque majeur n'est pas interne : Trump est absolument dans son droit. Le risque c'est la coopération internationale, qui va être très affaiblie désormais, et donc beaucoup moins efficace dans la lutte contre le terrorisme. Je sais que ce sujet de "lutte contre le terrorisme" permet de faire passer tout et n'importe quoi, et surtout des saloperies, mais je pense que la seule chose efficace dans cette lutte c'est justement la coopération internationale. Et là, Trump vient de la mettre en grand danger.
Enfin bref, il ne sera pas destitué pour ça : il a toujours le soutien des républicains, qui contrôlent la chambre des représentants, qui permettrait un impeachment. Et même si elle lançait la procédure, le Sénat ne le condamnerait jamais au procès.
En revanche, le soupçon qui traîne sur lui d'obstruction à la justice, oui... Et sinon, rendez-vous dans 2 ans, aux élections midterm, où une majorité démocrate pourrait l'emporter et, donc, lancer une procédure d'impeachment jusqu'au bout (ça ne se ferait pas les doigts dans le nez, mais c'est pas le but de la procédure non plus).
Si vous trouvez un fusible, Monsieur Mélenchon en cherche un, ayant fini de griller tous les siens.
Sérieux, faites que Lalanne ait plus de voix que Valls svp svp svp svp svp svp svp svp svp svp svp svp svp !
De la liberté de la presse dans un système d'oppression.
Précisons, à toute fin utile, que ce sont les mêmes flics qui sont censés protéger la liberté de la presse et, plus globalement, notre liberté à tou⋅te⋅s.
(l'article date de fin Mars)
Suite à une discussion à mon taf Vendredi midi, je me suis rendu compte que je n'avais jamais partagé cette vidéo. C'est maintenant chose faite.
Alors, ouais, des flics, "il y en a des biens", des "flics qui croient à la mission (républicaine) de la police", ouais. Mais en fait, on s'en fout, la police, c'est pas ça, ça c'est un masque.
La police est un système de contrôle social au service de la protection des privilèges. Pour justifier ce contrôle social, on lui donne cette image républicaine, extrêmement bien contrôlée, de "garante de la bonne application de la loi", de la "protection des citoyennes et citoyens", et elle ne connaîtrait, in fine, que "quelques dérapages" mais presque justifiés au regard de la "situation exceptionnelle".
Bref, la vidéo démonte tout ça, certes elle dure 45 minutes et ne fait qu'aborder en surface le sujet, mais elle pose déjà les bases de la réflexion et de la désintoxication.
La police est le bras armé de la République, et la République est raciste, classiste, oppressive, etc. et donc la police est à son image et assure quotidiennement ce rôle.
La population privilégiée (que je fréquente à mon taf hein, de par sa nature) garde cette image de "la police c'est bien et parfois elle dérape", ce qui est en rupture totale avec les observations de l'ONU, d'Amnesty International, des sociologues et des Sciences Humaines en général, des associations de victimes et de toute cette partie de la population qu'on nous a appris à ne pas écouter, qui en sont, bizarrement, les premières victimes. Ce qui amène d'ailleurs cette population privilégiée à beaucoup plus pleurer un flic qui se prend un Molotov que les quinzaines de meurtres par an que la police perpètre dans "les quartiers", protégée par la Loi et la Justice, car un flic qui se prend un Molotov remet, quelque part, en question leurs privilèges.
Bref, cette vidéo est désormais postée, et je vous encourage vivement, si vous avez cette image pour le moins biaisée de la police, à la visionner, ainsi que consulter les livres, lire les sites, écouter les émissions suivantes :
Un bon flic est un flic déserteur.
Ça ne va pas en s'améliorant là bas non plus.
Le curseur spatial droite/gauche est donc insuffisant, et il faut lui en adjoindre un autre, temporel, pour ne pas réduire à cette binarité l’offre des idéologies politiques et pour comprendre les oppositions qu’il peut y avoir au sein de la gauche et de la droite. Ce curseur temporel se décline en progressisme, conservatisme et réaction. Le premier conçoit l’avenir comme différent et meilleur que le présent ; le second conçoit le présent comme devant être perpétué tel qu’il est ; et le troisième prône un retour au passé.
C'est un article rédigé pour le 7 Mai, mais qui donne tout de même un éclairage intéressant pour la suite.
Du coup, j'ai fait un billet de blog sur le hold-up de Mélenchon.
Parce que je voterai pas "France Insoumise" aux élections législatives, et que j'ai de très bonnes raisons ;)
Hop !
Et rappelons qu'il existe aussi des digues buccales, permettant de faire mumuse en bas, tant en se protégeant notamment des IST.
J'aimerai m'adresser aux personnes qui pensent voter Marine Le Pen ce Dimanche, ou du moins à une partie d'entre elles.
Si vous allez voter Le Pen au second tour parce que vous êtes fasciste, raciste, xénophobe, antisémite, homophobe, etc. alors cette note n'est pas pour vous. D'ailleurs, elle sera sans doute bien trop longue pour vous, 140 caractères suffisent largement à développer vos idées, je comprends tout à fait que dès que ça dépasse cette limite, vous ayez du mal.
Cette note s'adresse donc en particulier aux personnes qui veulent voter Le Pen sans souscrire, au fond d'elles même, aux idées racistes, fascistes, xénophobes, antisémites, homophobes, islamophobes, etc.
À ces personnes, vous vous apprêtez à voter pour un parti qui est composé, tenu et dirigé par des fascistes, des racistes, des antisémites, des homophobes, et tout un tas de personnes détestables. Pour mémoire, les cadres et candidats du FN ces dernières années, c'est :
Et là je ne parle que d'une petite partie des condamnations des cadres et candidats du FN, de personnes qui sont TOUJOURS au FN. Je ne parle pas des condamnations pour détournement d'argent public, etc. qui sont presque tout aussi nombreuses, mais qu'on retrouve dans d'autres partis. Je ne parle pas non plus des nombreux militants de groupuscules d'extrême droite comme le GUD qui se retrouvent dans de hautes positions au sein du FN. Je ne parle pas des nombreux militants et élus FN qui sont fiers de poser en train de faire des saluts nazis, devant des drapeaux nazis, ou les nombreuses photos des différents candidats et candidates, dont Le Pen, avec des néo-nazis reconnus. Et pourtant ils existent et sont nombreux, mais la liste serait bien longue. Je me contenterai de 2 liens, sur les plus proches de la candidate : http://www.lexpress.fr/actualites/1/politique/l-entourage-de-marine-le-pen_1903895.html et http://www.revolutionpermanente.fr/Carnet-de-campagne-le-photographe-nazi-de-Marine-Le-Pen
Je ne parle pas non plus de la politique menée dans les villes FN, d'une violence abjecte, il y a presque 90 articles relatant les pires sur Mediapart : https://www.mediapart.fr/journal/france/dossier/les-villes-fn-la-loupe
Je peux comprendre qu'on puisse être intéressé⋅e par certaines parties du programme, surtout lorsqu'on croit qu'il faut regarder les idées plutôt que les individus qui les portent ou le contexte. Il peut y avoir des notions défendues dans le programme du FN qui intéressent des gens, ce n'est pas un mal. Mais si vous n'êtes pas d'accord avec les idées fascistes, racistes, antisémites, xénophobes, homophobes, etc. du FN, j'ai tout de même une question pour vous :
Comment justifiez-vous de fermer les yeux sur tout ça ?
Parce que c'est bien ça, le centre de leur politique, car c'est ça qu'ils font et mettent en avant tous les jours, pas les mesures qui peuvent vous séduire.
+1
Petite précision sur la volonté de supprimer l'AME par Le Pen : en effet, ça impliquera de juste regarder crever des gens, ce qui en soit n'est pas glop, mais en plus ça implique de laisser des maladies non soignées, et donc potentiellement muter, et donc amplifier le risque de résistance biologique des agents pathogènes contre les médicaments qu'on a aujourd'hui.
Ne pas soigner des malades, c'est mettre en danger tout notre arsenal médicamenteux, et donc ne pas pouvoir soigner les fameux français que Le Pen prétend vouloir protéger.
(ah, et si, la peine de mort empêche les gens de recommencer, lorsqu'elle est appliquée :p forcément hein)
Alors eux, on peut VRAIMENT dire qu'ils font le jeu du Front National...
Edit : Et dans tous les sens du terme puisqu'il s'agit d'un jeu profondément pro-Le Pen, contrairement à ce qui est annoncé (mais ça, on a l'habitude avec le FN hein)
Je pense que, là encore, il faut se tourner vers l'Histoire pour comprendre... Je vais faire court, j'espère qu'on me pardonnera les nombreux raccourcis que je vais emprunter.
On n'arrête pas d'invoquer le fameux et regretté Front Populaire, mais encore faut-il se remettre dans le contexte de l'époque, pour en tirer les leçons et mettre en place les éléments nécessaires à la victoire. Il y a un peu plus de 80 ans.
En 1934, les communistes et les socialistes sont fortement divisés, les communistes ont quitté la SFIO depuis 14 ans, au congrès de Tours, et formeront, après la guerre et la clandestinité, le PCF. Les raisons de la scission sont encore très présentes dans les esprits, et la SFIO comme le PC n'envisagent pas de réunification ou de travail commun.
En 1934, l'extrême-droite est très présente et particulièrement violente. Les différentes ligues fascistes veulent imposer le modèle italien en France (ce n'est qu'à partir de 1936-1937 que, dans la presse, la promotion du "modèle italien" laissera sa place à la promotion du "modèle allemand"). Les différents partis de gauche, la SFIO et le PC en tête, s'organisent, chacun de leur côté, contre le fascisme, mais les initiatives décidées à la tête peinent à être réellement efficaces. Chaque parti, de son côté, organise des rassemblements anti-fascistes en appelant les autres à l'unité sous son propre drapeau.
Les militant⋅e⋅s, cependant, attendent et veulent l'unité. Dans les différentes manifestations début 1934, les militant⋅e⋅s communistes et socialistes délaissent les consignes de leurs partis pour défiler aux cris de "Unité ! Unité !".
Face à la volonté de "la base", un premier pas vers le front commun s'opère en milieu d'année avec Maurice Thorez, alors Secrétaire Général du PC, qui appelle à l'union avec les socialistes, peu après le déchainement de Hitler en Allemagne, et les purges qu'il vient d'y opérer, démontrant toute l'extrême violence dont les nazis sont capables, qui est "la preuve de trop" et qui amènera Staline à reconsidérer la menace fasciste, mais ça c'est une autre histoire. Thorez, dans son discours, va plus loin que le simple front avec la SFIO, il appelle aussi les radicaux, qui s'étaient alors alliés avec la droite, ce qui avait beaucoup handicapé la gauche dans les élections, au rassemblement.
Ce n'est pourtant qu'un an plus tard, au début de l'été 1935, que les radicaux rejoindront le mouvement, après leur net recul aux élections municipales et le constat que l'alliance avec la droite ne leur est pas bénéfique.
C'est le 14 Juillet 1935 que tout bascule. SFIO, PC, Parti Radical, CGT, CGTU (branche anarchiste de la CGT, dont ce sera l'une des dernières manifestations avant de réintégrer la CGT), et tout un tas d'autres organisations et associations défilent ensemble, le même jour, dans un cortège unitaire. L'engouement pour l'unité est extrêmement fort, et le comité à l'origine de cette manifestation deviendra le Comité National pour le Rassemblement Populaire, chargé d'établir un programme commun pour les élections de 1936.
Le Front Populaire était né.
La suite de l'histoire, vous la connaissez sans doute. Mais que peut-on retenir de cette genèse ? Que c'est la pression des militant⋅e⋅s auprès de leurs organisations qui aura mené à l'union qui a permis de telles avancées sociales, que cette force politique n'est pas née d'un seul parti, d'un seul homme ou d'une volonté à la tête d'une organisation, mais bien de la pression populaire, par des manifestations décidées unitaires par la base, avec une volonté d'union au delà des partis et des syndicats, autour de la défense d'un tronc de valeurs communes. Le Front Populaire n'aurait jamais existé avec des "rassemblez-vous autour de moi ou autour de mon parti". Il est né de la volonté de chacun de dire "rassemblons-nous et défendons ensemble ce sur quoi nous sommes d'accord".
Le Front Populaire, ce n'était pas le PC, ce n'était pas la SFIO, ce n'était pas la CGT. Ce n'était, bien évidemment, pas l'abandon de ces partis et syndicats. C'était une volonté des militant⋅e⋅s d'affirmer des valeurs partagées de gauche, de progrès social, de paix et de justice sociale contre la monté fasciste.
Si on veut gagner aujourd'hui sur nos valeurs partagées de progrès social, de justice sociale et de paix, alors il faut se rassembler au delà du PS, du PCF, du NPA, de la FI, de la CGT, de FO, de la CFDT, etc. qui sont des appareils politiques au service d'une idéologie ou d'un programme précis (ce qui n'est pas mal et ne doit pas disparaître, tout comme la SFIO, le PC ou la CGT n'ont pas disparu dans le Front Populaire). Il faut que chaque militant⋅e dise à son parti, à son syndicat, qu'on doit non pas se rassembler "sous notre drapeau", mais qu'on doit créer, ensemble, un drapeau commun qui rassemble, et qui défend ce sur quoi nous sommes d'accord.
Et peut-être qu'un peu de paraphrase serait bienvenue, en tout cas je ne peux pas vraiment m'en empêcher, je dois bien l'avouer :
Militant⋅e⋅s de tous partis, unissez vous.
Quand tu prends des champis avant de passer à la télé.
Même les fachos trouvent que Le Pen a été nulle, c'est dire ^^
Pourvu que la parasite ne gagne pas.
(via David)
"Protectionnisme et lutte contre le terrorisme" qu'ils disent, au FN.
La blague.
(via Gilles)
Les poulpes sont des animaux fascinants. Beaucoup plus fascinants que les fascistes, mais ça, c'est pas dur.
"Close depuis ce mardi 2 mai à 12H00, cette consultation a permis l’expression de 243128 insoumis.es et donne à voir des avis partagés :
– 87818 insoumis.es, soit 36,12%, pour un vote blanc ou nul;
– 84682 insoumis.es, soit 34,83%, pour un vote Emmanuel Macron;
– 70628 insoumis.es, soit 29,05%, en faveur d’une abstention."
Bon, si cela se reflète dans les votes de la FI, ça ne fait pas assez de voix pour Macron face à Le Pen si jamais il y a vraiment la moitié des voix de Fillon qui se reportent sur Le Pen + les voix du pétainiste Dupont-Aignan.
Ça risque d'être serré... ou tragique.
Le FN, premier parti de France... En terme de poursuites, de vols et d'escroqueries.
Ah bah voilà, une pétition pour essayer de compter, en partie, les personnes qui voteraient Macron sans adhérer à son projeeeeeeet.
Ça donnera au moins un chiffre minimum qu'on pourra exclure des "soutiens" à Macron.
Je pose ça là.
Le 1er Mai est toujours un moment intéressant de partages et d'échanges. Notamment parce que c'est une date qui nous force un peu à penser le travail, sa situation actuelle et son avenir. J'écris directement dès mon retour, plein de cette énergie particulière, de ces échanges passionnants, de ces moments d'écoute et de discussions qui sont au cœur de nos engagements collectifs. Le 1er Mai est toujours un moment intéressant, il est "à nous", travailleurs, chômeurs, laissé⋅e⋅s pour compte.
Et de ces échanges apparaît quelque chose que, peut-être, nous n'avons pas su voir venir. Persuadés de notre bien fondé, nous n'avons peut-être pas su voir à quel point la fameuse dédiabolisation avait à ce point marché sur nos esprits, à nous, les progressistes. À quel point cette longue préparation de voir Le Pen au second tour nous a préparé à l'accepter plutôt que de la combattre. À quel point ce mécanisme nous fait voir comme évident quelque chose qui ne devrait pas l'être.
J'ai le privilège de faire partie d'un syndicat qui lutte aux côtés des sans-papiers, et l'honneur de défiler avec eux, eux qui risquent bien plus que moi si jamais un flic venait à les choper. C'est dans une de ces discussions, entre deux grenades lacrymogènes et trois grenades de sésencerclement, lancées en lobe, que ça m'a frappé. Non pas la matraque des CRS, pourtant extrêmement provocateurs, mais le fait qu'on nous a endormi devant ce risque, au point que certaines personnes puissent penser que Macron serait un danger équivalent à Le Pen.
Si aucun des deux choix n'est un choix progressiste, ce ne sont pas, et de loin, des choix équivalent. Le vote Le Pen légitimera les exactions des fachos contre les minorités, là où on peut, encore aujourd'hui, les combattre. Le Pen ne mettra aucune barrière aux flics ou aux citoyens dans l'expression de leur racisme, pas même un de façade, vague et mince espoir sur lequel nous appuyer. Si Macron et Le Pen proposent tous les deux la mise à mal des syndicats et des partis, dans un cas nous pourrons lutter au grand jour alors qu'un autre choix nous poussera dans la lutte clandestine.
Et cela sans compter l'impact sur ce qu'on appelle les "minorités", qui ne sont en réalité rien de moins que nos frères et sœurs. Dans les deux cas, cela sera compliqué, oui, c'est vrai. Mais une des deux solutions qu'on a aujourd'hui sera beaucoup plus directe dans leur mort, car c'est bien de haine et de mort dont il s'agit ici. Un des choix nous permet de nous y opposer, même s'il faudra déployer beaucoup d'énergie pour avoir une petite avancée, alors que l'autre ne nous laissera pas d'autre choix que de courber l'échine et compter nos morts.
Ne nous y trompons pas : il ne s'agit pas de faire un choix idéal, car aucun ne nous est proposé. Il s'agit de choisir le contexte dans lequel nous pourrons continuer les luttes.
Quant à l'idée que les législatives pourraient atténuer l'un ou l'autre pouvoir présidentiel : oui, en effet, elles le peuvent. Le premier point est tout d'abord d'arriver à avoir des majorités progressistes à l'Assemblée, ce pour quoi il faudra lutter, déjà. Et de l'autre, à atténuation égale, ne faudrait-il pas atténuer le pouvoir le plus faiblard des deux ? C'est à dire celui de Macron. Et il n'y a pas de choix hein : c'est l'un OU l'autre, il n'y a pas de 3ème voix, ça sera forcément l'un des deux qui sera élu et qui sera à la présidence, quoiqu'on veuille faire dire à son bulletin de vote.
Le risque est réel, personne ne peut en doute, et nous nous sommes laissés endormir. Fort heureusement, il n'est pas trop tard.
J'avais, à l'issue du premier tour, évoqué l'idée de voter blanc/nul. Cela ne me paraît plus être un choix envisageable aujourd'hui. Je voterai donc pour éliminer le plus grand des dangers, tout en n'oubliant pas que je n'apporte absolument aucun atome de soutien au projeeeeeeeeeet de Macron, et je ne me garderai pas de le dire et de le crier sur tous les toits : il ne s'agit en aucun cas d'un vote de soutien, bien au contraire. Peut-être devrions-nous trouver un moyen de le dire bien plus fort, sans doute même.
Bien évidemment, il ne s'agit pas d'une consigne, je n'ai aucune personne qui, je crois, ne me suis pas pure dévotion ; d'ailleurs, je n'en voudrais pas, j'ai déjà bien assez de la responsabilité de moi-même. Cependant, je m'interroge, et je partage donc mes interrogations : quel effet ça a sur vous, la dédiabolisation du FN, du coup ?