"Il faut accepté la critique, même quand elle est pourrie ou justifiée."
Ah ah. Perso, une critique pourrie, je ne l'accepte pas. Parce qu'elle est pourrie. Je dis qu'elle est pourrie, si je me sens d'humeur j'explique pourquoi, mais il n'y a rien qui me force à l'accepter (i.e. en prendre compte). Parce que, bon, si je devais accepter les "critiques pourries", je te raconte pas la merde que ça serait ici. Entre les insultes, les menaces de mort et les propos sans queue ni tête, si je devais "accepter toute critique", sans user de mon propre esprit critique, on ne serait pas sorti des ronces.
La "liberté d'expression", qui est aussi une liberté de critiquer, bien évidemment, n'impose pas aux autres d'écouter, et, surtout, n'autorise pas tous les propos. Et je n'accepte que les critiques constructives et argumentées, que je considère comme pouvant m'être bénéfiques. Pour les critiques argumentées mais en opposition à mes idées, ça donne lieu à un débat, en général. Et s'il faut prendre une décision, on tranche d'une manière ou d'une autre. Pour le reste... ça dépend du contenu, on va dire.
Donc non, il n'est pas obligatoire d'accepter la critique. Et il y a des propos qui peuvent et doivent être condamnés, et non pas laissés sans conséquences "parce qu'il faut accepter la critique". Accepter la critique sans condition, c'est valider des propos haineux, d'oppression, meurtriers ; et donc, ce faisant, se rendre complice de tels propos.
Quant au lien d'origine, "ceux qui partagent ma vision des choses la comprendront sans doute", je suppose que, comme j'ai été "alpagué" à différentes reprises (https://goldy.furry.fr/shaarli/?L3Enow & https://goldy.furry.fr/shaarli/?0LJejg par exemple), je fais partie de la frange de la shaarlisphère qui a des "prises de positions politiques de plus en plus extrêmes et limites nauséabondes" ?
Mh. "On peut douter de tout, sauf de la nécessité de se trouver du côté des opprimé⋅e⋅s". Point.
Après, oui, j'ai une position jugée "extrême" (par les personnes ayant le pouvoir et leurs agents, NDLA) : l'anticapitalisme et l'abolition de la propriété privée ‑ des moyens de production en particulier. Mais elle ne l'est pas "de plus en plus", c'est ma position depuis des années.