Pour casser le droit de grève, H. Reinier (avec la complicité de la SNCF) envoie des intérimaires protégés par la police. C'est explicitement interdit par la Loi, mais les médias ne parlent que des poubelles qui débordent et des voyageurs mécontents.
9,98€ de l'heure, avec une prime repas de 1,9€, pour commencer à 4h du matin et en plus des affectations qui peuvent changer à la dernière minute... Et le problème ce sont les personnes qui font grève, sérieusement ?
Je pose ça là.
Ah tiens, sous le coude, je vais y jeter un œil.
Vous DEVEZ voir cette vidéo (6 minutes, vous pouvez).
Johnny, monument de la musique française, et particulièrement du rock, est mort. Ça, on ne peut pas y échapper. Je ne l'appréciais pas particulièrement, mais c'est une contribution importante au patrimoine collectif qui vient de disparaître.
Je ne pensais pas que ça m'attristerait.
Ça m'attriste parce que c'est le jour d'après la mort de Monsieur d'Ormesson, un des rares personnages de droite respectable.
Ça m'attriste parce que c'est l'anniversaire de la mort de Malik Oussekine, étudiant de 22 ans tué par la police. C'est environ la dernière fois que des policiers seront à peu près sanctionnés pour avoir commis un meurtre (5 et 2 ans de prison avec sursis, ça va pour un meurtre ; bizarrement là il n'y a personne pour parler de "laxisme de la justice"). Depuis, ils peuvent tuer, violer, agresser sans être vraiment inquiétés. On n'a plus de voltigeurs, mais on a la BAC. Et Zyed, Bouna, Vilhelm, Adama, Rémi, Houcine, Théo, Curtis, ...
Mais maintenant, le 6 Décembre, ça sera Johnny. Il ne pouvait pas choisir un autre jour, non ? Le 7 Décembre il n'y avait rien.
#sarcasme
Est-ce que j'ai besoin de rajouter quelque chose ?
"Des statistiques de l'ONU montrent que s'attaquer à Pierre Rabhi provoque autant de commentaires négatifs que quand on s'attaque à Étienne Chouard ou à l'UPR. D'ailleurs si ça se trouve, c'est les mêmes personnes qui gueulent à chaque fois."
"Je trouve que sur les deux, t'as l'air d'un gros con de touriste allemand. Mais sans vouloir te vexer."
La terrible liste qui montre, horriblement, l'ampleur des meurtres conjugaux en France.
Le foutage de gueule LOL du jour.
Voici 2 Unes de l'Usine Nouvelle, à gauche le numéro classique de la semaine, à droite le hors série de Novembre.
On notera donc que "des acteurs se mobilisent pour soutenir les femmes et valoriser leurs réussites. Il y a urgence" cette semaine, mais qu'on parlera donc d'ingénieurs, illustrés par un mâle (blanc) en chemise blanche, qu'on interviewera un PDG, etc.
Comme si on n'allait pas voir l'hypocrisie crasse derrière tout ça. Enfin, de toute évidence, pas grand monde ne la voit, ils ont peut-être raison au final.
Oh, et évidemment, les "réussites" desdites femmes ne valent donc que parce qu'elles sont valorisées par des hommes, les "acteurs", et c'est (a priori) un homme qui met le bout de rail salvateur alors que la femme de l'illustration est sur la pente descendante (laquelle ?). Bref, "des acteurs se mobilisent", mais pas L'Usine Nouvelle.
"Mais c'est quoi le problème avec L'Usine Nouvelle ?" : bah outre sa défense d'une vision libérale du travail, son hypocrisie crasse. Ou son incompétence, au choix.
(Heureusement, on est aussi abonnés à Néon)
"Surtout, le DSM apparaît comme un moyen de faire rentrer dans la norme ceux qui seraient jugés « déviants » – une part de plus en plus grande de la population. Ces « mal ajustés » de notre société orientée vers la rentabilité économique, où l’individu se doit d’être performant et adaptable. Enquête sur un processus de normalisation qui, sous couvert de médicalisation, façonne les individus."
"Avec ses critères toujours plus larges et ses seuils toujours plus bas, le DSM fabriquerait des maladies mentales et pousserait à la consommation de psychotropes, estiment ses détracteurs."
"Les critiques du DSM mettent en avant la responsabilité des laboratoires pharmaceutiques. [...] Et ont noué à partir des années 80 des liens étroits avec les psychiatres influents, à commencer par les rédacteurs du DSM : 70% des auteurs ont ainsi déclaré avoir des rapports financiers avec les labos [2]. Les ventes d’antidépresseurs et de neuroleptiques aux États-Unis représentent 24 milliards de dollars. [...] Avant d’être un outil de diagnostic de maladies mentales, le DSM ne serait-il pas plutôt un dispositif de normalisation des conduites, dans une société orientée vers la rentabilité économique ?"
"Se contenter d’observer les comportements pour établir un diagnostic permet d’échapper aux biais culturels, moraux ou théoriques des différents cliniciens. Mais cette standardisation se fait au prix d’une grande simplification de la complexité des problèmes rencontrés en psychiatrie."
"Un comportement qui doit avant tout être conforme à la norme. « Il n’est pas anodin que le DSM n’emploie pas le mot "maladie", qui renvoie à la souffrance ou à la plainte émanant du patient, mais le mot "trouble", qui est la mesure extérieure d’une déviation de la norme, souligne le psychiatre. Le trouble, c’est ce qui gêne, ce qui dérange »."
"Sa référence devient la norme sociale. Avec ce paradoxe : la psychiatrie exerce son pouvoir médical non plus sur la maladie, mais sur l’anormal."
"Et des « paraphilies » (pour ne pas dire « perversions »), telles que le masochisme et le fétichisme, demeurent dans la catégorie des « troubles sexuels », témoignant de la culture puritaine américaine dans laquelle baignent les auteurs, et à laquelle la population est invitée à se conformer."
"Le DSM non seulement reflète les normes sociales du moment, mais les renforce en les transformant en normes médicales."
Finalement, pas besoin de créer de dystopie...
"L’individu doit « fonctionner » correctement dans l’entité qui le subordonne : l’entreprise, l‘école, la société. C’est cela que l’Échelle d’évaluation globale du fonctionnement (EGF) du DSM-4 (datant de 1994) se propose de mesurer. Êtes-vous au « top » de votre « fonctionnement social, professionnel ou scolaire ». Ou celui-ci subit-il une « altération importante » ou « légère » ?"
"Autrement dit, « être capable de s’adapter aux contraintes sans jamais questionner le bien-fondé ou la justice de la situation, voilà ce qui est attendu de quelqu’un de "normal", résume Olivier Labouret. Le DSM reflète l’idéal transhumaniste de l’homme que l’on peut programmer et améliorer pour qu’il soit compétitif sur le marché du travail »."
Remplacez un lien Youtube par Hooktube et ne vous laissez pas tracer par Google, chargez directement la page et ayez un lien direct pour télécharger la vidéo. Si ça c'est pas top !
(via sebsauvage)
Il y a plus de 10 millions de m² inhabités dans la capitale, entre les locaux vides (des sociétés ou des logements) et les résidences secondaires utilisées 2 mois sur 12.
À quand la réquisition ? Il y a pourtant un droit, le DALO, dont le terme "opposable" ne vaut que peu de choses. À quand l'extension de son pouvoir face au droit de propriété ?
Même si, la solution, on la connaît, est l'abolition de la propriété lucrative et la socialisation de ces logements.
Et pendant ce temps là, dans la capitale de la cinquième puissance mondiale, puissance qui n'a jamais été aussi riche de toute son histoire, des enfants dorment dans le froid, aux pieds d'immeubles vides possédés par les riches.
Un ancien socialiste qui préfère les nationalistes aux communistes...
Laval, sors de ce corps.
Voilà voilà...
Ah oui d'accord. On lâche les freins, ayé.
"Je ne me résignerai jamais. Parce que la solidarité n’est pas qu’un mot. Le partage doit être inévitable : on n’a pas le droit de se dérober au rendez-vous de l’Histoire."
"La mairie nous avait donné un double de la clé du cadenas qui condamne l’accès à la place. Ça fait 34 ans qu’on est là. Ça n’a jamais gêné personne. Et tout à coup, voilà que la police arrive hier, et nous dit « c’est fini, maintenant. Il faut partir, il faut s’en aller »."
"(Faudrait que la mairie de Toulouse fasse quelque chose... Faudrait que les gens lui écrivent... faudrait... arghhh... si seulement les gens avaient le mail de la mairie... http://www.toulouse.fr/contact )"
Des discours enflammés ET des bagnoles qui crament !
Un tigre est abattu dans son habitat naturel, Paris.
Oh, wait.
À quand des cirques sans animaux ?
C'est une belle histoire.
Est-ce que les ambulancier⋅e⋅s pourront toujours faire ça lorsque leur temps sera compté et analysé à la minute près pour "ne pas faire de gras et d'actions non-productives" ?
"parfois il faut juste un peu d'empathie pour faire la différence"
(via Clo)
Voilà voilà voilà...
"« En ne faisant pas appliquer la législation, la France permet aux tortionnaires de venir faire leur marché. Milipol est le premier véritable test grandeur nature pour la nouvelle règlementation de l'UE sur les instruments de torture, et il est très inquiétant de constater que ces règles sont déjà bafouées, moins d'un an après leur entrée en vigueur. »"
Faudra vraiment pas qu'ils se plaignent le jour où ils se balanceront au bout d'une corde...
AH ! On va ENFIN savoir !
XD
Un peu #old mais je vois pas pourquoi il n'y aurait que si peu de vues.
(bon après renverser la situation ça montre le ridicule des arguments et des comportements, mais ça reste percutant ; et il y a des répliques bien drôles) ("c'est Jeanne d'Arc qui a fait un CODEVI ? D'où vient cet argent ?")
(via Lila)
C'est tellement ça...
Traduction approximative :
"Tous les espaces d'extrême droite sur Internet ont fondamentalement 4 règles :
A. La liberté d'expression est la chose la plus importante du monde, et nous sommes tous des défenseurs de la liberté d'exprression.
B. Les Social Justice Warriors et toutes les personnes qui promeuvent la rhétorique des SJW seront bannies.
C. Nous sommes contre les espaces "safe".
D. Toute personne qui n'est pas d'accord avec nous ne sera pas tolérée dans notre espace, qui est un espace de discussion autour de nos idées sans se faire défoncer par l'opposition.Ils/Elles pensent que ce sont les personnes les plus intelligentes sur Terre, mais loupent, bizarrement, l'incroyable ironie [de la situation, NDLT]."
Aujourd'hui, c'est la Journée du Souvenir Trans.
En une année, 325 personnes trans sont mortes des suites d'actes de haine pour ce qu'elles étaient. Ici se trouvent leurs noms.
Si vous avez un Wiko (comme c'est mon cas) attention ! Faites la mise à jour dès que possible.
(via K.)
Quelle merveilleuse idée de leur laisser l'opportunité d'emmener leur arme de service chez eux. Ça va permettre de rassurer la population, vraiment !
ACAB
C'était une de ses interrogations/souhaits dans son livre "Maintenant prenez le pouvoir", cette idée qu'il faut faire des partis autrement, dans un esprit plus démocratique. Et c'est cool.
Quant au mot "communiste", je pense que c'est une bonne chose de le garder. Un nom, ça dit quelque chose, ça donne une position. Surtout, face à cette idée "d'apolitisme", il me semble nécessaire de ne pas y céder en cherchant à cacher l'idéologie qu'on défend.
Lorsque la LCR (la Ligue Communiste Révolutionnaire, ça donne le ton) est devenu le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste, ça donne moins d'info, c'est plus neutre), bah j'ai quand même le sentiment qu'ils ont perdu quelque chose. Même chose pour la France Insoumise, le Parti de Gauche, le Front de Gauche ou encore le Mouvement du 1er Juillet... Cette idée, fausse, qu'il n'y a plus de clivage "droite-gauche" et qu'il faut surtout ne pas afficher de volonté vraiment politique, est à mon sens un des principaux signes de la dépolitisation de la société et de ce qu'on peut retrouver dans ces mouvements.
En ce sens, donc, ne pas abandonner le nom de "communiste", qui définit clairement le cadre du projet politique, est, à mon sens, une bonne chose.
"Sur ces questions, et depuis l’exposition de cette problématique dans le débat public avec l’affaire Weinstein, Manuel Valls n’a pas pris publiquement position. Il faut dire qu’en 2011, à l’occasion de l’affaire Dominique Strauss-Kahn et du Sofitel, ce dernier était extrêmement bienveillant à l’égard de son coreligionnaire du PS, allant même jusqu’à dénoncer l’atteinte à la présomption d’innocence faite par les médias. Et il aura fallu que les révélations d’agressions sexuelles portent sur Tariq Ramadan pour que Manuel Valls sorte de l’ombre et s’inquiète du sort fait aux femmes. Une indignation à géométrie très variable, donc."
"Car ce qui dérange Manuel Valls et Charlie Hebdo, ce n’est pas que des femmes soient agressées sexuellement au quotidien : c’est bien que Mediapart ne concède rien à cette fausse gauche qui se cache derrière la laïcité pour donner libre court aux amalgames et aux propos racistes. Mediapart a tout autant dénoncé les attentats de Charlie Hebdo et du Bataclan que la vague d’actes islamophobes qui est survenue en France à leur suite. Mediapart utilise le terme d’islamophobie au même titre que celui d’antisémitisme quand il est justifié. Mediapart reste intransigeant sur les valeurs de la gauche, là où Manuel Valls et Riss tombent dans l’ignoble."
"Face à cette « gauche » nationaliste et raciste, Mediapart tient la tranchée et ses valeurs, maintient un regard critique sur les politiques gouvernementales, va parfois jusqu’à critiquer l’État, au travers de sa police – en couvrant les questions de violences racistes et ouvrant son plateau à Assa Traoré, sœur d’Adama Traoré, mort asphyxié lors d’une interpellation – et de sa justice lorsque celle-ci s’exempte des règles de droit (voir la couverture de Mediapart sur l’affaire Antonin Bernanos). Et c’est en vertu de cela que Manuel Valls et Charlie Hebdo – aussi paradoxal que cela puisse paraitre – veulent faire taire Mediapart."
"Valls et Riss veulent black-lister Mediapart, faire tout simplement taire un média, incontrôlable car indépendant, dont la ligne éditoriale autant que l’audience grandissante dérange profondément la classe politique et médiatique. Leur outil : la diffamation. Il n’y a pas plus de « complicité intellectuelle » – un chef d’accusation pour le moins délirant - de Mediapart avec les agressions commises par Tariq Ramadan que de complaisance de la part de Plenel et de son équipe à l’égard de l’islamologue suisse accusé de crime sexuel. Après s’être attaqué aux libertés publiques et au droit de manifester alors qu’il était premier ministre, Manuel Valls, déchu, cherche à s’en prendre à la liberté d’expression en créant un précédent de délit d’opinion. Un comble pour Charlie Hebdo, devenu véritable chien de garde de l’ordre moral."
Plus je lis ce genre d'articles sur le contenu de la télé, plus je suis bien content de ne plus l'allumer.
Face aux réformes multiples qui agressent la santé en France et en particulier les hôpitaux, le personnel de l'AP-HP s'est organisé de manière spécifique. Ils viennent d'ouvrir un site web pour expliquer leur démarche, et il y a une cagnotte pour les aider dans la lutte.
Jeudi confession, j'aime beaucoup P!nk, et je suis tombé sur cette vidéo, je connaissais pas cette émission ; c'est marrant.
Faut faire caca Monsieur Valls parfois hein. C'est pas très beau de faire ressortir vos excréments par la bouche. Sombre ordure.
"J'ai le droit, j'ai même le devoir de me battre contre l'idéologie qui a façonné le terrorisme"
L'idéologie qui façonne le terrorisme, c'est le capitalisme et son impérialisme : en prenant tout pour les plus riches ; en faisant la guerre pour voler des continents entiers, en Irak, en Syrie, en Libye et tant d'autres pays ; en faisant la Françafrique et le Franc CFA ; en organisant la famine alors qu'on produit assez de nourriture pour 2 fois la population planétaire ; en offrant aux populations les plus pauvres, en France, en Europe et dans les pays industrialisés, comme horizon de vie de bosser pour un salaire de misère, dans des conditions déplorables, en mourant sans rien posséder d'autre que quelques habits et une alliance, persécutés par la police, parce qu'il faut soit disant "faire des efforts" alors que vous et vos semblables ne faites que vous goinfrer toujours plus ; en prétendant qu'il n'y a pas d'alternative à la merde immonde que vous nous proposez ; en prétendant qu'il n'y a rien de plus beau que de sacrifier sa vie au nom d'une nation, cette nation qui n'a aucune substance autre que celle que vous avez décidé, dans votre coin, sans consulter personne ; en faisant croire que le problème, c'est l'étranger alors que le problème c'est le capitalisme.
C'est cette idéologie, et pas une autre, qui crée les terroristes d'aujourd'hui, et pas uniquement ceux qui se prétendent de l'Islam. C'est cette idéologie, que vous avez servi et développé, Monsieur Valls, qui est responsable des faits que vous reprochez et pour lesquels les défenseurs devraient "rendre gorge". Très bien, et pour une fois, quelque part, nous sommes d'accord. Passez devant.
(via Nico)
"C'est tout simple: si vous recevez un message qui ressemble à une arnaque, il suffit de le transférer à l'adresse mail me@rescam.org. Le chatbot élaboré par Netsafe va alors répondre à l'escroc à l'origine du scam, en lui faisant croire deux choses: qu'il est humain et qu'il est intéressé par la juteuse affaire."
Enfin de l'intelligence artificielle utile ! :D
(via Barbu)
En discutant avec un collègue ce midi, il a posé une analogie, une espèce d'énigme, qui me semble pertinente, et j'aimerai partager cet exercice avec vous.
Imaginez. On arrive à explorer la surface de Venus, et le premier robot qu'on envoie montre sa première image : celle d'une grande tige, plantée dans le sol, au bout de laquelle flotte (avec force, l'atmosphère de Venus n'est pas tendre) un morceau de ce qui semble être un tissu rectangulaire sur lequel figure 13 bandes de 2 couleurs alternées très distinctes, avec un encart d'une troisième couleur dans lequel figure 13 points en cercle : pour vous faire une idée, pensez à une variante du premier drapeau américain (https://fr.wikipedia.org/wiki/Drapeau_des_%C3%89tats-Unis#/media/File:US_flag_13_stars_%E2%80%93_Betsy_Ross.svg). C'est pas exactement ce drapeau, mais ça y ressemble quand même assez fortement pour que ce détail échappe à qui que ce soit.
Il n'y a, à votre connaissance, aucun programme spatial ayant pointé le bout de son nez sur cette planète.
Émettez des théories sur le pourquoi du comment de cette découverte, et donnez les éléments qu'il faudrait tester pour prouver ou infirmer ces théories.
Le RAID n'est pas une solution de sauvegarde, c'est une solution de résilience. Ça permet de se prémunir contre un disque dur qui lâche.
En revanche, sur la dernière partie, la sauvegarde sur un cloud : pourquoi pas, mais CHIFFRÉ (et bien chiffré) avant de l'envoyer.
(maintenant que j'ai la fibre chez moi, je vais enfin pouvoir faire des trucs comme ça sans avoir à les programmer)
"Un temps suspecté de l'enlèvement, le mari trompé a ordonné à son cochon de mordre une gendarme d'origine maghrébine lors d'une perquisition."
Qu'est-ce que.... Quoi ?!
Ils ont vraiment de gros problèmes ces gens...
Hier, des marques annonçaient qu'elles suspendaient leurs publicités sur JVC, en raison des propos tenus et actions organisées sur ses forums et non modérés, la société Webedia n'en ayant rien à faire des personnes harcelées par ses membres.
Normalement c'est efficace, à voir :)
(mais donc du coup je conserve mon abonnement Spotify ^^)
Une très bonne vidéo d'Usul, encore.
Son contre-argumentaire sur les "100 millions de morts du communisme" marche extrêmement bien (testé et approuvé).
Watch Dogs est gratuit pour PC, l'offre expire le 13 Novembre.
Il faut un compte Uplay par contre.
Le "no make up" (i.e. la lutte contre l'injonction au maquillage) gagne du terrain. Et c'est cool.
À propos du post sur la pub "sugar daddy", qui mentionnait que cette pub était déjà apparue chez nos amis d'outre-Quiévrain, Clo me signale ce post de l'UTSOPI (Union des Travailleurs du Sexe Organisés Pour l'Indépendance).
"Avant de distribuer des leçons de morale, certains de nos responsables politiques feraient mieux de faire leur examen de conscience : les politiques d'austérité et les mesures d'économie visant les plus faibles, offrent un terrible carburant aux promoteurs de ce genre de site incitant les étudiantes à nouer des relations sexuelles tarifées"
(via Clo, du coup)
Voilà un "insoumis" qui donne le point à son ennemi... Comme quoi les mots ne sont pas importants pour tout le monde !
Il est vraiment temps de faire apparaître les sous-entendus de ces "mouvements citoyens", qui n'aspirent en définitive qu'à ce que les citoyens, surtout, ne bougent pas : En Marche (arrière) et Insoumis (mais pas trop).
Saluons tout de même l'apparition du vrai visage des réformistes : ça gueule, beaucoup parfois, mais ça courbe l'échine dès que la bataille dure un peu ; bref, on ne peut pas compter sur eux.
Il faut que j'arrive à rechoper le mec de la FI avec qui j'ai rapidement discuté à une manif contre la Loi "Travaille !", et qui ne comprenait pas que je ne prenne pas son tract (ou ses autocollants, je sais plus) en disant "non, la France Insoumise, c'est bon". J'avais fini la discussion avec "Mélenchon, c'est un socialiste, il nous lâchera quand ça lui ira plus, comme tout socialiste". Dont acte.
(j'avais peut-être fini sur "social-traitre" d'ailleurs)
Ni dieu, ni maître, ni héros.
Tiens, c'est marrant, parce que pour être "compétitif" il faut être "créatif", or on est moins créatif lorsqu'on ne fait que bosser bosser bosser bosser, comme Gattaz le veut.
"Non, le « sugar daddy » n’est pas « le nouveau visage de la prostitution » comme j’ai pu le lire. Il était déjà là, juste devant vous depuis le début, sous votre nez, simplement vous ne vouliez pas le voir, vous ne vouliez pas l’interroger."
"Cette publicité a depuis été diffusée en France et a soulevé le même vent de fausses indignations. Dans un pays où on rogne sur les APL, on fait soudainement mine de s’offusquer parce que des étudiantes effectuent des prestations sexuelles contre de l’argent ou en échange d’un logement « gratuit ». À une époque où on flique les chômeurs, où les parents peuvent de moins en moins financer les études de leurs enfants, où les bourses sont compliquées à obtenir, où postuler pour le moindre job étudiant relève du parcours du combattant, où on réclame un bac +5 pour des boulots de merde sous-payés avec des emplois du temps incompatible avec les horaires de cours… Vraiment, cela vous étonne tant que cela ? Moi non."
"Ces étudiantes se font payer ? Et alors ? On ne va pas tout de même pas leur demander de sucer un vieux gratuitement ? Soyons sérieux. Une immense partie de nos relations hommes-femmes demeure fondée sur des rapports économico-sexuels et /ou économico-affectifs. Ne faites pas semblant de ne pas le voir. Oui cette publicité est sexiste, oui ce site est tenu par des maquereaux en costards, mais ne faites pas comme s’il s’agissait d’un « phénomène » apparu ex-nihilo. Cette publicité n’est que le reflet de notre société. Et il n’existe que parce qu’on refuse à ces jeunes femmes des conditions suffisamment décentes pour étudier."
(via Alda)
Un article à propos de l'UPR et, plus généralement, de la dépolitisation de la politique. C'est un peu long, mais très bon et bien structuré (ça se lit tout seul).
"Un bon dirigeant libéral possède donc deux qualités : le courage de prendre les mesures nécessaires d’appauvrissement des plus modestes et l’audace de donner de colossales sommes d’argent aux plus riches."
"L’UPR nous annonce que nous ne sommes pas en démocratie, certes, mais il faut y voir là une bonne nouvelle : Asselineau s’adresse à des non-citoyens, convaincus de leur impuissance politique. Et en nommant le mal, il nomme aussi le remède. Nous ne sommes pas en démocratie, non pas parce que la démocratie est une pratique compliquée, qui demande une remise en question permanente de la forme des institutions et des pratiques politiques, ni parce que le capitalisme est par essence antidémocratique, non, nous ne sommes pas en démocratie car de vilains maîtres nous en empêchent, et il suffirait de s’en débarrasser pour qu’un nouvel horizon s’offre à nous."
"Le message de l’UPR répond ainsi à un désir apocalyptique, un désir de « fin de cycle », le même désir de remise à plat des institutions et des rôles sociaux qui saisit les sociétés « entièrement saturées par l’idéologie et la morale bourgeoise », pour reprendre les mots d’Hannah Arendt, qui identifie dans Le système totalitaire une même pulsion nihiliste dans les sociétés d’avant la Première, puis la Seconde Guerre Mondiale.
Une pulsion qui part des contradictions et des hypocrisies de la domination bourgeoise, de sa prétention à la respectabilité qui cache la misère et les souffrances qu’elle provoque. Une pulsion qui part du constat désabusé de la rigidité des rapports et des rôles sociaux, qui amène à rêver d’une Apocalyse, c’est-à-dire d’une révélation et d’une remise à zéro des compteurs : le monde enfin révélé pour le mensonge qu’il est, nous créerions de nouveau une société meilleure, dans laquelle tout serait possible.
Ce désir apocalyptique se manifeste dans la culture populaire (dans la fascination pour l’apocalypse zombie) mais il se traduit également en politique, à des degrés et des modes d’expression divers."
"Pourtant, comme pour un Donald Trump qui promettait de « Make America Great Again », la proposition de changement d’Asselineau se situe dans un retour à un passé mythifié : c’est la France du Général de Gaulle, celle d’avant le plan Marshall et la construction européenne, que nous promet Asselineau. Outre les symboles dans la communication, l’énarque prend souvent l’image du Général pour justifier ses choix politiques"
"Les esprits chagrins remarqueront que cette France-là n’était pas non plus un modèle en terme de démocratie, avec ses sous-citoyens algériens, sa censure directe des médias par le gouvernement et sa milice politique non-officielle, le Service d’Action Civique, plus ou moins intégrée dans l’appareil d’état et qui commettait braquages, attentats et assassinats. Mais peu importe, car l’on y payait en francs français, et nous étions donc, pour Asselineau, dans une démocratie."
"Autre conséquence de ce rejet de la politique et de cette posture messianique : l’absence de démocratie interne à l’UPR. Car la démocratie interne, l’existence de différents courants, la confrontation des points de vue, n’est plus vu comme le signe de la bonne santé d’un parti politique, mais au contraire de sa déliquescence dans les petits calculs minables.
Là encore, cette tendance se retrouve ailleurs qu’à l’UPR : En Marche et la France Insoumise revendiquent d’être cette forme de « mouvements » qui, à l’inverse des vieux partis de l’ancien temps, laissent d’autant plus de liberté à leurs membres dans leurs modes de communication qu’ils n’ont que peu de poids décisionnel (ou, peut-être, qui assument juste leur absence de démocratie interne, par opposition aux partis à l’ancienne mode dont la pratique démocratique est souvent défaillante, ramenée à des jeux de chaises musicales et des élections souvent truquées)."
"Nous pourrions tirer les même leçons en observant les Gentils Virus d’Etienne Chouard, un autre groupe de militants très actifs sur Internet, qui utilisent les mêmes méthodes que l’UPR, mais pour défendre, en lieu et place de la sortie de l’Union Européenne, le remplacement de la Constitution par une autre « écrite par les gens eux-mêmes » (quoi que ça veuille dire en pratique), la fin des élections et l’avènement du tirage au sort en politique."
"Chez les Gentils Virus, la même idée qu’il s’agit d’affronter « la cause de toutes les causes » et que, tant que la Constitution n’aura pas été changée, il ne sert pas à grand-chose de faire de la politique ; la même attraction auprès des gens de gauche, la même proximité avec l’extrême-droite (Usul s’y était fait prendre avant de se rétracter). Mais, contrairement à l’UPR, les Gentils Virus portent dans leur nom leur condition de non-militant, leur unique rôle, leur unique objectif étant l’auto-réplication."
"En définitive, si les militants de l’UPR sont moqués et comparés à des Témoins de Jéhovah, c’est qu’ils en sont effectivement l’équivalent politique. Le plus triste, dans tout ça, c’est qu’ils sont nombreux à penser militer alors qu’ils ne sont, en réalité, que les VRPs bénévoles d’un énarque autocrate."
"Nous appelons tous les hébergeurs à rejeter cette pratique illicite et à se conformer au droit de l'Union européenne : à ne retenir aucune données de connexion concernant leurs utilisateurs pour une durée supérieure à 14 jours."
Parfait ! :)
Intéressant mais très incomplet, imprécis voire erroné :(
"Il a été décidé à une époque [...] la ville abritant l'Observatoire Royale de Greenwich, réputé [pour] la précision de ses travaux" : en réalité ce n'est pas pour la précision de ses travaux que Greenwich est devenu une référence internationale.
La marine britannique est puissante à cette époque (on est en 1850, elle l'est depuis 1805 et la bataille de Trafalgar et restera la première puissance maritime, loin devant les autres, jusqu'à la première guerre mondiale). Je la fais courte, mais la ville de Greenwich a une histoire royale (c'est la ville où est née Élisabeth 1ere), ferroviaire et maritime très importante et c'est plutôt naturellement que les compagnies ferroviaires et maritimes britanniques utilisent le "temps de Greenwich" pour se coordonner. En 1880, en se basant sur la coutume, c'est le temps de Greenwich qui est adopté sur toute l'île, et en 1884 l'International Meridian Conference, qui se tient à Washington, se penche sur le sujet de l'établissement d'un méridien et d'un temps de référence. Le Royaume-Uni s'impose rapidement comme une référence déjà établie, et comme c'est sa marine qui se charge de l'immense majorité du commerce international, le méridien et l'heure de Greenwich s'imposent presque immédiatement à tout le monde.
Pour UTC, il s'agit d'une des versions de ce qu'on appelle le "temps universel", basé sur le TAI (temps atomique international) qui lui ne se modifie pas. Une autre version du temps universel s'appelle UT1 et se base sur la rotation de la Terre. C'est UT1 qu'on utilise lorsqu'on veut un temps terrestre très précis, sa précision étant de l'ordre d'une vingtaine de microsecondes. En revanche, nos satellites utilisent en général le TAI. On introduit une seconde intercalaire dans UTC lorsque la différence entre UTC et UT1 est supérieure à 1 seconde. Le TAI est aujourd'hui en avance de 37 secondes par rapport à UTC.
Là où il y a une erreur, c'est que c'est le TAI qui est mesuré grâce à des "horloges atomiques". UTC, lui, est basé sur l'observation des astres, en particulier les quasars (dont le nom signifie "quasi-stellar radiosource", c'est pas pour des prunes).
Un texte assez court d'un médecin à propos de l'esthétique des corps. Et il en voit passer, des personnes.
(via sebsauvage)
Quand on cherche "Le Dîner de Cons" sur Netflix, il propose "Emmanuel Macron : Les coulisses d'une victoire".
J'en peux plus, je vais me pisser dessus de rire XD
Alors oui, il s'est évadé, c'est soit disant pas bien, tout ça tout ça.
Mais est-ce qu'un détenu ne devrait pas avoir le droit de voir sa famille régulièrement et, en particulier pour ce genre d'occasions ? Est-ce qu'une famille qu'on aime n'est pas un bon moyen d'éviter une récidive ?
T'façon j'aime pas les prisons, on devrait en avoir qu'une seule grand max pour l'ensemble de la population, avec genre 10 places dedans, pour les cas où vraiment on ne peut rien faire, et même ça je doute que ça soit fondamentalement utile.
(via S.)
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L'obligation d'utiliser PowerPoint est une plaie. D'autres moyens de synthétiser les idées et de faire passer l'information existent. Pour le coup, c'est un des bons apports du management visuel par exemple.
"Le complexe de l’avant-garde affaiblit jusqu’aux plus libertaires. Ne le reconnaît-on pas dans certains espaces « autogérés » bardés de codes endogamiques qui font fuir le commun des mortels ? Dans les cortèges de tête qui partent en fromage sans se soucier de la « masse », taxée de moutonnière ? Ou chez certains totos qui se complaisent dans un dialogue privé avec les flics, avec ses rituels de baston dont l’horizon politique semble parfois se borner à scander sans fin « Libérez nos camarades » ? Dire cela, ce n’est pas renoncer à l’occupation de maisons vides, aux expérimentations sociales, aux grèves et aux manifs sauvages. C’est sortir du ghetto et généraliser l’esprit commun. Notre-Dame-des-Landes et le Val de Suze sont des exemples de luttes où l’apesanteur des avant-gardes donneuses de leçons n’a pas sa place. Partout où le mensonge dominant a pu être substantiellement ébranlé, c’est parce que les idées se sont frottées à des pratiques, à la réalité d’un territoire – quartiers, campagnes, boîtes, places publiques. Alors chacun prend conscience de n’être qu’une partie d’un tout commun. Malgré les divergences, et grâce au respect de ces différences, le mouvement devient plus fort."
(via Riff)
Même technique qu'au Vietnam : dans le doute, on tue, on se posera des questions après.
Elle a vachement le goût de sang, cette "libération"...
Ah oui sympa...
Déjà que bon, j'aurai pas choisi Ryanair pour voyager, mais là c'est même pas la peine.
Le low cost se fait au détriment de la qualité des produits... et des conditions de travail des personnes salariées.
"on constate qu’ils n’en ont absolument rien à branler des œuvres, devant lesquelles ils passent à toute vitesse, sans trop savoir si cet extincteur est là pour des raisons de sécurité ou artistiques"
"Et comme il n’y a pas de catégorisation par le talent ou les compétences, et qu’il fallait quand même une grille, on a inventé le concept de cote. Le gars est côté, alors ses trucs valent chers. Le gars est inconnu, il fait exactement la même chose, mais non c’est pas bon"
C'est ce qu'on appelle l'art subventionné, reconnu par le Ministère, qui dit que, ça, c'est de la Culture, oui Môssieur.
"Visiblement, la fameuse cote se définirait beaucoup en fonction de la personnalité de l’artiste, et de sa capacité à se vendre. De son story-telling, quoi: si c’est un héroïnomane new-yorkais ou dissident au régime chinois, c’est mieux."
La meilleure œuvre d'art comptant pour rien étant Macron : la vieille même merde dont on a l'habitude, mais recyclé façon jeune cadre dynamique et souriant, avec un story-telling digne de la plus belle époque de propagande, le tout subventionné par Gattaz-trophe, et certifié par la "grande" finance.
"Les gars dessinent archi-mal des trucs archi-nazes, mais ils s’en tapent, ils savent qu’il y aura toujours des boloss pour trouver ça « hyper fort ». Franchement, ils auraient tort de se priver. Nulle part ailleurs on ne peut se faire autant d’oseille en bossant si peu."
N'allez pas croire que c'est de l'argent facile : il faut le certificat de naissance qui va bien, quand même, faut pas déconner. On ne devient pas "artiste contemporain", on le naît.
"Et après s’être extasié sur un bidet rempli de canettes de Pepsi, [...] ils te balancent l’argument massue: faut se faire expliquer."
Oubliez donc l'art qui parle aux tripes, qui éveille émotions et qui n'a d'existence et de sens que par les yeux de la personne qui l'observe : l'art comptant pour rien a une vérité et une seule, qui se doit d'être expliquée. Remarquez que, sans ça, ça n'aurait jamais eu l'aval du Ministère, faut pas déconner.
"Bon, après tout, si ils ne savent pas quoi foutre de leur oseille, et qu’ils s’emmerdent au point de s’extasier devant un chien en paille au prix d’une Mercedes, tant pis pour eux."
Une tête = une pique.
La meilleure intro de jeu de tous les temps. Et une BO de <3
Voilà.
En même temps, tous les grands se sont essayés à l'interface unifiée, et ils se sont tous cassés les dents, sans exception.
Je ne sais pas d'où ça vient ni comment le résoudre, mais l'interface unifiée c'est pas pour demain.
C'est vrai, on a tou⋅te⋅s oublié.
Sinon on aurait fait une super fiesta.
En ce moment, vous l'avez sans doute vu, le hashtag "balanceTonPorc" circule beaucoup pour dénoncer des agissements quotidiens et habituels d'hommes. Des trucs trop souvent bien dégueu.
Il y a aussi le hashtag "meToo" ou "moiAussi", qui montre à quel point le harcèlement concerne toutes les femmes.
Face à ça, la réaction de beaucoup d'hommes est soit de dire "non mais moi je ne suis pas comme ça" (on s'en fout, en fait) soit de nier ou atténuer la portée de la chose. Lorsqu'elle ne contribue pas, bien sûr, à exprimer ses idées racistes par exemple.
Je pense qu'il faut, au contraire, profiter de l'occasion de s'interroger très concrètement sur nos propres actions, en tant qu'homme. Le fait est que, contrairement à ce qu'on peut dire, je ne suis pas borné : j'ai bien changé durant la petite trentaine d'années qu'a déjà duré ma vie. Ça n'a rien de facile d'ailleurs. Je n'ai pas toujours été féministe, ou anarchiste, ou même progressiste d'ailleurs. La société nous façonne, et la société actuelle est patriarcale, raciste, et tout un tas de trucs pas cool.
Ce chemin qui est le mien n'a rien d'universel, mais il n'a rien d'exceptionnel non plus. Fatalement, avant de me questionner sur tout ça, et me rendre compte de la portée de mes actions, bah...
J'ai été cet homme qui insistait pour une relation sexuelle, qui "notait" les corps des femmes, qui s'en moquait, pour qui avoir 2 mecs dans l'année faisait de cette femme une "salope qui ne se respecte pas", qui excusait un viol par la manière de s'habiller "provocante", etc.
Tout cela semble si normal dans cette société. C'est ça, entre autre, qu'on appelle la culture du viol : on nous forme à ne pas voir où est le mal dans tout ça, à se dire que, quelque part, c'est naturel. Et que les féministes, bah elles doivent avoir leurs règles et être mal baisées non ?
Mais après, concrètement, on fait quoi ? La réponse se trouve dans toute la littérature sur le sujet : réparer le préjudice et empêcher qu'il ne se reproduise.
Du coup j'ai essayé de me souvenir de tout ce que j'ai fait à ce sujet et qui pourrait, aujourd'hui, être considéré comme "mal" de ma part. Parce que ce sont des actes qui influent une vie. J'ai une mémoire très sélective, donc ce n'est pas un exercice facile, mais j'ai essayé. Et j'ai recontacté les personnes à qui j'aurai pu faire du mal, ce mal, pour en discuter, m'excuser, et savoir si je pouvais faire quoi que ce soit. De ma courte vie, c'est un des actes les plus difficiles qu'il m'ait été donné de faire. Normalement j'ai maintenant fait le tour, mais il est loin d'être impossible que j'ai oublié des trucs. C'est, en toute logique, à moi de faire le premier pas, la démarche (parfois il y a des trucs qui me reviennent et donc je le fais), mais si vous vous reconnaissez n'hésitez pas à me contacter (en message privé, par mail, SMS, sur mon formulaire de contact...).
Et puis, au quotidien, je ne laisse plus rien passer sans au moins dire que je ne suis pas d'accord, que ça ne se fait pas, que c'est pas "cool". Chaque situation ayant son contexte, il n'y a pas une seule manière de faire, mais le principal c'est que ça ne soit pas considéré comme normal. Que ça ne soit plus considéré comme normal.
Construire un monde meilleur, ça passe par assumer ses responsabilités dans la situation actuelle, et faire en sorte que ça ne se reproduise pas. Il ne suffit pas de déplorer que ce genre d'hommes existent, parce que, globalement, à un moment donné, à divers degrés, on a tous été ce genre d'hommes. Et à divers degrés, on l'est encore, parce qu'il ne suffit pas d'en prendre conscience et de claquer des doigts pour changer. Être un être humain décent, ça ne se fait pas du jour au lendemain, c'est un travail de fond, jamais terminé.
Il en faut, du courage, pour dire publiquement qu'on a été victime, "moi aussi", de harcèlement, d'agression, de viol. Je trouve qu'on devrait s'inspirer de ce courage pour reconnaître nos erreurs et en assumer les conséquences, plutôt que d'applaudir et de penser qu'on est un peu en dehors de tout ça.
(j'ai pas mal hésité avant de publier, parce que c'est une démarche très questionable tout de même)
Edit : dans la mesure du possible, ne prenez pas contact avec la personne directement mais essayez de passer par un tiers ; un contact direct et non sollicité avec l'agresseur pouvant être (très) mal vécu et c'est exactement ce qu'on souhaite éviter, non ?
C'était il y a 56 ans, jour pour jour.
La guerre d'Algérie passait au cran supérieur, et la FLN avait décidé de porter son action sur le territoire métropolitain afin d'obtenir l'indépendance. Le 5 Octobre, le gouvernement décide d'instaurer un couvre-feu, uniquement pour les Algériens. Le préfet de police de Paris s'appelle Maurice Papon.
En fin d'après-midi du 17 Octobre, entre 30 000 et 50 000 Algériens manifestent dans tout Paris. Les manifestations sont réprimées avec force, puis dans le sang. La police tuera par balles une centaine de personnes, en blessera plusieurs centaines... et en jettera plusieurs dizaines dans la Seine. 7000 Algériens sont enfermés dans des conditions indécentes au Palais des sports, nouvellement construit, qui ne compte que 4600 places. Ces personnes seront battues par la police jusqu'au 20 Octobre où elles seront évacuées, un concert de Ray Charles devant avoir lieu au même endroit.
Le lendemain, le Figaro (entre autres) publiera cet article.
Pour en savoir plus sur le traitement médiatique de cette journée, l'article d'Acrimed est très intéressant.
On a un champion !
"Bryant Johnson a réclamé de parler aux autorités et a justifié son état d'exaltation et d'ébriété par l'obligation de s'imbiber d'alcool afin de pouvoir voyager dans le temps..."
Faut que je teste cette méthode tiens :p
À propos des conditions de travail du personnel soignant, et de la nouvelle réforme et de son impact dramatique sur notre service de santé.
Je pose ça là. On n'en sait jamais assez.
(via Clo)
Et il vient des Ulis ! Ouais ma gueule !
:p
Ça c'est secure !
(via Flouf)
La LICRA (association en théorie antiraciste), le "Printemps républicain" (association républicaniste identitaire, excroissance du PS en déroute) s'unissent à l'appel de la fachosphère pour faire interdire un colloque universitaire sur l'islamophobie. Si ça vous laisse un goût de vomi dans la bouche, c'est normal. Et si ça vous rappelle des souvenirs de trucs lus dans les livres d'Histoire, c'est normal aussi. L'ingérence des associations réactionnaires dans le travail universitaire n'a rien de neuf, il prend juste désormais des proportions assez inédites depuis plusieurs dizaines d'années.
Et, évidemment, Lyon 2 ayant la consistance politique d'une patate beaucoup trop cuite et la vocation politique d'une huitre, ils reculent. Cette université (prétendument "à gauche") n'arrive à suivre aucune ligne (5 présidences différentes depuis 10 ans, remarque, ça n'aide pas), et continue de s'aplatir devant Lyon 3, refuge de la droite dure qui, elle, tient sa ligne bien fièrement, aussi dégueulasse cette ligne soit-elle (Lyon 3 étant un peu le "repaire" des groupes fascistes qui fleurissent à Lyon). Quand ladite Université s'appelle "Jean Moulin", il y a de quoi rire jaune.
(via Riff)
"c'est pas pour rien que leur symbole est un âne, on dit «catalá burru» soit catalan = âne"
D'où les 20 000 pèlerins qui ont bravé les coups de matraque pour dire "non, nous on veut rester dans l'Espagne". je comprends mieux ^^
Attention, les séquences et photos de cet article peuvent être choquantes, on y voit, entre autres, du sang et des personnes inanimées. Le Figaro a un article "en direct" sur le sujet, moins éprouvant : http://www.lefigaro.fr/international/2017/10/02/01003-20171002LIVWWW00117-fusillade-las-vegas-en-direct-etats-unis-concert-attaque.php
Heureusement que l'autre ordure, désormais président de la première puissance mondiale, avait dit, au moment des attentats du Bataclan, que ça ne pouvait pas arriver aux USA grâce, en gros, au NRA. Ah ben la preuve hein.
Courage aux familles et aux victimes, on imagine malheureusement que trop bien l'horreur des moments d'après.
(mais ce n'est pas du terrorisme : le tireur est blanc)
(et dans ces instants choquants on se focalise souvent sur un détail insignifiant, incongru... dans la première vidéo moi c'est le mec qui marche tranquille, sa boisson à la main, debout, en s'éloignant pépère)
(via sebsauvage)
Vomir.
Et ce sont nos impôts qui payent des propos aussi immondes.
"En pleine réforme du Code du travail, ce numéro de Cash investigation a en tout cas atteint un record historique d’audience : plus de 3,8 millions de téléspectateurs ont suivi l’enquête."
Les salarié⋅e⋅s ne sont pas con⋅ne⋅s. Ils savent que l'ignoble montré dans ce reportage sera la réalité de demain pour elleux si ce n'est pas déjà le cas, généralisée et légale, grâce aux ordonnances Macron.
En Catalogne, les flics (en cagoule) saisissent les urnes. On rapporte de nombreuses violences policières, plus de 400 blessé⋅e⋅s durant la journée, la police qui ferme, de force et sans aucune base légale, des bureaux de vote, etc.
Ce n'est pas dans un pays qui n'a jamais connu la démocratie, d'un autre continent, ou à l'autre bout de l'Europe. C'est en Espagne. En ce moment.
(D'ailleurs, là, la police elle protège les citoyen⋅ne⋅s peut-être ? C'est pour leur bien, vraiment ? Et quelle est exactement la différence entre cette police et la police française au juste ? Mh ?)
"À Libération, par exemple, le débat a été tranché en faveur du comptage de la police, sur la foi d’un rapport concluant à « l’honnêteté des chiffres de la préfecture » comme le rappelle un récent éditorial."
"Devant ce nouveau chiffre « off » de la préfecture, la déontologie la plus élémentaire aurait requis de mentionner le caractère non officiel du comptage de la police, voire de s’interroger sur sa fiabilité et son objet. Mais décidément, le journalisme de préfecture a de beaux jours devant lui !"
Ils devraient vraiment changer le nom de ce journal d'ailleurs. "Collaboration", ça ment moins sur le contenu.
Bon, jusqu'à présent, l'orthographe inclusive des noms communs se passe bien ; tant que je suis sous Linux du moins, parce que le point médian sous Windows étant une tannée à trouver, je dois (les rares fois où je me retrouve sur cet OS que je peux décidément plus pifrer) utiliser le tiret, ce qui rend le tout moins joli, il faut avouer. Il y a encore quelques oublis, mais globalement ça tient la route et, surtout, a priori ça ne choque pas grand monde en définitive.
Maintenant, je vais essayer de passer à l'application de l'accord de proximité. C'est à dire que l'adjectif sera accordé au genre (mais pas au nombre) qui est le plus proche d'icelui.
Par exemple, avec cette règle, on n'écrira pas "les chevaux et la jument étaient parqués dans le pré" mais "les chevaux et la jument étaient parquées dans le pré". Même si ces équidés seraient mieux en liberté, mais ne chipotez pas.
Ce n'est pas gagné parce que autant modifier les noms communs pour être plus inclusif n'a pas réellement d'impact sur la structure de la phrase et, donc, des liens entre les mots, autant la règle de proximité modifie ce lien et demande donc une gymnastique mentale plus importante. La première tient presque de la "mémoire musculaire" par ailleurs.
Bref, à partir de maintenant, si vous voyez une "faute d'accord" ici, ce n'en est peut-être pas une ;)
Moi je l'utilise, mais juste pour pas qu'il se déverrouille dans ma poche par inadvertance donc bon :D
Mais c'est toujours bon à savoir.
Si même la CFE-CGC (qui, habituellement, signe tout ce qui traîne, même les prospectus dans leur boite aux lettres) appelle à la mobilisation générale, c'est que VRAIMENT ces ordonnances ne vont à PERSONNE et mettent tout le monde en péril.
(Allô, la CFDT ?)
Ni dieux, ni maîtres, ni héros.
Je me méfiais déjà du type (que je trouve d'une grande arrogance), mais là c'est bien acté.
Le 23 Septembre, c'est la journée internationale de la visibilité bisexuelle. Du coup je pose ça là parce que c'est pas mal fait ;)
(c'est aussi la marche pour la paix cette année)
Elle est morte, elle s'en servira pas. Et avec ce qu'on veut prendre il en restera largement assez pour toutes ces feignasses parasites qui vont hériter.
"Le fait qu’on puisse me confondre avec un journaliste n’est pas réjouissant pour l’état du journalisme aujourd’hui. Le fait que Christophe Barbier ait une carte de presse, non plus."
DEAD.
"Au regard du contexte français et européen, il faut prendre très au sérieux la possibilité que ces “idées” racistes, mais aussi nationalistes et autoritaires, se développent massivement et s’y attaquer dès maintenant. Bien sûr, on ne vit pas actuellement dans un régime fasciste en France. Même l’usage de plus en plus fréquent de procédures qui contournent les instances élues (49-3 ou ordonnances), ou encore l’intensification indéniable de la répression, ne suffisent pas, loin de là, à faire un régime fasciste. Cela ne veut pas dire pour autant que le fascisme n’est pas d’une certaine manière déjà là, attendant son heure dans l’ombre du néolibéralisme autoritaire."
N'oublions pas non plus de lutter contre l'autoritarisme "de gauche", qu'il soit à la sauce Valls ou Mélenchon. Car s'il faut choisir entre le fascisme ou le stalinisme, moi ça me va moyen quand même.
Pour la partie sur la faible forme du capitalisme à faire croitre la production et les profits, il y a un petit oubli. Auparavant, cette croissance se faisait au détriment de personnes qu'on ne voyait pas ou voulait pas voir (salarié⋅e⋅s à l'étranger, minorités, femmes, pauvres, etc.). Désormais cette croissance commence à se faire au détriment de ce qu'on appelle "la classe moyenne", les privilégiés (relatifs) d'hier. C'est la mécanique normale du capitalisme, qui tend à la destruction du capital mort (en gros, les infrastructures, par le biais de la guerre principalement). Oui, vous pensiez que les tensions internationales étaient le fruit du hasard ? Pas du tout, c'est le mécanisme normal et inéluctable du capitalisme. C'est à la fois le moment où il exprime toute sa puissance, mais aussi, paradoxalement, le moment où il est le plus "faible", c'est à dire que de plus en plus de personnes se disent qu'elles n'ont rien à tirer d'un tel système et qu'il faudrait en changer.
Mais le changer pour quoi ? Là est toute la question, et le fascisme est là pour faire croire aux personnes qu'elles peuvent changer ce système, tout en permettant ainsi au capitalisme de perdurer sous la pire de ses formes, c'est à dire sans aucune protection pour les exploité⋅e⋅s. C'est aussi contre ce leurre qu'il faut lutter.
"Puissiez-vous vivre à une époque intéressante"...
(via Riff)
"« Mon nom, La Première Plantation, est une référence aux plantations de canne à sucre (le rhum en est issu) dans les colonies françaises. Je cherche à retranscrire l'esprit colonial, un esprit à la cool, une époque où l'on savait recevoir. »
Je suis restée interdite, j'ai cru qu'il avait ajouté de la drogue dans l'un des cocktails, j'ai repris mes esprits et j'ai creusé. Peut-être avais-je mal entendu, finalement. Peut-être avait-il prononcé « l'esprit commercial » et que la chute de la pression atmosphérique dans l'avion avait eu raison de mon ouïe. Non. Il a persévéré. « C'était cool, la colonisation ? » me suis-je indignée. « Dans l'esprit, oui, carrément, ça représente une période sympathique, il y avait du travail à cette époque accueillante. » Je me suis offusquée : « et la partie esclaves, là-dedans ? ». « Ah, on a mis quelques photos dans les toilettes. » m'a-t-il rétorqué."
Le colonialisme "à la cool". Et une adresse à éviter.
1200 balles pour le nouvel iPhone.
Le pire n'est pas le prix, c'est tous les "il me le faut" qui pleuvent, qui montrent à quel point le consumérisme a de beaux jours devant lui. Apple n'est pas la seule entreprise à pratiquer des tarifs exorbitants (cf. le prix du Galaxy Note 8), mais c'est la seule à vendre le même matériel bien plus cher que ses concurrents, elle produit les objets où le prix de la marque est le plus cher.
Un téléphone au prix d'un SMIC. Et des SMICard⋅e⋅s qui veulent l'acheter, qui en ressentent le besoin. On a encore beaucoup de chemin à faire pour mettre fin à cette société.
Bonne initiative :)
Il faut aussi rappeler qu'intervenir à ce niveau, c'est déjà un peu tard malheureusement, les personnes sont déjà "formatées" et pas forcément intéressées. C'est dès enfant qu'il faut arrêter de dire qu'il y a des activités (que ce soit du jeu, du sport ou des métiers) "pour hommes" et des activités "pour femmes".
Il faut d'ailleurs rappeler que la programmation était considérés comme "un métier de femmes" à ses débuts.
L'informatique, et donc le jeu vidéo, doit énormément à Ada Lovelace (premier algorithme de l'Histoire), Grace Hopper (premier compilateur), Hedy Lamarr (sans qui nous n'aurions peut-être ni WiFi, ni Bluetooth aujourd'hui), Margaret Hamilton (sans qui l'être humain n'aurait pas marché sur la Lune), Karen Jones (prémices de l'intelligence artificielle et des algorithmes d'analyse de texte sur lesquels s'est basé Google à ses débuts), Adele Goldberg (pour la programmation orientée objet), Susan Kare (inventrice des icônes et des premières fonts), les plus de 9000 femmes qui travaillaient à casser le code d'Enigma et dont les travaux ont profité à toute la cryptographie, et tant d'autres...
Le genre n'empêche rien. Et ça s'apprend dès l'enfance.
C'est aussi pourquoi il faut ce genre d'initiatives, pour donner des modèles à tout le monde, car c'est bien comme ça que ça marche le mieux, quelque part.
Encore un nouvel exemple qu'un programme n'est pas neutre, et que le principe "d'Intelligence Artificielle" ne nous dépasse pas mais n'est qu'une image de ce que nous sommes ; que ce soit individuellement lorsqu'il s'agit d'un développement "hors sol" ou collectivement lorsqu'il s'agit de deep learning.
(via Sammy je crois)
Un site qui compare la situation actuelle avec celle prévue par les ordonnances Macron.
Le patronat est aux anges. Pas nous.
Et encore des propos bien gerbants de la part de Julian Assange.
Comme quoi on peut être une figure héroïque et une grosse ordure.
Ah, les systèmes automatiques... :D
(via Flouf)
Bien sûr que ça me fait hurler. La sédation profonde suffit.
Le respect de la volonté des personnes a des limites. Ne serait-ce qu'à partir du moment où on implique un tiers, pour commencer, et c'est le cas lorsqu'on parle de l'euthanasie ; ce tiers dont PERSONNE ne parle jamais, invisible, qu'on peut penser inexistant et qui, pourtant, est absolument nécessaire à l'acte.
La loi doit-elle à se plier à la volonté de chaque personne ? Non.
On n'est pas dans le cas de l'IVG où, de toute façon, une femme qui veut avorter se fera avorter, encourant de graves risques pour sa propre santé s'il n'y a pas d'environnement médical adéquat pour le faire : il y a un enjeu de santé publique, en plus des enjeux féministes fondamentaux d'appropriation, de disposition et de contrôle de son propre corps.
Là, quel que soit le choix, c'est la mort de la personne qui se trouve au bout du processus, donc l'arbitrage est radicalement différent. Le problème ne se situe donc pas au niveau du choix de la personne : elle mourra quoi qu'il arrive. Et au delà de la souffrance et de la détresse des personnes malades, qu'il faut évidemment entendre, et qui sont résolues par la sédation profonde, il y a d'autres enjeux, que j'ai déjà mentionné dans mon (vieux) billet sur le sujet.
L'euthanasie n'est pas qu'une question de choix personnel, c'est une question de société, qui implique la société, et qui associe chaque personne à chaque acte fait au nom de la société (la loi déterminant en grande partie ce point) : c'est le principe même de ce mode de vie. En centrant le débat uniquement sur les personnes malades et leur volonté (sentiment de légitimité renforcé par cette même société profondément individualiste) on oublie de prendre en compte le reste. Or c'est bien le reste qui détermine, précisément, la société que nous voulons : celle où la mort est acceptable ou voire même recommandée, ou une société où on se bat et investit pour que chaque personne puisse vivre correctement, de la meilleure façon possible, et si une des personnes a un problème, on cherche des solutions pour l'aider à vivre.
La loi Leonetti ne respecte pas "la volonté des malades" de manière absolue, oui, c'est vrai. Mais il n'y a pas que les malades qui ont voix au chapitre, et la loi Leonetti est un compromis entre la société qui se doit de donner les moyens, à mon sens, à tout le monde de vivre correctement quelles que soient ses conditions (et oui, il y a pour ainsi dire tout à faire en la matière), et les malades qui ressentent de grandes souffrances et détresses qu'on ne peut, en effet, humainement accepter.
Au contraire donc, c'est tout sauf hypocrite : on ne donne pas la mort, on aide une personne en souffrance, avec les moyens dont on dispose, parce que c'est le modèle de société qu'on entend défendre.
Personnellement, je ne veux pas d'une société où la mort est un moyen acceptable, qu'on puisse la choisir ou non ; la fin ne justifiant pas les moyens.
Les infrastructures de l'île de Saint-Martin sont quasiment toutes détruites.
Plusieurs morts. :(