Énorme XD
C'est tellement ça. (non parce qu'on est d'accord que BFNTV et RMC, c'est le niveau zéro de la déontologie hein ?)
La déclaration commune des acteurs numériques français contre la Loi Renseignement.
"Rarement un texte de loi aura autant fait l'unanimité contre lui : le Conseil d'État, la CNIL, l'ARCEP, le Défenseur des droits, le patron de la commission de surveillance des écoutes téléphonique, le juge anti-terroriste Marc Trevidic ont unanimement émis des réserves sur ce projet de loi."
À faire tourner et à signer.
Bouffon.
Franchement, on se demande vraiment qui est le terroriste dans l'histoire...
La version alpha 0.11 est prête et en ligne avec :
Les niveaux de difficulté (toujours calculés pour le moment mais il est prévu qu'il puisse être défini par le joueur) ont aussi été revus pour préparer l'arrivée de nouveaux ennemis et la reconquête des colonies, ils sont désormais au nombre de 5 :
Et au pur niveau technique, rajout d'une protection CSRF.
Enjoy :)
N'hésitez pas à faire des retours.
Je vais simplement reprendre l'extrait de Riff :
"C'est que lorsque Val rejette les déterminismes sociaux au non de la responsabilité individuelle, il ne fait pas que rejeter la possibilité d'une démarche scientifique qui cherche des explications : il impose aussi certaines explications. Faisons pour le comprendre un petit raisonnement par l'absurde. Supposons, comme nous le suggère Philippe Val, que l'on ne considère que la responsabilité individuelle et que l'on exclut du champ des explications les "déterminismes sociaux". Posons-nous alors la question : qu'est-ce qui peut expliquer, par exemple, les meurtres à Charlie Hebdo ? La réponse que le pseudo-intellectuel voudrait attendre est "l'Islam radical". Mais ce serait là pécher par déterminisme social : après tout, les terroristes n'avaient qu'à résister à la radicalisation ! La seule réponse possible dans ce cadre de réflexion absurde, c'est qu'ils sont devenus terroristes par leur propre faute, parce qu'ils étaient fondamentalement mauvais... Le refus de l'explication sociologique conduit à embrasser d'autres explications qui placent le mal dans le cœur des individus. Par exemple, dans la biologie ou dans leur culture... on pourrait penser, alors, qu'ils font partie d'un groupe d'individus qui sont tous mauvais... et voilà comment en suivant le raisonnement de Val on retombe sur le racisme et l'antisémitisme qu'il pensait dénoncer...
"Si vous n'avez qu'un marteau, tous les problèmes ont la forme d'un clou" disait (approximativement) Abraham Maslow. Quand on n'a que la "responsabilité individuelle" comme explication, quand c'est le seul outil dont on dispose, il est difficile d'imaginer une autre réaction, une autre solution, que la sanction individuelle. Il est difficile de ne pas penser que certains individus sont simplement mauvais et que l'on ne peut rien faire d'autres que les punir... et s'il s'agit d'un groupe d'individus, on peut facilement imaginer où cela mène. Cela est difficile parce qu'on ne peut pas voir d'autres causes sur lesquelles agir, et faute de les voir, on se prive simplement de la possibilité d'agir sur elle.
La sociologie a vocation, au contraire, à enrichir notre boîte à outils de nombreux autres instruments. Elle rend visible des chaînes causales plus longues et plus complexes, et multiplie donc nos moyens d'agir. Suivant les mots fameux de Charles W. Mills, on peut, grâce à elle, à cesser de voir seulement des "problèmes individuels" pour penser les "enjeux collectifs". En étendant les chaînes de causalité au-delà du seul individu, la sociologie nous permet de nous interroger sur d'autres façons d'agir et de réagir, d'autres façons de faire face aux problèmes, et le plus souvent d'y faire face collectivement, en considérant, par exemple, que le chômage n'est pas juste le problème des chômeurs mais l'affaire de tous ou encore que le racisme ne se limite pas aux néonazis mais peut être le fait inconscient de tous. Elle a donc bel et bien des conséquences importantes sur la façon dont nous pensons la responsabilité. Mais, contrairement à ce que "pense" Val, elle nous permet d'être plus responsables, de nous-même et des autres. Elle nous responsabilise, littéralement, en nous obligeant à nous poser sérieusement certaines questions : "quelles sont les causes de ce phénomène ? comment pouvons-nous agir dessus ? que devons-nous faire de la responsabilité ?". Au contraire, l'affirmation qu'il n'y a que la responsabilité individuelle qui compte est, elle, deresponsabilisante : rien à faire, pas de question à se poser, c'est la faute des autres, du mal ou de "pas de chance". "
(mâle blanc cisgenre valide qui écrit ci-dessous, lisez et diffusez plutôt le lien original hein)
Oui, on fait des erreurs. Oui, il faut les relever, et s'en excuser le cas échéant. Ce n'est pas un exercice facile, mais c'est, à mon sens, le seul moyen de construire, ensemble, la société. Et la déconstruction de l'existant est un processus lent, qu'on accomplit chacun⋅e à un rythme différent (et, a priori, plus rapidement en fonction du nombre d'oppressions qu'on subit).
Nous sommes tous humains et nous avons tous une manière particulière de comprendre les choses. C'est aussi pour ça qu'on s'organise "en réseau", car on côtoie naturellement les personnes avec qui l'expression des idées et arguments correspond à notre façon de les recevoir (c'est d'ailleurs en cela le travail de fourmi du militantisme : faire passer un message de la manière dont l'interlocuteur est le plus susceptible de le prendre en compte, et ça ne se fait pas en 15 secondes, et c'est d'autant plus long que l'idée va à contre-courant du système en place).
Bien évidemment, la trahison est un des sentiments qui déclenche le plus de violence, parce que c'est l'un des plus durs. Et lorsqu'on voit quelqu'un se tromper dans sa lutte, on a tendance à penser qu'il s'agit d'infiltration, de trahison, de dévoiement. Parce que ça existe, que c'est destructeur, que ça rajoute à la souffrance. Parce que lorsque le système en place te fait sentir moins humain, il est difficile de considérer l'humanité de l'Autre, et que cette humanité, c'est fournit avec tout plein d'erreurs. Et lorsque c'est un dominant qui se trompe, ça renvoie à tout ça (là j'extrapole à partir de ressenti personnel, ça peut tout à fait être différent hein).
Lorsqu'on fait une erreur, on s'explique, on s'excuse, et on passe à autre chose (et on ne recommence pas !). Et on continue d'avancer ensemble, vers l'objectif commun, chacun⋅e avec son apport, sa vision, sa façon d'être, de parler, de comprendre, de transmettre. Ça n'exclue pas les prises de bec, les oppositions de courants farouches, les débats animés. Mais ça exclue de s'entre-déchirer.
Alors oui, c'est une vision presque de hippie, très certainement emprunte d'une vision des luttes du point de vue d'un dominant, et je peux très certainement me tromper, c'est même sûr, je me trompe tous les jours. C'est même une vision très personnelle, et qu'on ne peut donc pas détacher de ma propre condition, et de la façon dont j'aimerai, bien égoïstement, que soient traitées mes erreurs, mais je pense sincèrement, profondément, qu'à partir du moment où quelqu'un a "eu le déclic", ce n'est pas forcément la peine de lui tomber dessus aussi violemment qu'un oppresseur affirmé, d'autant plus lorsque l'erreur a été admise, comprise, expliquée et corrigée. On ne peut pas faire l'impasse sur cette question dès l'instant où on parle de Justice sociale. Même s'il ne faut cependant pas nier l'impact (je parlais du sentiment de trahison plus haut, par exemple) qu'une telle erreur peut avoir et donc la violence que ça peut être pour les opprimé⋅e⋅s (et de ce que ça implique dans la réparation de l'erreur).
C'est pourquoi je relaie cet "appel" à la "bienveillance radicale".
Voilà, juste pour dire hein.
Parce que dans les médias, on ne parle que du FN qui a teeeeeeellement d'élus...
Qui a élu ces gens qui s'opposent à une loi sociale d'un gouvernement démocratiquement élu ?
Oh, très pratique. Et de mise en France désormais.
facepalm
Si jamais vous devez travailler avec Cera Interactive, vous savez quoi faire....
Ah oui quand même.
C'est toutes les boites importantes (en dehors des FAI) du numérique français qui menacent de se barrer en raison de la Loi Renseignement.
Et là, comment tu vas faire, Hollande, pour le chômage, hein ?
Ah bah voilà.
Bon donc, on se passe quand du nucléaire du coup ?
J'avoue, bien trouvé ^^
(j'ai JAMAIS ne serait-ce qu'ouvert FTL Escape avec IE)
Ah non, je vais coudifié ça alors ^^
(on sent le noob sous git là un peu non ? ^^)
coudifié ça, tiens....
Edit : ah non, a priori faut pas : http://tools.aldarone.fr/share/?tnX_yg
SPOILER ALERT : si vous n'avez pas regardé jusqu'à la fin de la saison 4, passez votre chemin.
Un bon résumé avant de reprendre la saga dans la nuit de 12 au 13 Avril :p
(et comme j'ai lu les livres, je peux vous dire que tout ça s'annonce..... intéressant :p)
La revue Assiégé-e-s est disponible en précommande.
104 pages d'une démarche intersectionnelle (anti-raciste, anti-sexiste, anti-homophobie, anti-transphobie, anti-islamophobie, anti-capitaliste, anti-putophobie, etc. et l'articulation qui lie ces luttes), produite par des personnes racisées.
15€.
Sinon, vous pouvez attendre le 8 Juin pour la lire en ligne gratuitement, mais c'est cool de soutenir aussi.