Ça c'est secure !
(via Flouf)
La LICRA (association en théorie antiraciste), le "Printemps républicain" (association républicaniste identitaire, excroissance du PS en déroute) s'unissent à l'appel de la fachosphère pour faire interdire un colloque universitaire sur l'islamophobie. Si ça vous laisse un goût de vomi dans la bouche, c'est normal. Et si ça vous rappelle des souvenirs de trucs lus dans les livres d'Histoire, c'est normal aussi. L'ingérence des associations réactionnaires dans le travail universitaire n'a rien de neuf, il prend juste désormais des proportions assez inédites depuis plusieurs dizaines d'années.
Et, évidemment, Lyon 2 ayant la consistance politique d'une patate beaucoup trop cuite et la vocation politique d'une huitre, ils reculent. Cette université (prétendument "à gauche") n'arrive à suivre aucune ligne (5 présidences différentes depuis 10 ans, remarque, ça n'aide pas), et continue de s'aplatir devant Lyon 3, refuge de la droite dure qui, elle, tient sa ligne bien fièrement, aussi dégueulasse cette ligne soit-elle (Lyon 3 étant un peu le "repaire" des groupes fascistes qui fleurissent à Lyon). Quand ladite Université s'appelle "Jean Moulin", il y a de quoi rire jaune.
(via Riff)
"c'est pas pour rien que leur symbole est un âne, on dit «catalá burru» soit catalan = âne"
D'où les 20 000 pèlerins qui ont bravé les coups de matraque pour dire "non, nous on veut rester dans l'Espagne". je comprends mieux ^^
Attention, les séquences et photos de cet article peuvent être choquantes, on y voit, entre autres, du sang et des personnes inanimées. Le Figaro a un article "en direct" sur le sujet, moins éprouvant : http://www.lefigaro.fr/international/2017/10/02/01003-20171002LIVWWW00117-fusillade-las-vegas-en-direct-etats-unis-concert-attaque.php
Heureusement que l'autre ordure, désormais président de la première puissance mondiale, avait dit, au moment des attentats du Bataclan, que ça ne pouvait pas arriver aux USA grâce, en gros, au NRA. Ah ben la preuve hein.
Courage aux familles et aux victimes, on imagine malheureusement que trop bien l'horreur des moments d'après.
(mais ce n'est pas du terrorisme : le tireur est blanc)
(et dans ces instants choquants on se focalise souvent sur un détail insignifiant, incongru... dans la première vidéo moi c'est le mec qui marche tranquille, sa boisson à la main, debout, en s'éloignant pépère)
(via sebsauvage)
Vomir.
Et ce sont nos impôts qui payent des propos aussi immondes.
"En pleine réforme du Code du travail, ce numéro de Cash investigation a en tout cas atteint un record historique d’audience : plus de 3,8 millions de téléspectateurs ont suivi l’enquête."
Les salarié⋅e⋅s ne sont pas con⋅ne⋅s. Ils savent que l'ignoble montré dans ce reportage sera la réalité de demain pour elleux si ce n'est pas déjà le cas, généralisée et légale, grâce aux ordonnances Macron.
En Catalogne, les flics (en cagoule) saisissent les urnes. On rapporte de nombreuses violences policières, plus de 400 blessé⋅e⋅s durant la journée, la police qui ferme, de force et sans aucune base légale, des bureaux de vote, etc.
Ce n'est pas dans un pays qui n'a jamais connu la démocratie, d'un autre continent, ou à l'autre bout de l'Europe. C'est en Espagne. En ce moment.
(D'ailleurs, là, la police elle protège les citoyen⋅ne⋅s peut-être ? C'est pour leur bien, vraiment ? Et quelle est exactement la différence entre cette police et la police française au juste ? Mh ?)
"À Libération, par exemple, le débat a été tranché en faveur du comptage de la police, sur la foi d’un rapport concluant à « l’honnêteté des chiffres de la préfecture » comme le rappelle un récent éditorial."
"Devant ce nouveau chiffre « off » de la préfecture, la déontologie la plus élémentaire aurait requis de mentionner le caractère non officiel du comptage de la police, voire de s’interroger sur sa fiabilité et son objet. Mais décidément, le journalisme de préfecture a de beaux jours devant lui !"
Ils devraient vraiment changer le nom de ce journal d'ailleurs. "Collaboration", ça ment moins sur le contenu.
Bon, jusqu'à présent, l'orthographe inclusive des noms communs se passe bien ; tant que je suis sous Linux du moins, parce que le point médian sous Windows étant une tannée à trouver, je dois (les rares fois où je me retrouve sur cet OS que je peux décidément plus pifrer) utiliser le tiret, ce qui rend le tout moins joli, il faut avouer. Il y a encore quelques oublis, mais globalement ça tient la route et, surtout, a priori ça ne choque pas grand monde en définitive.
Maintenant, je vais essayer de passer à l'application de l'accord de proximité. C'est à dire que l'adjectif sera accordé au genre (mais pas au nombre) qui est le plus proche d'icelui.
Par exemple, avec cette règle, on n'écrira pas "les chevaux et la jument étaient parqués dans le pré" mais "les chevaux et la jument étaient parquées dans le pré". Même si ces équidés seraient mieux en liberté, mais ne chipotez pas.
Ce n'est pas gagné parce que autant modifier les noms communs pour être plus inclusif n'a pas réellement d'impact sur la structure de la phrase et, donc, des liens entre les mots, autant la règle de proximité modifie ce lien et demande donc une gymnastique mentale plus importante. La première tient presque de la "mémoire musculaire" par ailleurs.
Bref, à partir de maintenant, si vous voyez une "faute d'accord" ici, ce n'en est peut-être pas une ;)
Moi je l'utilise, mais juste pour pas qu'il se déverrouille dans ma poche par inadvertance donc bon :D
Mais c'est toujours bon à savoir.
La nana loupe sa correspondance aéroportée et reste ainsi coincée une nuit à l'aéroport. Du coup elle se met à danser, avec des gens de passage, des salarié⋅e⋅s, etc. plutôt que grogner toute la nuit.
Sympa ^^
Si même la CFE-CGC (qui, habituellement, signe tout ce qui traîne, même les prospectus dans leur boite aux lettres) appelle à la mobilisation générale, c'est que VRAIMENT ces ordonnances ne vont à PERSONNE et mettent tout le monde en péril.
(Allô, la CFDT ?)
Ni dieux, ni maîtres, ni héros.
Je me méfiais déjà du type (que je trouve d'une grande arrogance), mais là c'est bien acté.
Le 23 Septembre, c'est la journée internationale de la visibilité bisexuelle. Du coup je pose ça là parce que c'est pas mal fait ;)
(c'est aussi la marche pour la paix cette année)
Elle est morte, elle s'en servira pas. Et avec ce qu'on veut prendre il en restera largement assez pour toutes ces feignasses parasites qui vont hériter.
"Le fait qu’on puisse me confondre avec un journaliste n’est pas réjouissant pour l’état du journalisme aujourd’hui. Le fait que Christophe Barbier ait une carte de presse, non plus."
DEAD.
"Au regard du contexte français et européen, il faut prendre très au sérieux la possibilité que ces “idées” racistes, mais aussi nationalistes et autoritaires, se développent massivement et s’y attaquer dès maintenant. Bien sûr, on ne vit pas actuellement dans un régime fasciste en France. Même l’usage de plus en plus fréquent de procédures qui contournent les instances élues (49-3 ou ordonnances), ou encore l’intensification indéniable de la répression, ne suffisent pas, loin de là, à faire un régime fasciste. Cela ne veut pas dire pour autant que le fascisme n’est pas d’une certaine manière déjà là, attendant son heure dans l’ombre du néolibéralisme autoritaire."
N'oublions pas non plus de lutter contre l'autoritarisme "de gauche", qu'il soit à la sauce Valls ou Mélenchon. Car s'il faut choisir entre le fascisme ou le stalinisme, moi ça me va moyen quand même.
Pour la partie sur la faible forme du capitalisme à faire croitre la production et les profits, il y a un petit oubli. Auparavant, cette croissance se faisait au détriment de personnes qu'on ne voyait pas ou voulait pas voir (salarié⋅e⋅s à l'étranger, minorités, femmes, pauvres, etc.). Désormais cette croissance commence à se faire au détriment de ce qu'on appelle "la classe moyenne", les privilégiés (relatifs) d'hier. C'est la mécanique normale du capitalisme, qui tend à la destruction du capital mort (en gros, les infrastructures, par le biais de la guerre principalement). Oui, vous pensiez que les tensions internationales étaient le fruit du hasard ? Pas du tout, c'est le mécanisme normal et inéluctable du capitalisme. C'est à la fois le moment où il exprime toute sa puissance, mais aussi, paradoxalement, le moment où il est le plus "faible", c'est à dire que de plus en plus de personnes se disent qu'elles n'ont rien à tirer d'un tel système et qu'il faudrait en changer.
Mais le changer pour quoi ? Là est toute la question, et le fascisme est là pour faire croire aux personnes qu'elles peuvent changer ce système, tout en permettant ainsi au capitalisme de perdurer sous la pire de ses formes, c'est à dire sans aucune protection pour les exploité⋅e⋅s. C'est aussi contre ce leurre qu'il faut lutter.
"Puissiez-vous vivre à une époque intéressante"...
(via Riff)
"« Mon nom, La Première Plantation, est une référence aux plantations de canne à sucre (le rhum en est issu) dans les colonies françaises. Je cherche à retranscrire l'esprit colonial, un esprit à la cool, une époque où l'on savait recevoir. »
Je suis restée interdite, j'ai cru qu'il avait ajouté de la drogue dans l'un des cocktails, j'ai repris mes esprits et j'ai creusé. Peut-être avais-je mal entendu, finalement. Peut-être avait-il prononcé « l'esprit commercial » et que la chute de la pression atmosphérique dans l'avion avait eu raison de mon ouïe. Non. Il a persévéré. « C'était cool, la colonisation ? » me suis-je indignée. « Dans l'esprit, oui, carrément, ça représente une période sympathique, il y avait du travail à cette époque accueillante. » Je me suis offusquée : « et la partie esclaves, là-dedans ? ». « Ah, on a mis quelques photos dans les toilettes. » m'a-t-il rétorqué."
Le colonialisme "à la cool". Et une adresse à éviter.
1200 balles pour le nouvel iPhone.
Le pire n'est pas le prix, c'est tous les "il me le faut" qui pleuvent, qui montrent à quel point le consumérisme a de beaux jours devant lui. Apple n'est pas la seule entreprise à pratiquer des tarifs exorbitants (cf. le prix du Galaxy Note 8), mais c'est la seule à vendre le même matériel bien plus cher que ses concurrents, elle produit les objets où le prix de la marque est le plus cher.
Un téléphone au prix d'un SMIC. Et des SMICard⋅e⋅s qui veulent l'acheter, qui en ressentent le besoin. On a encore beaucoup de chemin à faire pour mettre fin à cette société.
Bonne initiative :)
Il faut aussi rappeler qu'intervenir à ce niveau, c'est déjà un peu tard malheureusement, les personnes sont déjà "formatées" et pas forcément intéressées. C'est dès enfant qu'il faut arrêter de dire qu'il y a des activités (que ce soit du jeu, du sport ou des métiers) "pour hommes" et des activités "pour femmes".
Il faut d'ailleurs rappeler que la programmation était considérés comme "un métier de femmes" à ses débuts.
L'informatique, et donc le jeu vidéo, doit énormément à Ada Lovelace (premier algorithme de l'Histoire), Grace Hopper (premier compilateur), Hedy Lamarr (sans qui nous n'aurions peut-être ni WiFi, ni Bluetooth aujourd'hui), Margaret Hamilton (sans qui l'être humain n'aurait pas marché sur la Lune), Karen Jones (prémices de l'intelligence artificielle et des algorithmes d'analyse de texte sur lesquels s'est basé Google à ses débuts), Adele Goldberg (pour la programmation orientée objet), Susan Kare (inventrice des icônes et des premières fonts), les plus de 9000 femmes qui travaillaient à casser le code d'Enigma et dont les travaux ont profité à toute la cryptographie, et tant d'autres...
Le genre n'empêche rien. Et ça s'apprend dès l'enfance.
C'est aussi pourquoi il faut ce genre d'initiatives, pour donner des modèles à tout le monde, car c'est bien comme ça que ça marche le mieux, quelque part.
Encore un nouvel exemple qu'un programme n'est pas neutre, et que le principe "d'Intelligence Artificielle" ne nous dépasse pas mais n'est qu'une image de ce que nous sommes ; que ce soit individuellement lorsqu'il s'agit d'un développement "hors sol" ou collectivement lorsqu'il s'agit de deep learning.
(via Sammy je crois)
Un site qui compare la situation actuelle avec celle prévue par les ordonnances Macron.
Le patronat est aux anges. Pas nous.
Et encore des propos bien gerbants de la part de Julian Assange.
Comme quoi on peut être une figure héroïque et une grosse ordure.
Ah, les systèmes automatiques... :D
(via Flouf)
Bien sûr que ça me fait hurler. La sédation profonde suffit.
Le respect de la volonté des personnes a des limites. Ne serait-ce qu'à partir du moment où on implique un tiers, pour commencer, et c'est le cas lorsqu'on parle de l'euthanasie ; ce tiers dont PERSONNE ne parle jamais, invisible, qu'on peut penser inexistant et qui, pourtant, est absolument nécessaire à l'acte.
La loi doit-elle à se plier à la volonté de chaque personne ? Non.
On n'est pas dans le cas de l'IVG où, de toute façon, une femme qui veut avorter se fera avorter, encourant de graves risques pour sa propre santé s'il n'y a pas d'environnement médical adéquat pour le faire : il y a un enjeu de santé publique, en plus des enjeux féministes fondamentaux d'appropriation, de disposition et de contrôle de son propre corps.
Là, quel que soit le choix, c'est la mort de la personne qui se trouve au bout du processus, donc l'arbitrage est radicalement différent. Le problème ne se situe donc pas au niveau du choix de la personne : elle mourra quoi qu'il arrive. Et au delà de la souffrance et de la détresse des personnes malades, qu'il faut évidemment entendre, et qui sont résolues par la sédation profonde, il y a d'autres enjeux, que j'ai déjà mentionné dans mon (vieux) billet sur le sujet.
L'euthanasie n'est pas qu'une question de choix personnel, c'est une question de société, qui implique la société, et qui associe chaque personne à chaque acte fait au nom de la société (la loi déterminant en grande partie ce point) : c'est le principe même de ce mode de vie. En centrant le débat uniquement sur les personnes malades et leur volonté (sentiment de légitimité renforcé par cette même société profondément individualiste) on oublie de prendre en compte le reste. Or c'est bien le reste qui détermine, précisément, la société que nous voulons : celle où la mort est acceptable ou voire même recommandée, ou une société où on se bat et investit pour que chaque personne puisse vivre correctement, de la meilleure façon possible, et si une des personnes a un problème, on cherche des solutions pour l'aider à vivre.
La loi Leonetti ne respecte pas "la volonté des malades" de manière absolue, oui, c'est vrai. Mais il n'y a pas que les malades qui ont voix au chapitre, et la loi Leonetti est un compromis entre la société qui se doit de donner les moyens, à mon sens, à tout le monde de vivre correctement quelles que soient ses conditions (et oui, il y a pour ainsi dire tout à faire en la matière), et les malades qui ressentent de grandes souffrances et détresses qu'on ne peut, en effet, humainement accepter.
Au contraire donc, c'est tout sauf hypocrite : on ne donne pas la mort, on aide une personne en souffrance, avec les moyens dont on dispose, parce que c'est le modèle de société qu'on entend défendre.
Personnellement, je ne veux pas d'une société où la mort est un moyen acceptable, qu'on puisse la choisir ou non ; la fin ne justifiant pas les moyens.
Les infrastructures de l'île de Saint-Martin sont quasiment toutes détruites.
Plusieurs morts. :(
Mouais non. C'est bon, on se démerde, dégagez.
Si vous voulez défiler, c'est dans les rangs, en accord avec l'organisation du cortège par l'intersyndicale, et c'est tout.
Et si vous voulez participer à la sécurisation des cortèges et de la manifestation, vous pouvez vous rapprocher de l'intersyndicale afin de faire partie du SO. C'est vrai qu'il y a un petit manque de volontaires ces derniers temps, en particulier depuis que les flics (en uniforme et en face) chargent et balancent des lacrymos et grenades sans véritable provocation. Le nombre de nouvelles têtes pour participer à la sécurité des défilés n'est pas en hausse, et c'est vrai que c'est un problème. Mais on n'a pas besoin de sauveurs autoproclamés, flics, inspirés par une idée d'une mission quasi-divine pour le régler.
(via Sammy)
Faites confiance à la police. Si si, c'est pour votre bien et votre sécurité.
Ils ont désormais, par la magie de l'état d'urgence permanent, le droit de porter leur arme même en dehors du service. Y compris lorsqu'ils vont se bourrer la gueule.
Mais c'est pour notre sécurité. Ne me demandez pas comment ça marche, c'est vraiment un truc d'énarque de trop haut niveau parce que moi, perso, je vois pas du tout en quoi. C'est même carrément l'inverse.
Oh, et : ACAB.
J'avais oublié cette anecdote.
En 1932, l'Australie a déclaré la guerre à des oiseaux.
Et l'a perdue.
(alors oui, ce sont des oiseaux qui font des gros œufs et qui courent vite, mais même)
"Pourquoi j'irai le 23 ? Pour l'instant [...] c'est la marche de la France Insoumise, point barre."
Ça résume bien ouais.
Après les câbles Patchsee, qui permet d'identifier en un seul coup d'œil où est branché un câble dans la baie de brassage, la "Patchbox".
C'est pas le même prix et j'ai pas eu l'occasion de tester, mais ça semble très intéressant. Si un câble est défectueux, il suffit de racheter une cassette (20€ la cassette quand même... mais si on compte le temps de maintenance dans le coût, finalement, ça revient pas cher).
Il semblerait que je ne l'ai jamais écrit, alors comme ça c'est fait.
"J'écouterai et commencerai à réfléchir à ce que propose la France Insoumise lorsqu'elle commencera à écouter et réfléchir à ce que disent et organisent des organisations qui ont un peu plus d'un an et demi d'existence."
Et ça commence par ne pas proposer des manifestations de son côté, sans consulter personne, lorsque les dates sont déjà prises par des mouvements nationaux amis.
Parce qu'à ne consulter personne, on se retrouve sans personne, ou "entre soi" façon secte. Mais je dis ça, moi, hein... Disons que ça n'a rien d'étonnant lorsque le vénéré leader est mitterrandiste, mais ça fait toujours chier de devoir dépenser de l'énergie pour contrer les (nombreux) témoins de Mélenchon qui viennent faire du racolage sur les pages d'organisation desdits mouvements amis. C'est pas comme s'il y avait pas assez de boulot à faire avec les ennemis, c'est vrai.
"Alors, tant qu’on est sur ce problème de qualificatifs, il faudrait noter que quand une équipe est constituée exclusivement d’hommes, elle est masculine. Elle n’est pas qu’équipe. Pourquoi ces messieurs seraient-ils Equipe de France et nous Equipe de France féminine ? Comme s’ils étaient seuls à représenter tout le peuple français, à importer, à marquer l’histoire. L’égalité passe aussi par là."
C'est vrai que j'avais jamais vraiment percuté. Je ne regarde pas le sport en dehors du rugby (tournoi des 6 nations, toujours, et quelques matchs du top 14) donc je n'y suis pas confronté sans cesse, mais ce qui est souligné dans l'article est très vrai.
Un nouveau petit caillou vers plus d'égalité : parler d'équipe de France (ou d'autre nationalité ou club) masculine.
(via Sammy)
Et même pire que ça : si les secours ont besoin d'accéder audit garage ?
Les voix carrossables ne sont pas qu'empruntées par les propriétaires se trouvant en face.
Je suis quand même sceptique sur les prix pratiqués par la FI pour son Université d'été. Les prix sont fonctions du revenu mensuel, très bien. Mais quand même...
Moins de 500€ de revenus : 15€ (soit plus de 3% du revenu, pour des gens qui n'ont déjà rien, et qui sont à l'euro près, ça fait très cher)
De 500 à 1000€ : 25€ (donc entre 2,5 et 5% du revenu)
De 1000 à 1500€ : 40€ (entre 2,6 et 4%)
De 1500 à 2000€ : 55€ (entre 2,75 et 3,7%)
De 2000 à 2500€ : 70€ (entre 2,8 et 3,5%)
De 2500 à 3000€ : 85€ (entre 2,8 et 3,4%)
Et ce sans compter le buffet du Samedi soir (rajouter entre 5 et 20€ selon vos revenus ; pour le même buffet donc).
Ça peut sembler proportionné comme prix (après tout, on tourne autour du même rapport), mais c'est oublier qu'il est plus facile pour quelqu'un touchant 3000€ de sortir 100€ de sa poche que 15€ pour quelqu'un touchant moins de 500 balles...
Qu'on ne s'y trompe pas, c'est très bien de faire des prix différenciés en fonction des revenus, mais si on souhaite rétablir un peu d'équilibre et de justice sociale tout en s'inquiétant de la situation "des gens", ce n'est pas une progression linéaire qu'il faut, mais plus de l'ordre de l'exponentiel : 5€ pour les personnes touchant moins de 500€ (ça fait 1%, comme la cotisation mensuelle de la plupart des syndicats), au moins 300€ pour une personne touchant plus de 3000€ (voir pourquoi pas un tarif de 10% directement pour ces revenus). Là, ça ressemble à quelque chose d'un peu plus populaire...
Cette grille de tarifs est étonnante pour un mouvement politique qui défend l'impôt progressif par ailleurs.
(non, je ne compte pas m'y rendre, j'ai vu quelqu'un soulever le problème sur un groupe FB)
OK. Ce jeu sort le 31 Août.
Mais dispo que sous Windows :'(
C'est passionnant. Il faut compter une petite demi-heure, mais si vous pensez que vous ne pouvez pas avoir confiance dans votre prochain... vous devriez réellement passer ces 30 minutes à jouer à cette simulation.
Faites moi confiance ;)
Un outils en ligne de commande pour créer du JSON. Ça peut être pratique pour l'interopérabilité entre plusieurs composants.
(vu sur Shaarlo)
Un outils pour déterminer la licence libre la plus adaptée à ce que vous voulez créer, que ce soit pour un logiciel ou une "œuvre de l'esprit".
(via je sais plus)
Il y a une question qui revient régulièrement et qui concerne un des symboles les plus répandus dans ce qu'on appelle "la gauche radicale et l'extrême gauche", tout particulièrement la gauche révolutionnaire, c'est celle du poing gauche levé. Que représente-t-il ? Pourquoi ?
Lorsqu'on voit le poing gauche levé, sur un drapeau ou dans une foule, il est souvent lié, inconsciemment ou non, à l'esprit de révolte, de colère, de solidarité.
Ce symbole trouve ses racines dans l'antifascisme, au début des années 30 ; il est en premier lieu une réaction au bras tendu fasciste. On retrouve sa première utilisation à la fin des années 20 (la plus vieille photo à ce jour date de 1924), au Parti Communiste Allemand, mais ce sont les manifestations liées au Front Populaire qui vont populariser le geste, en France puis en Espagne ‑ sans toutefois séduire les socialistes de ces pays. Tout en étant un symbole venant en "contrer" un autre, il n'est pas dénué de sens propre, et chaque chose à son importance.
Déjà, on lève le poing gauche, et non le droit : les fascistes lèvent le bras droit, c'est déjà un bon commencement pour vouloir lever le gauche, mais c'est surtout le bras du côté du cœur, symbole de l'amour, de l'ouverture, de la fraternité, de la solidarité.
On ferme le poing pour s'opposer à la main ouverte et tendue du salut fasciste, mais pas seulement : chaque doigt de la main est différent, pas un ne se ressemble, et chacun, pris individuellement, est fragile en soi. Pourtant, en les groupant, en les serrant, ils sont plus que la somme d'eux-même et deviennent un poing, fort, capable de lutter, et d'accomplir ce que les doigts seuls ne peuvent accomplir. Le groupe est plus que la somme de ses composantes et peut aller bien au delà de ce que les humains, individuellement, peuvent réaliser.
Ce symbole reste toutefois assez peu utilisé et se retrouve essentiellement lors de chants et autres rituels politiques de la gauche ; révolutionnaire, extrême ou radicale (toujours sans les socialistes donc). Pour un certain nombre, ce symbole, né à partir d'un autre, inspiré à partir de celui de l'ennemi, n'est pas "digne" d'être utilisé, pour d'autre il a un sens propre et son usage ne gêne pas. Dans tous les cas, la liberté est laissée aux personnes de lever le poing ou non, et ça c'est quand même vachement plus cool que d'être obligé de tendre le bras.
<3
Donc Mayer dénonce les suprémacistes blancs, Yohann Deniz (recordman du monde du 50 km marche) est au NPA, militant antifasciste, et PAB (Pierre-Ambroise Bosse, champion du monde de 800 mètres) soutient la FI.
En effet, de bons athlètes :p
Ah tiens, je note, je note.
Je mange rarement dehors parce que j'ai horreur des guêpes. Et un peu peur d'elles aussi, oui, et de globalement tous les insectes volants qui peuvent surgir de n'importe où. Saloperies.
(via Sammy)
Intéressant. M'enfin je rajouterai quelques petites choses.
Déjà, la pédagogie dans l'IT c'est bien, mais le flegme et l'autorité c'est pas mal aussi. Face à des gens qui ne veulent pas comprendre, la pédagogie ne sert à rien. Dire "j'ai ça qui est plus prioritaire pour telle raison, tu passes après" et "point." ça facilite pas mal la tâche aussi. À ne pas utiliser en premier recours, évidemment, mais, comme je le disais, certaines personnes ne veulent pas comprendre, alors ça sert à rien de vouloir leur expliquer ; pour elles, la manière de présenter les choses c'est "c'est comme ça, point". À noter que l'attitude "je veux rien comprendre" n'est pas perpétuelle, il faut donc rester ouvert à la reprise de la pédagogie.
L'inconvénient de cette méthode est qu'il faut le soutien de sa hiérarchie, et ce n'est pas toujours le cas (loin de là).
Ensuite sur la délégation : attention à ne pas déléguer uniquement les tâches qui font chier. Ce sont les premières qu'on a tendance à déléguer, mais il ne faut pas oublier que si elles nous font chier, elles doivent sans doute faire chier les autres. Il faut apprendre à déléguer, certes, mais à déléguer aussi les tâches qu'on a envie de faire, et prendre sa part de "sale boulot". La corvée est toujours plus acceptable lorsqu'elle est répartie et pas sur les épaules d'une seule personne.
Ensuite, la priorisation, c'est bien. Mais attention à ne pas tout mettre en "P1" voire à s'inventer des "P0" ou "P-1" et à tout mettre dedans. Sinon, évidemment, ça ne sert à rien. Attention aussi à se laisser de la "bande passante" pour débloquer les autres rapidement.
Enfin, lorsqu'on vient vous voir pour un problème/une tâche, il y a une manière très simple de prioriser :
Bien évidemment, là encore, sans hiérarchie en accord avec ce mode de fonctionnement, il y a de grandes chances de passer pour le vilain petit canard. Perso je m'en balance un peu, mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Et il ne faut pas non plus jouer avec les limites : l'accomplissement des tâches de manière à les faire dans le délai idéal pour la personne doit être le but ; et si tout le monde joue le jeu, on arrive assez vite à une machinerie qui tourne assez bien. À condition, toutefois, d'être assez nombreux pour accomplir le volume de travail à accomplir, ce qui n'est que trop rarement le cas (et qui semble être le cas de l'auteur).
(via Orangina Rouge)