Ça c'est secure !
(via Flouf)
La LICRA (association en théorie antiraciste), le "Printemps républicain" (association républicaniste identitaire, excroissance du PS en déroute) s'unissent à l'appel de la fachosphère pour faire interdire un colloque universitaire sur l'islamophobie. Si ça vous laisse un goût de vomi dans la bouche, c'est normal. Et si ça vous rappelle des souvenirs de trucs lus dans les livres d'Histoire, c'est normal aussi. L'ingérence des associations réactionnaires dans le travail universitaire n'a rien de neuf, il prend juste désormais des proportions assez inédites depuis plusieurs dizaines d'années.
Et, évidemment, Lyon 2 ayant la consistance politique d'une patate beaucoup trop cuite et la vocation politique d'une huitre, ils reculent. Cette université (prétendument "à gauche") n'arrive à suivre aucune ligne (5 présidences différentes depuis 10 ans, remarque, ça n'aide pas), et continue de s'aplatir devant Lyon 3, refuge de la droite dure qui, elle, tient sa ligne bien fièrement, aussi dégueulasse cette ligne soit-elle (Lyon 3 étant un peu le "repaire" des groupes fascistes qui fleurissent à Lyon). Quand ladite Université s'appelle "Jean Moulin", il y a de quoi rire jaune.
(via Riff)
"c'est pas pour rien que leur symbole est un âne, on dit «catalá burru» soit catalan = âne"
D'où les 20 000 pèlerins qui ont bravé les coups de matraque pour dire "non, nous on veut rester dans l'Espagne". je comprends mieux ^^
Attention, les séquences et photos de cet article peuvent être choquantes, on y voit, entre autres, du sang et des personnes inanimées. Le Figaro a un article "en direct" sur le sujet, moins éprouvant : http://www.lefigaro.fr/international/2017/10/02/01003-20171002LIVWWW00117-fusillade-las-vegas-en-direct-etats-unis-concert-attaque.php
Heureusement que l'autre ordure, désormais président de la première puissance mondiale, avait dit, au moment des attentats du Bataclan, que ça ne pouvait pas arriver aux USA grâce, en gros, au NRA. Ah ben la preuve hein.
Courage aux familles et aux victimes, on imagine malheureusement que trop bien l'horreur des moments d'après.
(mais ce n'est pas du terrorisme : le tireur est blanc)
(et dans ces instants choquants on se focalise souvent sur un détail insignifiant, incongru... dans la première vidéo moi c'est le mec qui marche tranquille, sa boisson à la main, debout, en s'éloignant pépère)
(via sebsauvage)
Vomir.
Et ce sont nos impôts qui payent des propos aussi immondes.
"En pleine réforme du Code du travail, ce numéro de Cash investigation a en tout cas atteint un record historique d’audience : plus de 3,8 millions de téléspectateurs ont suivi l’enquête."
Les salarié⋅e⋅s ne sont pas con⋅ne⋅s. Ils savent que l'ignoble montré dans ce reportage sera la réalité de demain pour elleux si ce n'est pas déjà le cas, généralisée et légale, grâce aux ordonnances Macron.
En Catalogne, les flics (en cagoule) saisissent les urnes. On rapporte de nombreuses violences policières, plus de 400 blessé⋅e⋅s durant la journée, la police qui ferme, de force et sans aucune base légale, des bureaux de vote, etc.
Ce n'est pas dans un pays qui n'a jamais connu la démocratie, d'un autre continent, ou à l'autre bout de l'Europe. C'est en Espagne. En ce moment.
(D'ailleurs, là, la police elle protège les citoyen⋅ne⋅s peut-être ? C'est pour leur bien, vraiment ? Et quelle est exactement la différence entre cette police et la police française au juste ? Mh ?)
"À Libération, par exemple, le débat a été tranché en faveur du comptage de la police, sur la foi d’un rapport concluant à « l’honnêteté des chiffres de la préfecture » comme le rappelle un récent éditorial."
"Devant ce nouveau chiffre « off » de la préfecture, la déontologie la plus élémentaire aurait requis de mentionner le caractère non officiel du comptage de la police, voire de s’interroger sur sa fiabilité et son objet. Mais décidément, le journalisme de préfecture a de beaux jours devant lui !"
Ils devraient vraiment changer le nom de ce journal d'ailleurs. "Collaboration", ça ment moins sur le contenu.
Bon, jusqu'à présent, l'orthographe inclusive des noms communs se passe bien ; tant que je suis sous Linux du moins, parce que le point médian sous Windows étant une tannée à trouver, je dois (les rares fois où je me retrouve sur cet OS que je peux décidément plus pifrer) utiliser le tiret, ce qui rend le tout moins joli, il faut avouer. Il y a encore quelques oublis, mais globalement ça tient la route et, surtout, a priori ça ne choque pas grand monde en définitive.
Maintenant, je vais essayer de passer à l'application de l'accord de proximité. C'est à dire que l'adjectif sera accordé au genre (mais pas au nombre) qui est le plus proche d'icelui.
Par exemple, avec cette règle, on n'écrira pas "les chevaux et la jument étaient parqués dans le pré" mais "les chevaux et la jument étaient parquées dans le pré". Même si ces équidés seraient mieux en liberté, mais ne chipotez pas.
Ce n'est pas gagné parce que autant modifier les noms communs pour être plus inclusif n'a pas réellement d'impact sur la structure de la phrase et, donc, des liens entre les mots, autant la règle de proximité modifie ce lien et demande donc une gymnastique mentale plus importante. La première tient presque de la "mémoire musculaire" par ailleurs.
Bref, à partir de maintenant, si vous voyez une "faute d'accord" ici, ce n'en est peut-être pas une ;)
Moi je l'utilise, mais juste pour pas qu'il se déverrouille dans ma poche par inadvertance donc bon :D
Mais c'est toujours bon à savoir.
La nana loupe sa correspondance aéroportée et reste ainsi coincée une nuit à l'aéroport. Du coup elle se met à danser, avec des gens de passage, des salarié⋅e⋅s, etc. plutôt que grogner toute la nuit.
Sympa ^^
Si même la CFE-CGC (qui, habituellement, signe tout ce qui traîne, même les prospectus dans leur boite aux lettres) appelle à la mobilisation générale, c'est que VRAIMENT ces ordonnances ne vont à PERSONNE et mettent tout le monde en péril.
(Allô, la CFDT ?)
Ni dieux, ni maîtres, ni héros.
Je me méfiais déjà du type (que je trouve d'une grande arrogance), mais là c'est bien acté.
Le 23 Septembre, c'est la journée internationale de la visibilité bisexuelle. Du coup je pose ça là parce que c'est pas mal fait ;)
(c'est aussi la marche pour la paix cette année)
Elle est morte, elle s'en servira pas. Et avec ce qu'on veut prendre il en restera largement assez pour toutes ces feignasses parasites qui vont hériter.
"Le fait qu’on puisse me confondre avec un journaliste n’est pas réjouissant pour l’état du journalisme aujourd’hui. Le fait que Christophe Barbier ait une carte de presse, non plus."
DEAD.
"Au regard du contexte français et européen, il faut prendre très au sérieux la possibilité que ces “idées” racistes, mais aussi nationalistes et autoritaires, se développent massivement et s’y attaquer dès maintenant. Bien sûr, on ne vit pas actuellement dans un régime fasciste en France. Même l’usage de plus en plus fréquent de procédures qui contournent les instances élues (49-3 ou ordonnances), ou encore l’intensification indéniable de la répression, ne suffisent pas, loin de là, à faire un régime fasciste. Cela ne veut pas dire pour autant que le fascisme n’est pas d’une certaine manière déjà là, attendant son heure dans l’ombre du néolibéralisme autoritaire."
N'oublions pas non plus de lutter contre l'autoritarisme "de gauche", qu'il soit à la sauce Valls ou Mélenchon. Car s'il faut choisir entre le fascisme ou le stalinisme, moi ça me va moyen quand même.
Pour la partie sur la faible forme du capitalisme à faire croitre la production et les profits, il y a un petit oubli. Auparavant, cette croissance se faisait au détriment de personnes qu'on ne voyait pas ou voulait pas voir (salarié⋅e⋅s à l'étranger, minorités, femmes, pauvres, etc.). Désormais cette croissance commence à se faire au détriment de ce qu'on appelle "la classe moyenne", les privilégiés (relatifs) d'hier. C'est la mécanique normale du capitalisme, qui tend à la destruction du capital mort (en gros, les infrastructures, par le biais de la guerre principalement). Oui, vous pensiez que les tensions internationales étaient le fruit du hasard ? Pas du tout, c'est le mécanisme normal et inéluctable du capitalisme. C'est à la fois le moment où il exprime toute sa puissance, mais aussi, paradoxalement, le moment où il est le plus "faible", c'est à dire que de plus en plus de personnes se disent qu'elles n'ont rien à tirer d'un tel système et qu'il faudrait en changer.
Mais le changer pour quoi ? Là est toute la question, et le fascisme est là pour faire croire aux personnes qu'elles peuvent changer ce système, tout en permettant ainsi au capitalisme de perdurer sous la pire de ses formes, c'est à dire sans aucune protection pour les exploité⋅e⋅s. C'est aussi contre ce leurre qu'il faut lutter.
"Puissiez-vous vivre à une époque intéressante"...
(via Riff)
"« Mon nom, La Première Plantation, est une référence aux plantations de canne à sucre (le rhum en est issu) dans les colonies françaises. Je cherche à retranscrire l'esprit colonial, un esprit à la cool, une époque où l'on savait recevoir. »
Je suis restée interdite, j'ai cru qu'il avait ajouté de la drogue dans l'un des cocktails, j'ai repris mes esprits et j'ai creusé. Peut-être avais-je mal entendu, finalement. Peut-être avait-il prononcé « l'esprit commercial » et que la chute de la pression atmosphérique dans l'avion avait eu raison de mon ouïe. Non. Il a persévéré. « C'était cool, la colonisation ? » me suis-je indignée. « Dans l'esprit, oui, carrément, ça représente une période sympathique, il y avait du travail à cette époque accueillante. » Je me suis offusquée : « et la partie esclaves, là-dedans ? ». « Ah, on a mis quelques photos dans les toilettes. » m'a-t-il rétorqué."
Le colonialisme "à la cool". Et une adresse à éviter.
1200 balles pour le nouvel iPhone.
Le pire n'est pas le prix, c'est tous les "il me le faut" qui pleuvent, qui montrent à quel point le consumérisme a de beaux jours devant lui. Apple n'est pas la seule entreprise à pratiquer des tarifs exorbitants (cf. le prix du Galaxy Note 8), mais c'est la seule à vendre le même matériel bien plus cher que ses concurrents, elle produit les objets où le prix de la marque est le plus cher.
Un téléphone au prix d'un SMIC. Et des SMICard⋅e⋅s qui veulent l'acheter, qui en ressentent le besoin. On a encore beaucoup de chemin à faire pour mettre fin à cette société.
Bonne initiative :)
Il faut aussi rappeler qu'intervenir à ce niveau, c'est déjà un peu tard malheureusement, les personnes sont déjà "formatées" et pas forcément intéressées. C'est dès enfant qu'il faut arrêter de dire qu'il y a des activités (que ce soit du jeu, du sport ou des métiers) "pour hommes" et des activités "pour femmes".
Il faut d'ailleurs rappeler que la programmation était considérés comme "un métier de femmes" à ses débuts.
L'informatique, et donc le jeu vidéo, doit énormément à Ada Lovelace (premier algorithme de l'Histoire), Grace Hopper (premier compilateur), Hedy Lamarr (sans qui nous n'aurions peut-être ni WiFi, ni Bluetooth aujourd'hui), Margaret Hamilton (sans qui l'être humain n'aurait pas marché sur la Lune), Karen Jones (prémices de l'intelligence artificielle et des algorithmes d'analyse de texte sur lesquels s'est basé Google à ses débuts), Adele Goldberg (pour la programmation orientée objet), Susan Kare (inventrice des icônes et des premières fonts), les plus de 9000 femmes qui travaillaient à casser le code d'Enigma et dont les travaux ont profité à toute la cryptographie, et tant d'autres...
Le genre n'empêche rien. Et ça s'apprend dès l'enfance.
C'est aussi pourquoi il faut ce genre d'initiatives, pour donner des modèles à tout le monde, car c'est bien comme ça que ça marche le mieux, quelque part.
Encore un nouvel exemple qu'un programme n'est pas neutre, et que le principe "d'Intelligence Artificielle" ne nous dépasse pas mais n'est qu'une image de ce que nous sommes ; que ce soit individuellement lorsqu'il s'agit d'un développement "hors sol" ou collectivement lorsqu'il s'agit de deep learning.
(via Sammy je crois)
Un site qui compare la situation actuelle avec celle prévue par les ordonnances Macron.
Le patronat est aux anges. Pas nous.
Et encore des propos bien gerbants de la part de Julian Assange.
Comme quoi on peut être une figure héroïque et une grosse ordure.
Ah, les systèmes automatiques... :D
(via Flouf)
Bien sûr que ça me fait hurler. La sédation profonde suffit.
Le respect de la volonté des personnes a des limites. Ne serait-ce qu'à partir du moment où on implique un tiers, pour commencer, et c'est le cas lorsqu'on parle de l'euthanasie ; ce tiers dont PERSONNE ne parle jamais, invisible, qu'on peut penser inexistant et qui, pourtant, est absolument nécessaire à l'acte.
La loi doit-elle à se plier à la volonté de chaque personne ? Non.
On n'est pas dans le cas de l'IVG où, de toute façon, une femme qui veut avorter se fera avorter, encourant de graves risques pour sa propre santé s'il n'y a pas d'environnement médical adéquat pour le faire : il y a un enjeu de santé publique, en plus des enjeux féministes fondamentaux d'appropriation, de disposition et de contrôle de son propre corps.
Là, quel que soit le choix, c'est la mort de la personne qui se trouve au bout du processus, donc l'arbitrage est radicalement différent. Le problème ne se situe donc pas au niveau du choix de la personne : elle mourra quoi qu'il arrive. Et au delà de la souffrance et de la détresse des personnes malades, qu'il faut évidemment entendre, et qui sont résolues par la sédation profonde, il y a d'autres enjeux, que j'ai déjà mentionné dans mon (vieux) billet sur le sujet.
L'euthanasie n'est pas qu'une question de choix personnel, c'est une question de société, qui implique la société, et qui associe chaque personne à chaque acte fait au nom de la société (la loi déterminant en grande partie ce point) : c'est le principe même de ce mode de vie. En centrant le débat uniquement sur les personnes malades et leur volonté (sentiment de légitimité renforcé par cette même société profondément individualiste) on oublie de prendre en compte le reste. Or c'est bien le reste qui détermine, précisément, la société que nous voulons : celle où la mort est acceptable ou voire même recommandée, ou une société où on se bat et investit pour que chaque personne puisse vivre correctement, de la meilleure façon possible, et si une des personnes a un problème, on cherche des solutions pour l'aider à vivre.
La loi Leonetti ne respecte pas "la volonté des malades" de manière absolue, oui, c'est vrai. Mais il n'y a pas que les malades qui ont voix au chapitre, et la loi Leonetti est un compromis entre la société qui se doit de donner les moyens, à mon sens, à tout le monde de vivre correctement quelles que soient ses conditions (et oui, il y a pour ainsi dire tout à faire en la matière), et les malades qui ressentent de grandes souffrances et détresses qu'on ne peut, en effet, humainement accepter.
Au contraire donc, c'est tout sauf hypocrite : on ne donne pas la mort, on aide une personne en souffrance, avec les moyens dont on dispose, parce que c'est le modèle de société qu'on entend défendre.
Personnellement, je ne veux pas d'une société où la mort est un moyen acceptable, qu'on puisse la choisir ou non ; la fin ne justifiant pas les moyens.
Les infrastructures de l'île de Saint-Martin sont quasiment toutes détruites.
Plusieurs morts. :(
Mouais non. C'est bon, on se démerde, dégagez.
Si vous voulez défiler, c'est dans les rangs, en accord avec l'organisation du cortège par l'intersyndicale, et c'est tout.
Et si vous voulez participer à la sécurisation des cortèges et de la manifestation, vous pouvez vous rapprocher de l'intersyndicale afin de faire partie du SO. C'est vrai qu'il y a un petit manque de volontaires ces derniers temps, en particulier depuis que les flics (en uniforme et en face) chargent et balancent des lacrymos et grenades sans véritable provocation. Le nombre de nouvelles têtes pour participer à la sécurité des défilés n'est pas en hausse, et c'est vrai que c'est un problème. Mais on n'a pas besoin de sauveurs autoproclamés, flics, inspirés par une idée d'une mission quasi-divine pour le régler.
(via Sammy)
Faites confiance à la police. Si si, c'est pour votre bien et votre sécurité.
Ils ont désormais, par la magie de l'état d'urgence permanent, le droit de porter leur arme même en dehors du service. Y compris lorsqu'ils vont se bourrer la gueule.
Mais c'est pour notre sécurité. Ne me demandez pas comment ça marche, c'est vraiment un truc d'énarque de trop haut niveau parce que moi, perso, je vois pas du tout en quoi. C'est même carrément l'inverse.
Oh, et : ACAB.
J'avais oublié cette anecdote.
En 1932, l'Australie a déclaré la guerre à des oiseaux.
Et l'a perdue.
(alors oui, ce sont des oiseaux qui font des gros œufs et qui courent vite, mais même)
"Pourquoi j'irai le 23 ? Pour l'instant [...] c'est la marche de la France Insoumise, point barre."
Ça résume bien ouais.
Après les câbles Patchsee, qui permet d'identifier en un seul coup d'œil où est branché un câble dans la baie de brassage, la "Patchbox".
C'est pas le même prix et j'ai pas eu l'occasion de tester, mais ça semble très intéressant. Si un câble est défectueux, il suffit de racheter une cassette (20€ la cassette quand même... mais si on compte le temps de maintenance dans le coût, finalement, ça revient pas cher).
Il semblerait que je ne l'ai jamais écrit, alors comme ça c'est fait.
"J'écouterai et commencerai à réfléchir à ce que propose la France Insoumise lorsqu'elle commencera à écouter et réfléchir à ce que disent et organisent des organisations qui ont un peu plus d'un an et demi d'existence."
Et ça commence par ne pas proposer des manifestations de son côté, sans consulter personne, lorsque les dates sont déjà prises par des mouvements nationaux amis.
Parce qu'à ne consulter personne, on se retrouve sans personne, ou "entre soi" façon secte. Mais je dis ça, moi, hein... Disons que ça n'a rien d'étonnant lorsque le vénéré leader est mitterrandiste, mais ça fait toujours chier de devoir dépenser de l'énergie pour contrer les (nombreux) témoins de Mélenchon qui viennent faire du racolage sur les pages d'organisation desdits mouvements amis. C'est pas comme s'il y avait pas assez de boulot à faire avec les ennemis, c'est vrai.
"Alors, tant qu’on est sur ce problème de qualificatifs, il faudrait noter que quand une équipe est constituée exclusivement d’hommes, elle est masculine. Elle n’est pas qu’équipe. Pourquoi ces messieurs seraient-ils Equipe de France et nous Equipe de France féminine ? Comme s’ils étaient seuls à représenter tout le peuple français, à importer, à marquer l’histoire. L’égalité passe aussi par là."
C'est vrai que j'avais jamais vraiment percuté. Je ne regarde pas le sport en dehors du rugby (tournoi des 6 nations, toujours, et quelques matchs du top 14) donc je n'y suis pas confronté sans cesse, mais ce qui est souligné dans l'article est très vrai.
Un nouveau petit caillou vers plus d'égalité : parler d'équipe de France (ou d'autre nationalité ou club) masculine.
(via Sammy)
Et même pire que ça : si les secours ont besoin d'accéder audit garage ?
Les voix carrossables ne sont pas qu'empruntées par les propriétaires se trouvant en face.
Je suis quand même sceptique sur les prix pratiqués par la FI pour son Université d'été. Les prix sont fonctions du revenu mensuel, très bien. Mais quand même...
Moins de 500€ de revenus : 15€ (soit plus de 3% du revenu, pour des gens qui n'ont déjà rien, et qui sont à l'euro près, ça fait très cher)
De 500 à 1000€ : 25€ (donc entre 2,5 et 5% du revenu)
De 1000 à 1500€ : 40€ (entre 2,6 et 4%)
De 1500 à 2000€ : 55€ (entre 2,75 et 3,7%)
De 2000 à 2500€ : 70€ (entre 2,8 et 3,5%)
De 2500 à 3000€ : 85€ (entre 2,8 et 3,4%)
Et ce sans compter le buffet du Samedi soir (rajouter entre 5 et 20€ selon vos revenus ; pour le même buffet donc).
Ça peut sembler proportionné comme prix (après tout, on tourne autour du même rapport), mais c'est oublier qu'il est plus facile pour quelqu'un touchant 3000€ de sortir 100€ de sa poche que 15€ pour quelqu'un touchant moins de 500 balles...
Qu'on ne s'y trompe pas, c'est très bien de faire des prix différenciés en fonction des revenus, mais si on souhaite rétablir un peu d'équilibre et de justice sociale tout en s'inquiétant de la situation "des gens", ce n'est pas une progression linéaire qu'il faut, mais plus de l'ordre de l'exponentiel : 5€ pour les personnes touchant moins de 500€ (ça fait 1%, comme la cotisation mensuelle de la plupart des syndicats), au moins 300€ pour une personne touchant plus de 3000€ (voir pourquoi pas un tarif de 10% directement pour ces revenus). Là, ça ressemble à quelque chose d'un peu plus populaire...
Cette grille de tarifs est étonnante pour un mouvement politique qui défend l'impôt progressif par ailleurs.
(non, je ne compte pas m'y rendre, j'ai vu quelqu'un soulever le problème sur un groupe FB)
OK. Ce jeu sort le 31 Août.
Mais dispo que sous Windows :'(
C'est passionnant. Il faut compter une petite demi-heure, mais si vous pensez que vous ne pouvez pas avoir confiance dans votre prochain... vous devriez réellement passer ces 30 minutes à jouer à cette simulation.
Faites moi confiance ;)
Un outils en ligne de commande pour créer du JSON. Ça peut être pratique pour l'interopérabilité entre plusieurs composants.
(vu sur Shaarlo)
Un outils pour déterminer la licence libre la plus adaptée à ce que vous voulez créer, que ce soit pour un logiciel ou une "œuvre de l'esprit".
(via je sais plus)
Il y a une question qui revient régulièrement et qui concerne un des symboles les plus répandus dans ce qu'on appelle "la gauche radicale et l'extrême gauche", tout particulièrement la gauche révolutionnaire, c'est celle du poing gauche levé. Que représente-t-il ? Pourquoi ?
Lorsqu'on voit le poing gauche levé, sur un drapeau ou dans une foule, il est souvent lié, inconsciemment ou non, à l'esprit de révolte, de colère, de solidarité.
Ce symbole trouve ses racines dans l'antifascisme, au début des années 30 ; il est en premier lieu une réaction au bras tendu fasciste. On retrouve sa première utilisation à la fin des années 20 (la plus vieille photo à ce jour date de 1924), au Parti Communiste Allemand, mais ce sont les manifestations liées au Front Populaire qui vont populariser le geste, en France puis en Espagne ‑ sans toutefois séduire les socialistes de ces pays. Tout en étant un symbole venant en "contrer" un autre, il n'est pas dénué de sens propre, et chaque chose à son importance.
Déjà, on lève le poing gauche, et non le droit : les fascistes lèvent le bras droit, c'est déjà un bon commencement pour vouloir lever le gauche, mais c'est surtout le bras du côté du cœur, symbole de l'amour, de l'ouverture, de la fraternité, de la solidarité.
On ferme le poing pour s'opposer à la main ouverte et tendue du salut fasciste, mais pas seulement : chaque doigt de la main est différent, pas un ne se ressemble, et chacun, pris individuellement, est fragile en soi. Pourtant, en les groupant, en les serrant, ils sont plus que la somme d'eux-même et deviennent un poing, fort, capable de lutter, et d'accomplir ce que les doigts seuls ne peuvent accomplir. Le groupe est plus que la somme de ses composantes et peut aller bien au delà de ce que les humains, individuellement, peuvent réaliser.
Ce symbole reste toutefois assez peu utilisé et se retrouve essentiellement lors de chants et autres rituels politiques de la gauche ; révolutionnaire, extrême ou radicale (toujours sans les socialistes donc). Pour un certain nombre, ce symbole, né à partir d'un autre, inspiré à partir de celui de l'ennemi, n'est pas "digne" d'être utilisé, pour d'autre il a un sens propre et son usage ne gêne pas. Dans tous les cas, la liberté est laissée aux personnes de lever le poing ou non, et ça c'est quand même vachement plus cool que d'être obligé de tendre le bras.
<3
Donc Mayer dénonce les suprémacistes blancs, Yohann Deniz (recordman du monde du 50 km marche) est au NPA, militant antifasciste, et PAB (Pierre-Ambroise Bosse, champion du monde de 800 mètres) soutient la FI.
En effet, de bons athlètes :p
Ah tiens, je note, je note.
Je mange rarement dehors parce que j'ai horreur des guêpes. Et un peu peur d'elles aussi, oui, et de globalement tous les insectes volants qui peuvent surgir de n'importe où. Saloperies.
(via Sammy)
Intéressant. M'enfin je rajouterai quelques petites choses.
Déjà, la pédagogie dans l'IT c'est bien, mais le flegme et l'autorité c'est pas mal aussi. Face à des gens qui ne veulent pas comprendre, la pédagogie ne sert à rien. Dire "j'ai ça qui est plus prioritaire pour telle raison, tu passes après" et "point." ça facilite pas mal la tâche aussi. À ne pas utiliser en premier recours, évidemment, mais, comme je le disais, certaines personnes ne veulent pas comprendre, alors ça sert à rien de vouloir leur expliquer ; pour elles, la manière de présenter les choses c'est "c'est comme ça, point". À noter que l'attitude "je veux rien comprendre" n'est pas perpétuelle, il faut donc rester ouvert à la reprise de la pédagogie.
L'inconvénient de cette méthode est qu'il faut le soutien de sa hiérarchie, et ce n'est pas toujours le cas (loin de là).
Ensuite sur la délégation : attention à ne pas déléguer uniquement les tâches qui font chier. Ce sont les premières qu'on a tendance à déléguer, mais il ne faut pas oublier que si elles nous font chier, elles doivent sans doute faire chier les autres. Il faut apprendre à déléguer, certes, mais à déléguer aussi les tâches qu'on a envie de faire, et prendre sa part de "sale boulot". La corvée est toujours plus acceptable lorsqu'elle est répartie et pas sur les épaules d'une seule personne.
Ensuite, la priorisation, c'est bien. Mais attention à ne pas tout mettre en "P1" voire à s'inventer des "P0" ou "P-1" et à tout mettre dedans. Sinon, évidemment, ça ne sert à rien. Attention aussi à se laisser de la "bande passante" pour débloquer les autres rapidement.
Enfin, lorsqu'on vient vous voir pour un problème/une tâche, il y a une manière très simple de prioriser :
Bien évidemment, là encore, sans hiérarchie en accord avec ce mode de fonctionnement, il y a de grandes chances de passer pour le vilain petit canard. Perso je m'en balance un peu, mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Et il ne faut pas non plus jouer avec les limites : l'accomplissement des tâches de manière à les faire dans le délai idéal pour la personne doit être le but ; et si tout le monde joue le jeu, on arrive assez vite à une machinerie qui tourne assez bien. À condition, toutefois, d'être assez nombreux pour accomplir le volume de travail à accomplir, ce qui n'est que trop rarement le cas (et qui semble être le cas de l'auteur).
(via Orangina Rouge)
"Faites attention à ce que vos enfants regardent sur Internet"
Oui, certes, mais ça va un peu au delà de ça en fait. L'eau bouillante, ça brûle, ça peut être très grave. Un enfant devrait savoir ça, non ?
C'est bien beau d'incriminer Youtube, mais il est techniquement impossible pour Youtube de vérifier le contenu de toutes les vidéos uploadées sur la plateforme et d'agir de manière à "protéger d'un risque". C'est non seulement techniquement impossible, mais c'est aussi éthiquement non souhaitable. Ce n'est pas là que se situe le problème, mais bien au niveau de l'éducation.
À partir du moment où un gamin sait faire bouillir de l'eau, il doit être au courant des dangers que ça implique, pour lui et pour les autres. Ça n'empêchera pas les accidents, évidemment, mais ça les réduit drastiquement.
Là ce sont des gamins impliqués, c'est tragique, mais il n'y a pas qu'eux qui le font, bien malheureusement. Et faut être incroyablement inconscient ou con pour faire ça. Peut-être.
Il y a une surenchère, non pas dans la stupidité, mais dans le sensationnel, qui est très clairement inquiétante. Le narcissisme induit par cette société individualiste pousse à ce genre de comportements, en promouvant comme exemple de notoriété ce genre de vidéos, sans aucun recul sur l'impact que cela peut avoir pour autrui. L'intérêt réside dans le nombre de vues que cela génèrera pour l'individu qui ira faire la "farce".
Plutôt que de pointer du doigt le symptôme et un opérateur impuissant dans les grandes largeurs, peut-être faudrait-il revenir à la source du problème. Pourquoi ces personnes ne pensent pas à ce que ça va faire à leur victime ?
Peut-être qu'une éducation qui remet au centre des préoccupations le groupe, le commun, l'impact de son attitude sur le reste du monde plutôt que l'idéologie libertarienne de l'individu tout puissant permettrait de mettre fin à ce genre d'attitudes dangereuses, plutôt que de dépenser de l'énergie, inutilement, à courir derrière le dernier truc à la mode en disant "attention c'est dangereux ne le faites pas" et avoir toujours un train de retard... et des mort⋅e⋅s d'avance.
(via Wolfy)
Cet outil est absolument génial.
Toutes les CVE/CPE/CWE à un seul endroit, filtrable, avec des alertes (bon, que du mail pour le moment, et quelle que soit la criticité).
Ça fait gagner un temps fou (surtout quand le vendeur d'un logiciel/matériel ne met pas à disposition un système d'alerte ""proactif"" genre RSS de base).
(via oros)
Hanouna et son armée personnelle de bons petits soldats écervelés...
"Horde" correspondrait peut-être mieux d'ailleurs.
Bref, une ordure à la tête d'une armée de cons.
(via Sammy)
Dommage qu'il n'y ait pas de coop en multijoueurs... ;)
Oh intéressant ça ! Comment sauvegarder un million de bases de données, tous les jours, avec un niveau de service acceptable ?
OVH y est confronté, et nous raconte comment ils s'y prennent. Je trouve ça super de partager ce genre d'expériences. Moi je peux pas :( mais je trouve ça super :)
(via sebsauvage)
"Derrière la vitrine de l’écologie, E. Druon fait complètement fi des problématiques sociales"
Et vomir encore un peu plus... Vous vous souvenez du film "Demain", ce film tant vanté, César du meilleur film documentaire, très optimiste, en mode "si tout le monde y met de la bonne volonté, on peut y arriver" et autres conneries qu'on voit circuler du genre "pour détruire le système, il faut créer un nouveau système sans lui"...
Et bien en creusant un peu, il s'avère que tout n'est pas vert, loin de là...
Donc je rappelle un peu les faits. On ne construit pas un système concurrent de celui actuel sans s'y confronter de manière frontale et violente. Le capitalisme a pour vocation de concerner l'ensemble des ressources disponibles. Toutes les ressources, car chaque ressource génère de la valeur.
Si vous construisez un "système" individuel à côté, totalement indépendant, vous pourrez vivre, en effet, mais uniquement si vous ne venez pas piétiner de trop sur ses platebandes. Si un capitaliste a besoin de votre terrain, il vous le prendra, s'il a besoin de main d'œuvre, il vous prendra.
Si vous résistez de trop, attendez vous à être confrontés aux premiers chiens de garde : la flicaille. Les ZAD à travers l'histoire sont un bon exemple de ce mécanisme.
Et si le "système" que vous construisez devient trop important et inspire bien trop la population, ce sera l'armée avec écrasement implacable : Commune de Paris, Guerre d'Algérie, etc.
Pour schématiser, il n'y a pas de solution pacifique pour la mort du capitalisme car le capitalisme utilisera la violence pour prendre ce qu'il veut, et que la non-violence qu'on nous vend (qui le vend, mh ?) sert uniquement à endormir les esprits : les mouvements "non-violents" ont réussi parce que d'autres mouvements, violents eux, prenaient l'ascendant sur la situation, et que l'histoire d'une défaite s'accepte bien mieux lorsqu'on dit qu'on a reculé devant les pacifiques.
Sauf que si c'était le cas, les hippies auraient tout gagné et on ne serait pas dans cette situation, et la Guerre d'Algérie, la Commune ou Mai 68 n'auraient rien changé.
C'est bien d'être optimiste, mais la naïveté n'amène qu'à des optimismes inutiles qui, paradoxalement, prétend lutter... sans lutter.
Je suis un grand optimiste par ailleurs : je suis sûr qu'à la fin on gagne.
Ah oui quand même... L'absurdité poussée dans ses retranchements.
Cette volonté de toute puissance des êtres humains, en appliquant des droits fantasques à la nature afin d'en tirer un bénéfice, n'a décidément pas de limites.
(via Keicho)
Article intéressant, qui rejoint, sur de nombreux points, ce que je dis par ailleurs (ce qui est sans doute pourquoi je le trouve intéressant du coup :p). Et ce sont des points qui s'appliquent à de nombreuses luttes par ailleurs.
Le véganisme est un combat idéologique, et ce n'est pas une insulte que de dire ça. Il s'agit d'un choix de société, et la seule question qui pourrait, légitimement, s'y opposer est : est-ce un choix de société viable, c'est à dire qui ne met pas en danger les êtres humains ou l'Humanité ? De toute évidence, oui, à quelques exceptions près (certaines maladies spécifiques et très rares, mais qui peuvent donc faire exception à la règle générale). Niveau reproduction, il est à noter que la question de l'absorption du zinc (empêché par les céréales, pour faire court) est un point à garder en tête, mais il n'est nullement un obstacle à un tel modèle de société (l'impact sur les capacités de reproduction est moindre que l'excès de graisses ou de sucre par exemple). Le zinc concerne aussi le système immunitaire, mais là encore, rien qui ne puisse être réglé avec une bonne éducation, et sans commune mesure avec d'autres éléments de notre société actuelle (la pollution atmosphérique au premier plan). En clair, sur le plan réellement scientifique, il n'y a rien qui, en l'état des connaissances actuelles, puisse empêcher un tel modèle de société ; juste des points sur lesquels faire attention, comme pour n'importe quel modèle de société. Pas besoin de pseudo-science et de conneries à base de "l'humain est herbivore". Et brûlez le "rapport Campbell" par pitié. Sérieux.
L'autre point c'est la culpabilisation des gens qui sont victimes d'oppressions, notamment les pauvres. Et par pauvre, j'entends "pauvre en argent et en temps". Garance l'explique très bien dans son article, donc je ne vais pas m'étendre sur le sujet, mais aller souffler dans les bronches de quelqu'un qui galère déjà tous les jours en venant lui expliquer comment vivre, du haut de ses propres privilèges, ça passe pas. Et c'est normal hein. Vouloir défendre la vie des animaux, c'est bien, mais il ne faut pas occulter la vie d'un autre animal qu'on a en face de nous : l'humain (ceci est un argument légèrement spéciste par ailleurs, mais j'assume).
Mais on voit de plus en plus d'articles et argumentaires d'une sorte de "véganisme matérialiste" très intéressants, vraiment bien construits. On en revient à ce que je disais au départ : il s'agit d'un choix de société, d'idéologies qui s'affrontent. Ce n'est pas mal, c'est même d'ailleurs assez sain à partir du moment où la démarche est honnête et méthodique. Beaucoup moins lorsqu'elle s'adonne uniquement à la passion des sentiments exaltés et exaltants. Bien évidemment, il y a toujours des moments où les sentiments prennent le pas sur la raison lorsqu'on milite (d'ailleurs, on ne militerait pas pour une cause si celle-ci nous laissait indifférent⋅e, c'est un peu le moteur de la démarche). Mais dans la démarche globale, dans la réflexion calme et analytique des choses, c'est une autre histoire.
Le Commonspoly, c'est comme le Monopoly, mais plutôt que de faire l'apologie du profit, le seul moyen de gagner, c'est que les joueurs coopèrent.
Et évidemment, vous pouvez imprimer le votre, les règles sont disponibles, ce jeu est... un bien commun ;)
Oooooh, Olitec ! On en avait un (le Speedcom V92 si je dis pas de connerie) !
Je connaissais pas du tout l'histoire tragique de l'entreprise. Triste.
(via sebsauvage)
"Cela m'agace un peu parce que je suis personnellement convaincue qu'il est souhaitable pour notre société d'aller vers la non violence éducative et de réfléchir aux rapports de domination des adultes sur les enfants. Mais je pense aussi qu'on peut construire cet idéal social sans imposer un dogme, sans distribuer des bons points aux "bons" parents, et stigmatiser les autres.
Et ce d'autant plus qu'on juge souvent les parents sans même se demander ce qu'ils vivent chaque jour, à quelles difficultés quotidiennes ils sont confrontés. Aujourd’hui on ne peut pas demander ce calme parfait aux parents. D'être prête à reprendre le boulot, prête à être à l'écoute de son enfant puis en même de temps cultiver des passions personnelles du sport à la culture, tout en ne dormant pas et en ne mangeant pas bien."
L'éducation, c'est compliqué. Et je crois que, globalement, chaque parent fait au mieux de ses propres capacités, ses propres attentes, et ses propres démons.
(via Sammy)
Framasoft héberge des shaarlis ! \o/
(j'étais totalement passé à côté)
"Alors, que s'est-il passé dans les rangs de l'Assemblée pour que la majorité revienne sur cet article qui mettait tout le monde d'accord? C'est sans doute précisément là que se trouve la réponse. En effet, Éric Coquerel (député de la France Insoumise), venait de prendre la parole pour approuver cet article. Cela a peut-être déstabilisé les députés LREM, plutôt habitués à être en opposition avec eux."
Bonjour, nous sommes des bœufs encore moins efficaces et plus sectaires que les précédents. Et profondément cons.
Il commence à me courir sérieusement sur le haricot lui.
Le 12 Juillet, il a fait un appel à la grève, la CGT a refusé, avec des arguments (genre on sait que le 12 Juillet, bah il y aura personne en fait si tu n'as pas travaillé en amont sur la date), et les "insoumis⋅e⋅s" en ont mis plein la gueule à la CGT.
Le 12 Septembre, il y a un appel unitaire (alors, pas encore tout à fait unitaire mais c'est le but, vous savez comment ça marche, vous) à la grève. Que fait Môssieur Mélenchon ? Soutient-il le mouvement et appelle-t-il ses fans à rallier le mouvement ? Non.
Il appelle à une manifestation un Samedi, la semaine d'après. On était à 2 doigts qu'il la propose le week-end de la fête de l'Huma et qu'il gueule après les communistes pour ne pas être venus...
L'union ça ne marche pas comme ça, Môssieur Mélenchon, et on ne se laissera pas truster parce que vous ne savez pas analyser d'où venaient vos 7 millions de voix et pourquoi.
Là ça concerne Javascript mais ça concerne tous les langages.
Le fait est qu'on écrit du code sur la base d'un code existant, et que pour être efficace il faut pouvoir comprendre ce code existant rapidement.
Écrire du code, ce n'est pas la partie la plus longue, il n'y a pas de raison d'utiliser du code court là où il rend le code obscur.
Tant que vous n'imprimez pas votre code sur papier, il n'y a pas vraiment de raison d'utiliser les raccourcis de code à outrance : mieux vaut le faire dans des cas bien identifiés, où la structure du reste permettra de le comprendre plutôt rapidement.
L'hypocrisie de ouf.
"perso je suce mes potes pour les dépanner, ya rien de gay du tout dans l’acte hein"
"Oué tant que tu l’embrasses pas et que tu lui touche pas les couilles ça va, faut pas que y est d’amour ou de petites affections qui te feraient passer pour une lopette"
Alors bon, non, soyons clairs : c'est un acte homosexuel. Mais ce n'est pas sale.
(c'est pas parce que c'est des potes qu'il faut pas se protéger non plus hein !)
"This is no ordinary Metal. This is Valyrian steel !"
Maryam Mirzakhani, la première (et seule) femme à avoir reçu la médaille Fields, qui est la plus haute distinction dans le domaine des mathématiques, est décédée d'un cancer du sein aujourd'hui.
Ses champs de recherche concernaient principalement la géométrie, notamment en rapport avec la théorie du chaos et les systèmes dynamiques (c'est, grosso modo, ce à quoi vous pensez : l'étude d'un système où plusieurs composants interagissent entre eux et s'influençant les uns les autres). Ne comptez pas sur moi pour expliquer plus spécifiquement ses travaux, je n'ai jamais été très bon en géométrie...
Elle a été récompensée parce qu'elle a réussi là où les autres pensaient qu'il était impossible d'étudier directement de tels systèmes.
Lors de la remise de sa médaille Fields, l'Union Mathématique Internationale concluait par ces mots sa publication de presse : "L'espace des modules est un monde où de nombreux territoires attendent d'être découverts. Mirzakhani est destinée à rester la leader de ces explorations qui continuent."
La vie en aura décidé autrement, et ce satané crabe nous ôte une grande scientifique.
Les flics empoisonnent l'eau, la nourriture et gazent les personnes sans aucune provocation. ACAB.
"Les associations ont constaté une accalmie depuis la conférence de presse début juin sur les violences, le communiqué du Défenseur des droits Jacques Toubon, qui a dénoncé le 14 juin «des atteintes aux droits fondamentaux d’une exceptionnelle gravité», et la décision du tribunal administratif. Accalmie toute relative. «Ce qui ne s’arrête pas, ce sont les gaz lacrymogènes sur les gens», raconte Yolaine, bénévole à Salam. «En fin de semaine dernière, un homme a été imbibé de gaz. Au point qu’il avait les cheveux brûlés. J’en ai soigné cinq hier, et trois avant-hier. Ils les aspergent même quand ils dorment.»"
Si, comme moi, vous produisez un grand nombre de scripts shell, alors ceci est un outils qui devrait vous être extrêmement utile.
Je l'utilise depuis un bon moment maintenant, et c'est vraiment utile pour produire des scripts qui tiennent la route et beaucoup moins sensibles aux bugs à la con.
C'est facilement intégrable dans un IDE classique qui gère les macros par exemple.
"Management par objectif"
"CDI par projet"
Des fachos essayent de démontrer que la traversée Tunisie-Italie (enfin, Italie-Tunisie pour le coup) est facile en canot pneumatique et... manquent de se noyer.
Ah, s'ils n'existaient pas... bon, faudrait pas les inventer, mais qu'est-ce qu'ils peuvent être profondément cons quand même...
Et eux ont survécu. Comme quoi, il n'y a pas de justice.
(via Flouf)
(pan, sur le bec : l'article date de 2014)
"Trust me, i'm an engineer"
(la chaîne de la vidéo précédente)
Le mépris. Le simulacre de démocratie "en marche".
Je pose ça là.
C'est important de respecter les traditions.
ACAB.
Ah bah bien....
"Les salariés préfèrent ne pas tout dire à leur chef. 87% d'entre eux pensent qu'il ne faut pas parler de ses problèmes personnels avec son chef [...]"
Globalement, mieux vaut ne pas parler de sa vie privée à sa hiérarchie. Parler des problèmes peut les pousser à vous licencier ou vous mettre de côté, et les bonnes nouvelles peuvent aussi vous être préjudiciables : vous passez de superbes vacances, avez acheté une maison, faites refaire votre intérieur ? Vous n'avez pas besoin d'augmentation, par exemple.
Même si c'est illégal, ce genre d'information peut influencer inconsciemment sur une décision.
Il y a un siècle, jour pour jour, Aouda Abou Tayi et Thomas Edward Lawrence, dit Lawrence d'Arabie, entraient dans Aqaba, ce qui déverrouillera la situation pour les britanniques et permettra l'accès au cœur de l'Empire Ottoman, réalisant ainsi un tournant important de la Première Guerre Mondiale.
Mais cette bataille, avec l'assistance déterminante des bédouins à la bataille britannique, c'est aussi un symbole de la volonté d'une Syrie libre, que les accords secrets de Sykes-Picot empêcheront. Aujourd'hui encore, ce rêve semble bien lointain.
Un taxi conserve la CB d'une femme, verrouille le véhicule et commence à rouler sans son consentement, et ce qu'on retient c'est qu'elle l'aurait mordu ?
D'ailleurs, est-ce que, pour vous aussi, les taxis ont toujours leur terminal de CB "en panne" ? Ça a l'air super fragile ces machins, mh ?
"Vous avez 6 bonnes réponses sur 8!
OK, vous n'êtes pas le champion de la visualisation des très grands nombres mais c'est loin d'être catastrophique, surtout quand on sait que l'espèce humaine tout entière est vraiment très mauvaise dans le domaine."
Ouais, alors, c'est parce que je suis nul en géographie, pas en visualisation des très grands nombres. :c
Le FN, c'est quand même le niveau au dessus niveau triche et manipulation quand même.
:)
Merde :'(
Survivante de la Shoah, durant laquelle elle perdra ses parents et son frère, elle témoignera de cette horreur (la vidéo est, encore aujourd'hui, assez éprouvante).
Pendant la guerre d'Algérie, alors qu'elle occupe un poste au ministère de la justice, elle fait procéder au transfert de prisonnières algériennes en France pour les arracher aux horreurs qu'elles subissent sur place.
En tant que ministre de la santé, elle fera voter la loi sur l'IVG et la dépénalisation de l'avortement sur un principe simple : on n'empêchera pas une femme qui veut avorter de le faire. Donc autant que ce soit fait dans des conditions sanitaires qui ne les mettent pas en danger. Ce principe, pourtant pragmatique, est trop peu présent dans la réflexion politique, encore aujourd'hui. Et pour cette position, elle devra affronter un torrent de haine immonde, qui continuera bien après le vote de la loi.
Bien sûr, c'était une femme de droite ; dernièrement, elle avait apporté son soutien à Sarkozy et appelé à voter "oui" au référendum sur la constitution européenne. Mais elle rendait clairement la droite respectable, contrairement à énormément d'autres, dont Sarkozy ; elle était de cette trempe avec laquelle on peut ne pas être d'accord mais tout de même avancer ensemble, même si elle semblait avoir, un temps, pris position contre le mariage pour tous. En 1988 elle avait déclaré : "entre un Front National et un socialiste, je voterai pour un socialiste".
Elle sera reçue à l'Académie Française en 2010. Sur son épée d'Immortelle est gravé son numéro de matricule de déportée : 78651.
Si le parcours de sa vie impose l'humilité, sa façon de mener son action politique mérite le respect.
Merci, Madame.
So true.
(par contre, on écrit "haut lieu" quand on parle de la direction, pas "au lieu" :p) (en revanche, on écrit bien qu'ils prennent des décisions "au lieu" de réfléchir)
Je vous laisse, j'ai un programme d'entraînement spatial à suivre.
Je vais commencer par celui de Simone tiens :p
Je pose ça là.
"Le couple avait imaginé un scénario dans lequel elle devait tirer sur son compagnon au niveau de la poitrine. En guise de protection, ce dernier avait opté pour un simple livre, pensant que l'objet arrêterait la balle."
Mais qu'est-ce qui passe par la tête de ces gens, sérieusement ? En dehors d'une balle, j'entends.
Quand la Fédération du jeu de rôle Grandeur Nature aide les forces de l'ordre à se militariser... :/
Cher Monsieur De Niro,
En effet, vous ne pourrez pas donner ces 100 000 dollars, car vous avez raison : les vaccins ne sont pas sans danger.
Un vaccin est un acte médical, et comme tout acte médical, il comporte des risques. Un vaccin est accompagné de possibles effets secondaires, mais tous ces effets secondaires sont bien moins graves et beaucoup moins fréquents que les maladies contre lesquelles ces vaccins protègent. Et de très très très loin.
Monsieur De Niro, votre fils est atteint d'autisme, et vous pensez que cette maladie est liée au vaccin ROR qui lui a été injecté. J'adore vos films et votre talent d'acteur, malheureusement cela ne peut en rien contrebalancer plus de 15 années d'études scientifiques sur l'absence de lien entre autisme et vaccination ROR. Le CDC lui même rappelle, depuis 2012, qu'il n'existe aucun lien entre l'autisme et la vaccin que vous incriminez. Et ce n'est pas faute d'avoir beaucoup beaucoup beaucoup cherché. La seule étude qui en faisait état était celle d'un charlatan pour vendre des livres anti-vaccination, étude qui a été invalidée entièrement et méthodiquement, sans aucun doute possible.
La maladie et le handicap d'un enfant sont souvent des drames et des choses lourdes à porter, et il est naturel de vouloir trouver un responsable à cet état. On en voudrait au monde entier pour être à ce point impuissant face à la situation de "la chair de sa chair". Mais ce n'est pas une raison pour mettre tout le monde en danger.
Alors, Monsieur De Niro, de grâce, gardez votre argent, et renseignez vous : réellement, scientifiquement, avec méthode. Car c'est la seule démarche qui peut nous éloigner de l'influence de la peur, et qui peut apporter un réel débat public efficace.
Oh yeah !
Plus rien n'empêche le gouvernement d'ouvrir ce droit désormais.
Aller, hop ! "En marche" comme ils disent. Et mettre fin à une inégalité avant l'été c'est quand même plus important que flinguer le code du travail, alors hop !
Merci la police !
ACAB
Alors, évidemment, on réprime difficilement une sorte de satisfaction à voir ce type viré de l’entreprise qu’il a créée. Même si on sait que ceux qui l’ont mis dehors - parmi lesquels on compte Goldman Sachs - sont sans doute guère plus recommandables. C’est vrai que tant que les affaires n’étaient pas menacées, ils ne trouvaient rien à redire à la violence de Kalanick. C’est quand il se mis à craindre pour leur argent, qu’ils ont trouvé moyennes les méthode de Kalanick. C’est devenu inutile, que Kalanick a été viré.
C'est bien là tout le nerf de la guerre : ces gens là ne bougent que lorsqu'on s'attaque à leur pognon. Prenons leur le pognon !
Voilà voilà.
(via Riff)
Prendre une question dans un sens différent permet parfois d'en révéler toute l'horreur.
"Il la préfère morte plutôt que libre."