Oh, je pose ça là. Comme ça.
Le slogan de la CFDT c'est "s'engager pour chacun, agir pour tous".
Ils ont effacé la fin du slogan parce que c'était trop grillé, mais les actions confirment ce qu'on savait déjà.
La CFDT, c'est "s'engager pour chacun, agir pour tous les patrons".
(comme en l'occurrence ils sont minoritaires, il va y avoir dénonciation de ce qui a été signé, mais quand même)
Monsieur Poulpe est une ordure. Vous le saviez déjà ? Bah pour 2018 il compte pas changer.
Et une raison de plus de se méfier des "Je suis Charlie". S'il en fallait encore une.
La version 57.0.4 de Firefox, qui vient de sortir, intègre des systèmes permettant de limiter la portée de Meltdown et Spectre. Ce n'est pas une protection absolue, mais ça permet d'atténuer drastiquement la portée d'une attaque.
Le papier complet se trouve ici. En gros, ils dégradent la précision donnée entre deux intervalles de temps (à la base des attaques) et désactivent par défaut une fonctionnalité de buffer partagé.
Du coup, vous devriez vraiment installer cette nouvelle version et utiliser Firefox.
Les 2 failles de sécurité Spectre et Meltdown expliquées très simplement.
Pour résumer :
Pour se protéger de Meltdown, mettez à jour votre système (le patch/mise à jour est déjà disponible pour Windows 10, Mac OS et la plupart des distribution Linux ou BSD, pour Windows 7 et 8 il faudra attendre Mardi prochain a priori).
Pour se protéger de Spectre.... C'est plus compliqué, beaucoup plus compliqué. En réalité c'est impossible mais on peut déjà limiter l'exposition à la menace.
Déjà, n'installez que les applications strictement nécessaires et provenant de sources fiables (excluons telecharger.com, 01net et sourceforge des sources fiables puisque ces sites incluent de PUP dans les exécutables, privilégiez le site de l'éditeur ou [https://ninite.com/]). Pareil pour les téléphones par ailleurs.
Ensuite, ayez toujours un antivirus à jour (autre que celui fournit par Microsoft, privilégiez plutôt Bitdefender, Avast ou Trendmicro par exemple) (même si actuellement il n'y a qu'Avast qui soit compatible avec le patch pour Windows 10).
Un simple javascript permet d'exploiter Spectre ! Bloquez Javascript partout et activez le "à la main". Pour cela vous pouvez désactiver complètement javascript sur votre navigateur (compliqué de bien naviguer à l'heure de l'HTML5 du coup) ou l'autoriser au coup par coup grâce à des extensions de votre navigateur, comme Noscript par exemple ou encore uMatrix (je donne les liens pour Firefox, parce que vous devriez vraiment n'utiliser que Firefox, mais ces extensions existent aussi pour Chrome) (bannissez IE et Edge).
Une autre bonne pratique, mais qui est un peu contraignante, revient à lancer le moins d'applications/sites possibles en même temps (ça, ça va être mon grand drame). Vous n'utilisez pas une application ? Fermez la (et espérez que l'OS fasse bien son job et clean la mémoire). Après, encore une fois, Spectre ne peut être utilisé que pour des usages ciblés... jusqu'à ce que quelqu'un ait l'opportunité d'exploiter Spectre et les capacités de faire des traitements de masse avec les résultats.
Bien évidemment, changez vos mots de passe régulièrement. En ouvrant uniquement l'application et le site nécessaire pour le faire à chaque fois, idéalement.
Et enfin... Prévoyez de mettre de côté pour acheter une nouvelle carte-mère + CPU bientôt. Enfin, "bientôt"... J'espère...
La différence entre Rabbi Jacob et tous les films récents de comédie avec Christian Clavier ?
Alors que les récentes comédies chouinent sur le "on ne peut plus rien dire", la différence reste fondamentale, et je l'ai déjà abordé moult fois : la question de et d'avec qui on rit.
Avec Christian Clavier et ses acolytes, on rit des étrangers, des différences, avec Louis de Funès (du moins dans Rabbi Jacob) on rit des antisémites et des racistes. Et les deux formes d'humour ne sont pas équivalentes.
Une analyse et critique intéressante d'un monument du cinéma français.
Une analyse très intéressante de Star Wars 8 (avec masse de spoils).
Et s'il n'y avait pas Saint Laurent, la boutique aurait fermé de toute façon, en foutant dehors 120 salarié⋅e⋅s parce que "colette ne peut exister sans Colette".
L'ego de Colette vaut donc plus que 120 personnes.
Et on se demande encore pourquoi on veut socialiser les moyens de production... Bah justement pour ne pas tomber, entre autres maux, dans ces décisions dégueulasses, cette aliénation non plus simplement à une production, mais à l'ego sans bornes de certaines personnes.
(en plus, c'est vrai, c'est le milieu de la mode, c'est encore plus pourri que le reste)
Oh bah c'est étonnant du JDD dites donc ! (non)
Han l'appel à la censure ! :o
Je déconne, ce n'est pas de la censure : personne ne veut fermer son site, juste arrêter de faire de la pub à des conneries qui sont diffusées sans la moindre vérification.
Bref, en attendant qu'on arrête de faire de la pub à ce "guignol" (c'est pas moi qui l'ai dit, je reprends juste le terme dans un soucis de cohérence), je me dis qu'à chaque fois que je parlerais du Lollandais & cie, j'allais aussi partager un lien qui contrebalance ces bouffonneries (ça c'est de moi).
Là, par exemple, des élèves de CM2 font mieux que le Lollandais : https://www.youtube.com/watch?v=8xOn_ChBHCw
(comme quoi, l'école est capable de faire des trucs bien, hein ?)
Un très bon article analysant la masculinité dans le dernier Star Wars. Attention gros spoilers, et dès le début de l'article.
Et sans doute ce qui me fait beaucoup aimer ce film, sans en avoir vraiment conscience jusque là.
(via S.)
La photographie comme moyen d'expression de malades psy, mais pas comme thérapie ; pour pouvoir communiquer, un peu, leur façon de percevoir le monde, et battre en brèche, un peu, l'indifférence et le rejet.
(via Sammy)
Ah bah quelle ordure. Il a bien lu Orwell lui... et il a choisit son côté.
Bon du coup, nouveau dictionnaire :
transgenre = non-cisgenre
fœtus = larve d'humain
diversité = pluralité
vulnérable = trumpique
droit = loi
fondé sur la science = non fondé sur la religion
fondé sur les faits = non fondé sur l'imaginaire
Non ?
(via Sammy)
À quoi ça sert le syndicalisme ?
Bah, à ça.
Je me demande...
Si on arrêtait de foutre les journalistes dans des statuts de précaires et qu'on leur donnait un vrai statut protecteur, qui leur permette d'avoir le temps de bien faire leur boulot, on aurait peut-être plus de Lucet et moins de Delahousse, non ?
Moi j'dis, faudrait tenter, pour voir.
Oh, et d'ailleurs, on ferait bien d'éliminer la précarité pour tout le monde, tant qu'à faire.
Une analyse intéressante (mais que je ne partage pas, ou du moins pas totalement).
Ah bah finalement je suis peut-être dans le mauvais pays ^^
Bon. Même si je n'ai malheureusement eu le temps que de le voir 35 fois, je vais quand même en parler.
Bon, évidemment, il y a plein de spoilers, donc si vous ne l'avez pas vu, arrêtez de lire ici.
.
.
.
.
.
.
Non, sérieusement, n'allez pas plus loin si vous ne l'avez pas vu.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Bon. Déjà il faut savoir, si ce n'était pas déjà le cas, que Star Wars est un de mes univers de fiction préféré. Avec Le Seigneur des Anneaux, Star Trek, l'Honorverse, Fondation, Battlestar Galactica et Halo. Il y a très peu de chances que je n'aime pas une production Star Wars, que ce soit un jeu, un film ou une série. Bon déjà, éliminons les considérations classiques : la réalisation, la musique, le jeu d'acteurs, etc. tout ça est excellent. Point.
Bon, donc, évidemment, j'ai aimé. Déjà parce que les personnages de Rey et Finn. Non, il n'y a pas de verbe à cette phrase, c'est normal.
La chose étrange avec ce nouvel épisode, c'est qu'après le visionnage, j'étais un peu paumé. Je ne savais pas quoi en penser réellement, pas sûr de ce que j'avais vu, de ses implications. Puis en y réfléchissant (et en le revoyant 34 fois), j'ai adoré.
Il faut peut-être ici que je rappelle ma vision de ce que devient Star Wars. En entrant dans la salle, je ne savais pas à quoi m'attendre et je n'avais pas réellement d'attente. Enfin, c'est ce que je pensais, mais c'était un leurre à moi même.
Bien évidemment, je voulais des combats spatiaux, l'Alliance Rebelle, pardon, la Résistance qui a du mal à tenir tête à l'Empire, pardon, le Premier Ordre mais qui y arrive quand même, des sabres laser, la maîtrise de la Force, des moments rigolos, des moments dramatiques, un équilibre fragile mais bien dosé entre les deux (là où se plante l'Épisode 1 dans les grandes largeurs d'ailleurs, et c'est pour ça que tout le monde déteste Jar-Jar Binks au final), la Lumière contre l'Obscurité, etc.
Mais au fond, quelque part, ce que j'attendais, c'était un Épisode 5 sauce 2017. C'est là que mon attente fût trompée, mais que, surtout, je me trompais sur ce que je devais attendre (c'est d'ailleurs exactement ce que dirai un converti, et peut-être que c'est ce qu'il s'est passé d'ailleurs, on ne voit que l'aliénation des autres, pas vrai ?). Pour le coup, c'est d'ailleurs salvateur : à attendre une redite à chaque nouveau film, on part pour des séries de films en copié/collé et qui marchent toujours (chez Disney on a par exemple la franchise "Pirates des Caraïbes" sur ce modèle). Là c'est clairement pas le cas. Et s'il m'a fallu un peu de temps à en prendre conscience, il faut dire que quand même.... bah c'est grave chouette.
Déjà, l'évolution des personnages est hyper intéressante. On nous vendait Poe Dameron comme un excellent pilote dans l'Épisode 7 sans vraiment le voir à l'œuvre... et bah là, la vache ! Ce n'est clairement pas un titre volé (mais ça vaut pas le pilotage de Chewie avec le Faucon Millenium) ! La brutalité du côté obscur de Rey est palpable, alors même qu'elle garde foi, tout au long du film, dans le côté lumineux et qu'on a l'impression que rien ne pourra la dévier de ce chemin... Elle ne se démonte pas, elle a un objectif, elle le poursuit. Et elle réussit. Je ne sais pas ce qu'elle fera dans l'Épisode 9 mais j'ai hâte de voir ça. Et de voir ce que le côté obscur aura comme effet sur elle... Parce qu'elle me semble impossible à corrompre alors que personne n'est insensible au côté obscur.
Leia... Leia ! On la savait sensible à la Force, mais là elle a passé le stade supérieur quand même. Une bulle de stase et une télékinésie en même temps, c'est... chaud. Après, c'est une Skywalker, la Force est puissante dans cette famille, mais à ce point... Bon, après, elle sombre dans le coma, OK, ça la laisse pas indemne et elle passe tout près de la mort. Mais quand même, elle a dû s'entrainer à un moment quand même, non ?
Finn... Mon préféré :p Le fils de Mace Windu (ouais, je vous spoile le lien de parenté, mais je suis prêt à prendre les paris) (oh, et c'est lui, le vrai "réveil de la Force" en fait, ayé, j'ai pigé). Mon seul regret c'est qu'il tue Phasma si rapidement. J'aurai bien aimé la voir plus à l'œuvre, qu'on sente vraiment le danger qu'elle représente. Là, on en a pas vraiment idée, c'est dommage. Mais qu'il la tue grâce à la même arme que TR8T0R, ça a un petit côté ironique. Et sa petite virée (inutile au Finn-al) avec Rose (nouveau personnage à suivre d'ailleurs) montre assez le côté futile de certaines opérations qui peuvent paraître héroïques. Ce n'est pas parce qu'on se conduit en héros qu'on fait quelque chose d'utile, y compris pour la cause qu'on défend.
Et puis Luke... Luke. Il parle des Jedis, de leur propension à se croire supérieurs, que c'est ce qui les a détruit, et qu'il y a succombé aussi, un instant seulement, mais l'instant qui fera basculer son apprenti définitivement. Et il devient lui même une légende, reprend une dernière fois le sabre laser et met toutes ses forces dans son dernier (non) combat, créant non pas une nouvelle génération de Jedis, mais l'étincelle de la Résistance. D'ailleurs c'est vachement pratique cette projection hyperspatiale chez les Jedis. Bon, ça le tue (ou alors il est en paix) aussi donc bon...
Comment, je n'ai pas parlé des méchants ? Bah... Bon, commençons par Snoke :
AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH !
Sérieusement, je n'ai pas vu sa mort venir à lui. L'élève dépassant le maître de façon... inattendue et subtile... Pour le coup, j'étais scotché. C'est un peu sa façon de tuer, d'ailleurs, à Kylo Ren : par surprise, au moment où on pense qu'il bascule (que ce soit du côté de la Lumière lorsqu'il tue Han Solo, ou du côté Obscur lorsqu'il s'agit de Snoke). Rey ferait mieux d'éviter d'essayer de le convertir et de le tuer à vue la prochaine fois.
Après, j'ai un peu de mal à me dire que Kylo Ren sera le méchant final, le grand méchant de l'Épisode 9... Son visage est trop "choupi" pour croire qu'il est du côté obscur... À moins qu'il remette un masque, du coup.
Bon, et il y a un truc qui m'a chiffonné : le croiseur de la Résistance à travers le vaisseau de Snoke = boum big badaboum. Mais si c'est si efficace, faites ça tout le temps ! Foutez des moteurs PRL dans l'espace avec un petit module de commande et envoyez les sur les vaisseaux du Premier Ordre et voilà ! Ils n'ont pas de boucliers de toute façon ! À moins que du coup ce ne soit une manœuvre extrêmement difficile, voire impossible, à réaliser mais dans ce cas là il faut le dire quoi. On voit Poe à ce moment là qui contredit un mec de la Résistance sur le fait que la vice-amiral Holdo fuit, il pourrait dire genre "non, elle tente l'impossible", une connerie du genre...
En revanche, merci pour le clin d'œil sur la planète avec la mine. "It's salt" là où on pourrait penser que c'est de la neige, comme sur Hoth au début de l'Épisode 5 : GG.
Bref, la tournure que prend Star Wars est surprenante, mais c'est là que ça devient intéressant. On se retrouve dans la même position que la Résistance au final : OK, tout est démoli, tout ce qu'on pensait comme allant de soi n'est plus si évident, tout ce qu'on connaissait de l'ancien monde n'est plus et ne sera plus. OK. Bien. Et maintenant ?
Encore une fois, l'analyse du parallèle entre la stratégie de Disney et l'histoire du film n'est pas sans intérêt.
Je ne dirai pas que c'est le meilleur Star Wars. Mais c'est un très très bon cru.
Bon, il faut encore que je le vois 7 ou 8 fois pour vraiment me faire une idée plus précise.
"Il n'existe pas de monde virtuel. Tout ce qui se passe en ligne se passe dans la "vraie vie"."
Une conférence intéressante sur le (cyber-)harcèlement.
(je connais pas Marion Seclin)
Pour casser le droit de grève, H. Reinier (avec la complicité de la SNCF) envoie des intérimaires protégés par la police. C'est explicitement interdit par la Loi, mais les médias ne parlent que des poubelles qui débordent et des voyageurs mécontents.
9,98€ de l'heure, avec une prime repas de 1,9€, pour commencer à 4h du matin et en plus des affectations qui peuvent changer à la dernière minute... Et le problème ce sont les personnes qui font grève, sérieusement ?
Je pose ça là.
Ah tiens, sous le coude, je vais y jeter un œil.
Beh en plus même au delà de ça, c'est quelque chose de vital en réalité, et sur bien des aspects.
On a naturellement tendance à ne pas vouloir toucher à quelque chose qui marche. Le cœur des algorithmes bancaires, de livraison, de logistique routière, de fret, de production d'usine, de régulation de trafic aérien est (ou a été) intouché depuis des dizaines d'années. Pour ces composants extrêmement critiques de notre société moderne, il se trouve que, en gros, plus personne ne sait comment ça marche.
Alors on a fait comme on pouvait, on a foutu ces composants dans des VMs, qu'on a encapsulé dans un sous-réseau particulier, avec un WAF, des proxys logiciels (pour les dates notamment) et du monitoring de partout, bref, on a patché tout le bordel, avec des rustines, et tout le monde prie pour que ça tienne. C'est ce que j'ai déjà vu pour les principales chaînes de production d'une grosse entreprise industrielle : le logiciel cœur de la production qui tourne sur une machine physique sous Windows 95, qu'il ne faut absolument pas éteindre, dont l'unique développeur encore vivant n'a plus aucune idée de comment il a fait et est en retraite depuis 10 ans et n'acceptera aucune somme d'argent pour aider. La mission étant de faire passer cette machine sous Windows Vista. Bisous. (c'est environ là que j'ai décidé que ma carrière professionnelle ne tournerait pas autour des produits Microsoft)
Puis plus on avançait technologiquement, plus l'idée de la qualité et pérennité de ce qui était produit devenait importante. Et ça, c'est comme la sécurité : lorsque tu commences à tirer le fil, tu te rends compte que la pelote c'est toute l'entreprise... La fiabilité et la disponibilité sont des conditions désormais nécessaires à toute nouvelle production. Si Amazon Web Services, par exemple, a si bien marché, c'est parce qu'ils proposent de la disponibilité à cinq 9 ou neuf 9, à des prix défiant toute concurrence, parce qu'ils maîtrisent de bout en bout leur production et sont capables de l'analyser et de modifier n'importe quelle couche, sur des volumes gigantesques. Ce n'est pas pour rien que ces "tests par le chaos" viennent de là.
Il y a un réel besoin de fiabiliser son infrastructure, qu'elle soit physique ou numérique, qu'il n'y avait pas forcément, en matière numérique du moins, il y a 30 ou 40 ans. Ça c'est l'ancien monde.
L'idée d'envisager tous les scénarios n'a rien de nouveau non plus, mais répond à un vrai problème, rencontré de multiples fois, ce qui n'en fait pas quelque chose de "rare", loin de là. Déjà parce que, pour être capable de déterminer si un événement est rare, il faut être capable de l'évaluer. Et du coup on est là face à l'évolution de cette méthodologie : le cerveau humain ne peut pas tout envisager. Il faut créer mieux.
L'impact de cette méthodologie, de créer des pannes de manière aléatoire, se ressent sur la qualité de ce qui est mis en place : on ne doit plus faire face à des problèmes qu'on peut anticiper, mais à une panne qui peut venir de n'importe où. Cela force à augmenter les contrôles, à s'assurer de la bonne marche à tout moment des systèmes, etc. Ce n'est pas juste une infrastructure en production qu'on met à l'épreuve, c'est le niveau de qualité et de fiabilité de la production de bout en bout qu'on augmente.
Le fait est qu'il ne suffit pas de se dire "ça n'arrivera jamais" pour que ça n'arrive pas. Et le problème c'est que lorsqu'on cumule ce que je décris au dessus (un legacy que plus personne ne comprend) avec une mauvaise préparation (par manque de la simple question "et si ça arrive, comment on fait ?"), et bien ça conduit à des catastrophes. Et des catastrophes qui auraient dues être évitées.
Le monde physique et numérique change, il faut le prendre en compte. Avant 2001, le risque de la perte d'un bâtiment entier en plein centre d'affaires était considéré comme négligeable. Les entreprises qui n'ont pas pris en compte ce risque ni prévu de plan de réponse à une catastrophe de cette ampleur ont perdu énormément d'argent et de moyens.
Il faut être inconscient pour se dire que ça n'arrivera plus, et que ce genre de choses ont une si faible probabilité de se passer que, en définitive, ça n'arrivera pas. Là je parle d'attentat, mais on peut aussi imaginer des explosions de centrales nucléaires, des explosions d'usines proches, des crashs d'avions avec tout le personnel qualifié à l'intérieur, etc. comme d'une simple puce qui fond dans un circuit de contrôle de la signalisation ferroviaire. Des choses tellement "impossibles" qu'elles ne se sont jamais produites, n'est-ce pas ?
Du coup heureusement qu'il y a des personnes qui savent dépasser ça et qui sont "ingénieur en super-chef d’une entreprise de taille continentale" ^^
(même si je préférerai ces personnes au service du commun et non d'une entreprise capitaliste, évidemment)
Vous DEVEZ voir cette vidéo (6 minutes, vous pouvez).
Johnny, monument de la musique française, et particulièrement du rock, est mort. Ça, on ne peut pas y échapper. Je ne l'appréciais pas particulièrement, mais c'est une contribution importante au patrimoine collectif qui vient de disparaître.
Je ne pensais pas que ça m'attristerait.
Ça m'attriste parce que c'est le jour d'après la mort de Monsieur d'Ormesson, un des rares personnages de droite respectable.
Ça m'attriste parce que c'est l'anniversaire de la mort de Malik Oussekine, étudiant de 22 ans tué par la police. C'est environ la dernière fois que des policiers seront à peu près sanctionnés pour avoir commis un meurtre (5 et 2 ans de prison avec sursis, ça va pour un meurtre ; bizarrement là il n'y a personne pour parler de "laxisme de la justice"). Depuis, ils peuvent tuer, violer, agresser sans être vraiment inquiétés. On n'a plus de voltigeurs, mais on a la BAC. Et Zyed, Bouna, Vilhelm, Adama, Rémi, Houcine, Théo, Curtis, ...
Mais maintenant, le 6 Décembre, ça sera Johnny. Il ne pouvait pas choisir un autre jour, non ? Le 7 Décembre il n'y avait rien.
#sarcasme
Est-ce que j'ai besoin de rajouter quelque chose ?
"Des statistiques de l'ONU montrent que s'attaquer à Pierre Rabhi provoque autant de commentaires négatifs que quand on s'attaque à Étienne Chouard ou à l'UPR. D'ailleurs si ça se trouve, c'est les mêmes personnes qui gueulent à chaque fois."
"Je trouve que sur les deux, t'as l'air d'un gros con de touriste allemand. Mais sans vouloir te vexer."
La terrible liste qui montre, horriblement, l'ampleur des meurtres conjugaux en France.
Le foutage de gueule LOL du jour.
Voici 2 Unes de l'Usine Nouvelle, à gauche le numéro classique de la semaine, à droite le hors série de Novembre.
On notera donc que "des acteurs se mobilisent pour soutenir les femmes et valoriser leurs réussites. Il y a urgence" cette semaine, mais qu'on parlera donc d'ingénieurs, illustrés par un mâle (blanc) en chemise blanche, qu'on interviewera un PDG, etc.
Comme si on n'allait pas voir l'hypocrisie crasse derrière tout ça. Enfin, de toute évidence, pas grand monde ne la voit, ils ont peut-être raison au final.
Oh, et évidemment, les "réussites" desdites femmes ne valent donc que parce qu'elles sont valorisées par des hommes, les "acteurs", et c'est (a priori) un homme qui met le bout de rail salvateur alors que la femme de l'illustration est sur la pente descendante (laquelle ?). Bref, "des acteurs se mobilisent", mais pas L'Usine Nouvelle.
"Mais c'est quoi le problème avec L'Usine Nouvelle ?" : bah outre sa défense d'une vision libérale du travail, son hypocrisie crasse. Ou son incompétence, au choix.
(Heureusement, on est aussi abonnés à Néon)
"Surtout, le DSM apparaît comme un moyen de faire rentrer dans la norme ceux qui seraient jugés « déviants » – une part de plus en plus grande de la population. Ces « mal ajustés » de notre société orientée vers la rentabilité économique, où l’individu se doit d’être performant et adaptable. Enquête sur un processus de normalisation qui, sous couvert de médicalisation, façonne les individus."
"Avec ses critères toujours plus larges et ses seuils toujours plus bas, le DSM fabriquerait des maladies mentales et pousserait à la consommation de psychotropes, estiment ses détracteurs."
"Les critiques du DSM mettent en avant la responsabilité des laboratoires pharmaceutiques. [...] Et ont noué à partir des années 80 des liens étroits avec les psychiatres influents, à commencer par les rédacteurs du DSM : 70% des auteurs ont ainsi déclaré avoir des rapports financiers avec les labos [2]. Les ventes d’antidépresseurs et de neuroleptiques aux États-Unis représentent 24 milliards de dollars. [...] Avant d’être un outil de diagnostic de maladies mentales, le DSM ne serait-il pas plutôt un dispositif de normalisation des conduites, dans une société orientée vers la rentabilité économique ?"
"Se contenter d’observer les comportements pour établir un diagnostic permet d’échapper aux biais culturels, moraux ou théoriques des différents cliniciens. Mais cette standardisation se fait au prix d’une grande simplification de la complexité des problèmes rencontrés en psychiatrie."
"Un comportement qui doit avant tout être conforme à la norme. « Il n’est pas anodin que le DSM n’emploie pas le mot "maladie", qui renvoie à la souffrance ou à la plainte émanant du patient, mais le mot "trouble", qui est la mesure extérieure d’une déviation de la norme, souligne le psychiatre. Le trouble, c’est ce qui gêne, ce qui dérange »."
"Sa référence devient la norme sociale. Avec ce paradoxe : la psychiatrie exerce son pouvoir médical non plus sur la maladie, mais sur l’anormal."
"Et des « paraphilies » (pour ne pas dire « perversions »), telles que le masochisme et le fétichisme, demeurent dans la catégorie des « troubles sexuels », témoignant de la culture puritaine américaine dans laquelle baignent les auteurs, et à laquelle la population est invitée à se conformer."
"Le DSM non seulement reflète les normes sociales du moment, mais les renforce en les transformant en normes médicales."
Finalement, pas besoin de créer de dystopie...
"L’individu doit « fonctionner » correctement dans l’entité qui le subordonne : l’entreprise, l‘école, la société. C’est cela que l’Échelle d’évaluation globale du fonctionnement (EGF) du DSM-4 (datant de 1994) se propose de mesurer. Êtes-vous au « top » de votre « fonctionnement social, professionnel ou scolaire ». Ou celui-ci subit-il une « altération importante » ou « légère » ?"
"Autrement dit, « être capable de s’adapter aux contraintes sans jamais questionner le bien-fondé ou la justice de la situation, voilà ce qui est attendu de quelqu’un de "normal", résume Olivier Labouret. Le DSM reflète l’idéal transhumaniste de l’homme que l’on peut programmer et améliorer pour qu’il soit compétitif sur le marché du travail »."
Remplacez un lien Youtube par Hooktube et ne vous laissez pas tracer par Google, chargez directement la page et ayez un lien direct pour télécharger la vidéo. Si ça c'est pas top !
(via sebsauvage)
Il y a plus de 10 millions de m² inhabités dans la capitale, entre les locaux vides (des sociétés ou des logements) et les résidences secondaires utilisées 2 mois sur 12.
À quand la réquisition ? Il y a pourtant un droit, le DALO, dont le terme "opposable" ne vaut que peu de choses. À quand l'extension de son pouvoir face au droit de propriété ?
Même si, la solution, on la connaît, est l'abolition de la propriété lucrative et la socialisation de ces logements.
Et pendant ce temps là, dans la capitale de la cinquième puissance mondiale, puissance qui n'a jamais été aussi riche de toute son histoire, des enfants dorment dans le froid, aux pieds d'immeubles vides possédés par les riches.
Un ancien socialiste qui préfère les nationalistes aux communistes...
Laval, sors de ce corps.
Voilà voilà...
Ah oui d'accord. On lâche les freins, ayé.
"Je ne me résignerai jamais. Parce que la solidarité n’est pas qu’un mot. Le partage doit être inévitable : on n’a pas le droit de se dérober au rendez-vous de l’Histoire."
"La mairie nous avait donné un double de la clé du cadenas qui condamne l’accès à la place. Ça fait 34 ans qu’on est là. Ça n’a jamais gêné personne. Et tout à coup, voilà que la police arrive hier, et nous dit « c’est fini, maintenant. Il faut partir, il faut s’en aller »."
"(Faudrait que la mairie de Toulouse fasse quelque chose... Faudrait que les gens lui écrivent... faudrait... arghhh... si seulement les gens avaient le mail de la mairie... http://www.toulouse.fr/contact )"
Des discours enflammés ET des bagnoles qui crament !
Un tigre est abattu dans son habitat naturel, Paris.
Oh, wait.
À quand des cirques sans animaux ?
C'est une belle histoire.
Est-ce que les ambulancier⋅e⋅s pourront toujours faire ça lorsque leur temps sera compté et analysé à la minute près pour "ne pas faire de gras et d'actions non-productives" ?
"parfois il faut juste un peu d'empathie pour faire la différence"
(via Clo)
Voilà voilà voilà...
"« En ne faisant pas appliquer la législation, la France permet aux tortionnaires de venir faire leur marché. Milipol est le premier véritable test grandeur nature pour la nouvelle règlementation de l'UE sur les instruments de torture, et il est très inquiétant de constater que ces règles sont déjà bafouées, moins d'un an après leur entrée en vigueur. »"
Faudra vraiment pas qu'ils se plaignent le jour où ils se balanceront au bout d'une corde...
AH ! On va ENFIN savoir !
XD
Un peu #old mais je vois pas pourquoi il n'y aurait que si peu de vues.
(bon après renverser la situation ça montre le ridicule des arguments et des comportements, mais ça reste percutant ; et il y a des répliques bien drôles) ("c'est Jeanne d'Arc qui a fait un CODEVI ? D'où vient cet argent ?")
(via Lila)
C'est tellement ça...
Traduction approximative :
"Tous les espaces d'extrême droite sur Internet ont fondamentalement 4 règles :
A. La liberté d'expression est la chose la plus importante du monde, et nous sommes tous des défenseurs de la liberté d'exprression.
B. Les Social Justice Warriors et toutes les personnes qui promeuvent la rhétorique des SJW seront bannies.
C. Nous sommes contre les espaces "safe".
D. Toute personne qui n'est pas d'accord avec nous ne sera pas tolérée dans notre espace, qui est un espace de discussion autour de nos idées sans se faire défoncer par l'opposition.Ils/Elles pensent que ce sont les personnes les plus intelligentes sur Terre, mais loupent, bizarrement, l'incroyable ironie [de la situation, NDLT]."