Oh, je pose ça là. Comme ça.
Le slogan de la CFDT c'est "s'engager pour chacun, agir pour tous".
Ils ont effacé la fin du slogan parce que c'était trop grillé, mais les actions confirment ce qu'on savait déjà.
La CFDT, c'est "s'engager pour chacun, agir pour tous les patrons".
(comme en l'occurrence ils sont minoritaires, il va y avoir dénonciation de ce qui a été signé, mais quand même)
Monsieur Poulpe est une ordure. Vous le saviez déjà ? Bah pour 2018 il compte pas changer.
Et une raison de plus de se méfier des "Je suis Charlie". S'il en fallait encore une.
La version 57.0.4 de Firefox, qui vient de sortir, intègre des systèmes permettant de limiter la portée de Meltdown et Spectre. Ce n'est pas une protection absolue, mais ça permet d'atténuer drastiquement la portée d'une attaque.
Le papier complet se trouve ici. En gros, ils dégradent la précision donnée entre deux intervalles de temps (à la base des attaques) et désactivent par défaut une fonctionnalité de buffer partagé.
Du coup, vous devriez vraiment installer cette nouvelle version et utiliser Firefox.
Les 2 failles de sécurité Spectre et Meltdown expliquées très simplement.
Pour résumer :
Pour se protéger de Meltdown, mettez à jour votre système (le patch/mise à jour est déjà disponible pour Windows 10, Mac OS et la plupart des distribution Linux ou BSD, pour Windows 7 et 8 il faudra attendre Mardi prochain a priori).
Pour se protéger de Spectre.... C'est plus compliqué, beaucoup plus compliqué. En réalité c'est impossible mais on peut déjà limiter l'exposition à la menace.
Déjà, n'installez que les applications strictement nécessaires et provenant de sources fiables (excluons telecharger.com, 01net et sourceforge des sources fiables puisque ces sites incluent de PUP dans les exécutables, privilégiez le site de l'éditeur ou [https://ninite.com/]). Pareil pour les téléphones par ailleurs.
Ensuite, ayez toujours un antivirus à jour (autre que celui fournit par Microsoft, privilégiez plutôt Bitdefender, Avast ou Trendmicro par exemple) (même si actuellement il n'y a qu'Avast qui soit compatible avec le patch pour Windows 10).
Un simple javascript permet d'exploiter Spectre ! Bloquez Javascript partout et activez le "à la main". Pour cela vous pouvez désactiver complètement javascript sur votre navigateur (compliqué de bien naviguer à l'heure de l'HTML5 du coup) ou l'autoriser au coup par coup grâce à des extensions de votre navigateur, comme Noscript par exemple ou encore uMatrix (je donne les liens pour Firefox, parce que vous devriez vraiment n'utiliser que Firefox, mais ces extensions existent aussi pour Chrome) (bannissez IE et Edge).
Une autre bonne pratique, mais qui est un peu contraignante, revient à lancer le moins d'applications/sites possibles en même temps (ça, ça va être mon grand drame). Vous n'utilisez pas une application ? Fermez la (et espérez que l'OS fasse bien son job et clean la mémoire). Après, encore une fois, Spectre ne peut être utilisé que pour des usages ciblés... jusqu'à ce que quelqu'un ait l'opportunité d'exploiter Spectre et les capacités de faire des traitements de masse avec les résultats.
Bien évidemment, changez vos mots de passe régulièrement. En ouvrant uniquement l'application et le site nécessaire pour le faire à chaque fois, idéalement.
Et enfin... Prévoyez de mettre de côté pour acheter une nouvelle carte-mère + CPU bientôt. Enfin, "bientôt"... J'espère...
La différence entre Rabbi Jacob et tous les films récents de comédie avec Christian Clavier ?
Alors que les récentes comédies chouinent sur le "on ne peut plus rien dire", la différence reste fondamentale, et je l'ai déjà abordé moult fois : la question de et d'avec qui on rit.
Avec Christian Clavier et ses acolytes, on rit des étrangers, des différences, avec Louis de Funès (du moins dans Rabbi Jacob) on rit des antisémites et des racistes. Et les deux formes d'humour ne sont pas équivalentes.
Une analyse et critique intéressante d'un monument du cinéma français.
Une analyse très intéressante de Star Wars 8 (avec masse de spoils).
Et s'il n'y avait pas Saint Laurent, la boutique aurait fermé de toute façon, en foutant dehors 120 salarié⋅e⋅s parce que "colette ne peut exister sans Colette".
L'ego de Colette vaut donc plus que 120 personnes.
Et on se demande encore pourquoi on veut socialiser les moyens de production... Bah justement pour ne pas tomber, entre autres maux, dans ces décisions dégueulasses, cette aliénation non plus simplement à une production, mais à l'ego sans bornes de certaines personnes.
(en plus, c'est vrai, c'est le milieu de la mode, c'est encore plus pourri que le reste)
Oh bah c'est étonnant du JDD dites donc ! (non)
Han l'appel à la censure ! :o
Je déconne, ce n'est pas de la censure : personne ne veut fermer son site, juste arrêter de faire de la pub à des conneries qui sont diffusées sans la moindre vérification.
Bref, en attendant qu'on arrête de faire de la pub à ce "guignol" (c'est pas moi qui l'ai dit, je reprends juste le terme dans un soucis de cohérence), je me dis qu'à chaque fois que je parlerais du Lollandais & cie, j'allais aussi partager un lien qui contrebalance ces bouffonneries (ça c'est de moi).
Là, par exemple, des élèves de CM2 font mieux que le Lollandais : https://www.youtube.com/watch?v=8xOn_ChBHCw
(comme quoi, l'école est capable de faire des trucs bien, hein ?)
Un très bon article analysant la masculinité dans le dernier Star Wars. Attention gros spoilers, et dès le début de l'article.
Et sans doute ce qui me fait beaucoup aimer ce film, sans en avoir vraiment conscience jusque là.
(via S.)
La photographie comme moyen d'expression de malades psy, mais pas comme thérapie ; pour pouvoir communiquer, un peu, leur façon de percevoir le monde, et battre en brèche, un peu, l'indifférence et le rejet.
(via Sammy)
Ah bah quelle ordure. Il a bien lu Orwell lui... et il a choisit son côté.
Bon du coup, nouveau dictionnaire :
transgenre = non-cisgenre
fœtus = larve d'humain
diversité = pluralité
vulnérable = trumpique
droit = loi
fondé sur la science = non fondé sur la religion
fondé sur les faits = non fondé sur l'imaginaire
Non ?
(via Sammy)
À quoi ça sert le syndicalisme ?
Bah, à ça.
Je me demande...
Si on arrêtait de foutre les journalistes dans des statuts de précaires et qu'on leur donnait un vrai statut protecteur, qui leur permette d'avoir le temps de bien faire leur boulot, on aurait peut-être plus de Lucet et moins de Delahousse, non ?
Moi j'dis, faudrait tenter, pour voir.
Oh, et d'ailleurs, on ferait bien d'éliminer la précarité pour tout le monde, tant qu'à faire.
Une analyse intéressante (mais que je ne partage pas, ou du moins pas totalement).
Ah bah finalement je suis peut-être dans le mauvais pays ^^
Bon. Même si je n'ai malheureusement eu le temps que de le voir 35 fois, je vais quand même en parler.
Bon, évidemment, il y a plein de spoilers, donc si vous ne l'avez pas vu, arrêtez de lire ici.
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Non, sérieusement, n'allez pas plus loin si vous ne l'avez pas vu.
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Bon. Déjà il faut savoir, si ce n'était pas déjà le cas, que Star Wars est un de mes univers de fiction préféré. Avec Le Seigneur des Anneaux, Star Trek, l'Honorverse, Fondation, Battlestar Galactica et Halo. Il y a très peu de chances que je n'aime pas une production Star Wars, que ce soit un jeu, un film ou une série. Bon déjà, éliminons les considérations classiques : la réalisation, la musique, le jeu d'acteurs, etc. tout ça est excellent. Point.
Bon, donc, évidemment, j'ai aimé. Déjà parce que les personnages de Rey et Finn. Non, il n'y a pas de verbe à cette phrase, c'est normal.
La chose étrange avec ce nouvel épisode, c'est qu'après le visionnage, j'étais un peu paumé. Je ne savais pas quoi en penser réellement, pas sûr de ce que j'avais vu, de ses implications. Puis en y réfléchissant (et en le revoyant 34 fois), j'ai adoré.
Il faut peut-être ici que je rappelle ma vision de ce que devient Star Wars. En entrant dans la salle, je ne savais pas à quoi m'attendre et je n'avais pas réellement d'attente. Enfin, c'est ce que je pensais, mais c'était un leurre à moi même.
Bien évidemment, je voulais des combats spatiaux, l'Alliance Rebelle, pardon, la Résistance qui a du mal à tenir tête à l'Empire, pardon, le Premier Ordre mais qui y arrive quand même, des sabres laser, la maîtrise de la Force, des moments rigolos, des moments dramatiques, un équilibre fragile mais bien dosé entre les deux (là où se plante l'Épisode 1 dans les grandes largeurs d'ailleurs, et c'est pour ça que tout le monde déteste Jar-Jar Binks au final), la Lumière contre l'Obscurité, etc.
Mais au fond, quelque part, ce que j'attendais, c'était un Épisode 5 sauce 2017. C'est là que mon attente fût trompée, mais que, surtout, je me trompais sur ce que je devais attendre (c'est d'ailleurs exactement ce que dirai un converti, et peut-être que c'est ce qu'il s'est passé d'ailleurs, on ne voit que l'aliénation des autres, pas vrai ?). Pour le coup, c'est d'ailleurs salvateur : à attendre une redite à chaque nouveau film, on part pour des séries de films en copié/collé et qui marchent toujours (chez Disney on a par exemple la franchise "Pirates des Caraïbes" sur ce modèle). Là c'est clairement pas le cas. Et s'il m'a fallu un peu de temps à en prendre conscience, il faut dire que quand même.... bah c'est grave chouette.
Déjà, l'évolution des personnages est hyper intéressante. On nous vendait Poe Dameron comme un excellent pilote dans l'Épisode 7 sans vraiment le voir à l'œuvre... et bah là, la vache ! Ce n'est clairement pas un titre volé (mais ça vaut pas le pilotage de Chewie avec le Faucon Millenium) ! La brutalité du côté obscur de Rey est palpable, alors même qu'elle garde foi, tout au long du film, dans le côté lumineux et qu'on a l'impression que rien ne pourra la dévier de ce chemin... Elle ne se démonte pas, elle a un objectif, elle le poursuit. Et elle réussit. Je ne sais pas ce qu'elle fera dans l'Épisode 9 mais j'ai hâte de voir ça. Et de voir ce que le côté obscur aura comme effet sur elle... Parce qu'elle me semble impossible à corrompre alors que personne n'est insensible au côté obscur.
Leia... Leia ! On la savait sensible à la Force, mais là elle a passé le stade supérieur quand même. Une bulle de stase et une télékinésie en même temps, c'est... chaud. Après, c'est une Skywalker, la Force est puissante dans cette famille, mais à ce point... Bon, après, elle sombre dans le coma, OK, ça la laisse pas indemne et elle passe tout près de la mort. Mais quand même, elle a dû s'entrainer à un moment quand même, non ?
Finn... Mon préféré :p Le fils de Mace Windu (ouais, je vous spoile le lien de parenté, mais je suis prêt à prendre les paris) (oh, et c'est lui, le vrai "réveil de la Force" en fait, ayé, j'ai pigé). Mon seul regret c'est qu'il tue Phasma si rapidement. J'aurai bien aimé la voir plus à l'œuvre, qu'on sente vraiment le danger qu'elle représente. Là, on en a pas vraiment idée, c'est dommage. Mais qu'il la tue grâce à la même arme que TR8T0R, ça a un petit côté ironique. Et sa petite virée (inutile au Finn-al) avec Rose (nouveau personnage à suivre d'ailleurs) montre assez le côté futile de certaines opérations qui peuvent paraître héroïques. Ce n'est pas parce qu'on se conduit en héros qu'on fait quelque chose d'utile, y compris pour la cause qu'on défend.
Et puis Luke... Luke. Il parle des Jedis, de leur propension à se croire supérieurs, que c'est ce qui les a détruit, et qu'il y a succombé aussi, un instant seulement, mais l'instant qui fera basculer son apprenti définitivement. Et il devient lui même une légende, reprend une dernière fois le sabre laser et met toutes ses forces dans son dernier (non) combat, créant non pas une nouvelle génération de Jedis, mais l'étincelle de la Résistance. D'ailleurs c'est vachement pratique cette projection hyperspatiale chez les Jedis. Bon, ça le tue (ou alors il est en paix) aussi donc bon...
Comment, je n'ai pas parlé des méchants ? Bah... Bon, commençons par Snoke :
AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH !
Sérieusement, je n'ai pas vu sa mort venir à lui. L'élève dépassant le maître de façon... inattendue et subtile... Pour le coup, j'étais scotché. C'est un peu sa façon de tuer, d'ailleurs, à Kylo Ren : par surprise, au moment où on pense qu'il bascule (que ce soit du côté de la Lumière lorsqu'il tue Han Solo, ou du côté Obscur lorsqu'il s'agit de Snoke). Rey ferait mieux d'éviter d'essayer de le convertir et de le tuer à vue la prochaine fois.
Après, j'ai un peu de mal à me dire que Kylo Ren sera le méchant final, le grand méchant de l'Épisode 9... Son visage est trop "choupi" pour croire qu'il est du côté obscur... À moins qu'il remette un masque, du coup.
Bon, et il y a un truc qui m'a chiffonné : le croiseur de la Résistance à travers le vaisseau de Snoke = boum big badaboum. Mais si c'est si efficace, faites ça tout le temps ! Foutez des moteurs PRL dans l'espace avec un petit module de commande et envoyez les sur les vaisseaux du Premier Ordre et voilà ! Ils n'ont pas de boucliers de toute façon ! À moins que du coup ce ne soit une manœuvre extrêmement difficile, voire impossible, à réaliser mais dans ce cas là il faut le dire quoi. On voit Poe à ce moment là qui contredit un mec de la Résistance sur le fait que la vice-amiral Holdo fuit, il pourrait dire genre "non, elle tente l'impossible", une connerie du genre...
En revanche, merci pour le clin d'œil sur la planète avec la mine. "It's salt" là où on pourrait penser que c'est de la neige, comme sur Hoth au début de l'Épisode 5 : GG.
Bref, la tournure que prend Star Wars est surprenante, mais c'est là que ça devient intéressant. On se retrouve dans la même position que la Résistance au final : OK, tout est démoli, tout ce qu'on pensait comme allant de soi n'est plus si évident, tout ce qu'on connaissait de l'ancien monde n'est plus et ne sera plus. OK. Bien. Et maintenant ?
Encore une fois, l'analyse du parallèle entre la stratégie de Disney et l'histoire du film n'est pas sans intérêt.
Je ne dirai pas que c'est le meilleur Star Wars. Mais c'est un très très bon cru.
Bon, il faut encore que je le vois 7 ou 8 fois pour vraiment me faire une idée plus précise.
"Il n'existe pas de monde virtuel. Tout ce qui se passe en ligne se passe dans la "vraie vie"."
Une conférence intéressante sur le (cyber-)harcèlement.
(je connais pas Marion Seclin)
Pour casser le droit de grève, H. Reinier (avec la complicité de la SNCF) envoie des intérimaires protégés par la police. C'est explicitement interdit par la Loi, mais les médias ne parlent que des poubelles qui débordent et des voyageurs mécontents.
9,98€ de l'heure, avec une prime repas de 1,9€, pour commencer à 4h du matin et en plus des affectations qui peuvent changer à la dernière minute... Et le problème ce sont les personnes qui font grève, sérieusement ?
Je pose ça là.
Ah tiens, sous le coude, je vais y jeter un œil.
Beh en plus même au delà de ça, c'est quelque chose de vital en réalité, et sur bien des aspects.
On a naturellement tendance à ne pas vouloir toucher à quelque chose qui marche. Le cœur des algorithmes bancaires, de livraison, de logistique routière, de fret, de production d'usine, de régulation de trafic aérien est (ou a été) intouché depuis des dizaines d'années. Pour ces composants extrêmement critiques de notre société moderne, il se trouve que, en gros, plus personne ne sait comment ça marche.
Alors on a fait comme on pouvait, on a foutu ces composants dans des VMs, qu'on a encapsulé dans un sous-réseau particulier, avec un WAF, des proxys logiciels (pour les dates notamment) et du monitoring de partout, bref, on a patché tout le bordel, avec des rustines, et tout le monde prie pour que ça tienne. C'est ce que j'ai déjà vu pour les principales chaînes de production d'une grosse entreprise industrielle : le logiciel cœur de la production qui tourne sur une machine physique sous Windows 95, qu'il ne faut absolument pas éteindre, dont l'unique développeur encore vivant n'a plus aucune idée de comment il a fait et est en retraite depuis 10 ans et n'acceptera aucune somme d'argent pour aider. La mission étant de faire passer cette machine sous Windows Vista. Bisous. (c'est environ là que j'ai décidé que ma carrière professionnelle ne tournerait pas autour des produits Microsoft)
Puis plus on avançait technologiquement, plus l'idée de la qualité et pérennité de ce qui était produit devenait importante. Et ça, c'est comme la sécurité : lorsque tu commences à tirer le fil, tu te rends compte que la pelote c'est toute l'entreprise... La fiabilité et la disponibilité sont des conditions désormais nécessaires à toute nouvelle production. Si Amazon Web Services, par exemple, a si bien marché, c'est parce qu'ils proposent de la disponibilité à cinq 9 ou neuf 9, à des prix défiant toute concurrence, parce qu'ils maîtrisent de bout en bout leur production et sont capables de l'analyser et de modifier n'importe quelle couche, sur des volumes gigantesques. Ce n'est pas pour rien que ces "tests par le chaos" viennent de là.
Il y a un réel besoin de fiabiliser son infrastructure, qu'elle soit physique ou numérique, qu'il n'y avait pas forcément, en matière numérique du moins, il y a 30 ou 40 ans. Ça c'est l'ancien monde.
L'idée d'envisager tous les scénarios n'a rien de nouveau non plus, mais répond à un vrai problème, rencontré de multiples fois, ce qui n'en fait pas quelque chose de "rare", loin de là. Déjà parce que, pour être capable de déterminer si un événement est rare, il faut être capable de l'évaluer. Et du coup on est là face à l'évolution de cette méthodologie : le cerveau humain ne peut pas tout envisager. Il faut créer mieux.
L'impact de cette méthodologie, de créer des pannes de manière aléatoire, se ressent sur la qualité de ce qui est mis en place : on ne doit plus faire face à des problèmes qu'on peut anticiper, mais à une panne qui peut venir de n'importe où. Cela force à augmenter les contrôles, à s'assurer de la bonne marche à tout moment des systèmes, etc. Ce n'est pas juste une infrastructure en production qu'on met à l'épreuve, c'est le niveau de qualité et de fiabilité de la production de bout en bout qu'on augmente.
Le fait est qu'il ne suffit pas de se dire "ça n'arrivera jamais" pour que ça n'arrive pas. Et le problème c'est que lorsqu'on cumule ce que je décris au dessus (un legacy que plus personne ne comprend) avec une mauvaise préparation (par manque de la simple question "et si ça arrive, comment on fait ?"), et bien ça conduit à des catastrophes. Et des catastrophes qui auraient dues être évitées.
Le monde physique et numérique change, il faut le prendre en compte. Avant 2001, le risque de la perte d'un bâtiment entier en plein centre d'affaires était considéré comme négligeable. Les entreprises qui n'ont pas pris en compte ce risque ni prévu de plan de réponse à une catastrophe de cette ampleur ont perdu énormément d'argent et de moyens.
Il faut être inconscient pour se dire que ça n'arrivera plus, et que ce genre de choses ont une si faible probabilité de se passer que, en définitive, ça n'arrivera pas. Là je parle d'attentat, mais on peut aussi imaginer des explosions de centrales nucléaires, des explosions d'usines proches, des crashs d'avions avec tout le personnel qualifié à l'intérieur, etc. comme d'une simple puce qui fond dans un circuit de contrôle de la signalisation ferroviaire. Des choses tellement "impossibles" qu'elles ne se sont jamais produites, n'est-ce pas ?
Du coup heureusement qu'il y a des personnes qui savent dépasser ça et qui sont "ingénieur en super-chef d’une entreprise de taille continentale" ^^
(même si je préférerai ces personnes au service du commun et non d'une entreprise capitaliste, évidemment)
Vous DEVEZ voir cette vidéo (6 minutes, vous pouvez).
Johnny, monument de la musique française, et particulièrement du rock, est mort. Ça, on ne peut pas y échapper. Je ne l'appréciais pas particulièrement, mais c'est une contribution importante au patrimoine collectif qui vient de disparaître.
Je ne pensais pas que ça m'attristerait.
Ça m'attriste parce que c'est le jour d'après la mort de Monsieur d'Ormesson, un des rares personnages de droite respectable.
Ça m'attriste parce que c'est l'anniversaire de la mort de Malik Oussekine, étudiant de 22 ans tué par la police. C'est environ la dernière fois que des policiers seront à peu près sanctionnés pour avoir commis un meurtre (5 et 2 ans de prison avec sursis, ça va pour un meurtre ; bizarrement là il n'y a personne pour parler de "laxisme de la justice"). Depuis, ils peuvent tuer, violer, agresser sans être vraiment inquiétés. On n'a plus de voltigeurs, mais on a la BAC. Et Zyed, Bouna, Vilhelm, Adama, Rémi, Houcine, Théo, Curtis, ...
Mais maintenant, le 6 Décembre, ça sera Johnny. Il ne pouvait pas choisir un autre jour, non ? Le 7 Décembre il n'y avait rien.
#sarcasme
Est-ce que j'ai besoin de rajouter quelque chose ?
"Des statistiques de l'ONU montrent que s'attaquer à Pierre Rabhi provoque autant de commentaires négatifs que quand on s'attaque à Étienne Chouard ou à l'UPR. D'ailleurs si ça se trouve, c'est les mêmes personnes qui gueulent à chaque fois."
"Je trouve que sur les deux, t'as l'air d'un gros con de touriste allemand. Mais sans vouloir te vexer."
La terrible liste qui montre, horriblement, l'ampleur des meurtres conjugaux en France.
Le foutage de gueule LOL du jour.
Voici 2 Unes de l'Usine Nouvelle, à gauche le numéro classique de la semaine, à droite le hors série de Novembre.
On notera donc que "des acteurs se mobilisent pour soutenir les femmes et valoriser leurs réussites. Il y a urgence" cette semaine, mais qu'on parlera donc d'ingénieurs, illustrés par un mâle (blanc) en chemise blanche, qu'on interviewera un PDG, etc.
Comme si on n'allait pas voir l'hypocrisie crasse derrière tout ça. Enfin, de toute évidence, pas grand monde ne la voit, ils ont peut-être raison au final.
Oh, et évidemment, les "réussites" desdites femmes ne valent donc que parce qu'elles sont valorisées par des hommes, les "acteurs", et c'est (a priori) un homme qui met le bout de rail salvateur alors que la femme de l'illustration est sur la pente descendante (laquelle ?). Bref, "des acteurs se mobilisent", mais pas L'Usine Nouvelle.
"Mais c'est quoi le problème avec L'Usine Nouvelle ?" : bah outre sa défense d'une vision libérale du travail, son hypocrisie crasse. Ou son incompétence, au choix.
(Heureusement, on est aussi abonnés à Néon)
"Surtout, le DSM apparaît comme un moyen de faire rentrer dans la norme ceux qui seraient jugés « déviants » – une part de plus en plus grande de la population. Ces « mal ajustés » de notre société orientée vers la rentabilité économique, où l’individu se doit d’être performant et adaptable. Enquête sur un processus de normalisation qui, sous couvert de médicalisation, façonne les individus."
"Avec ses critères toujours plus larges et ses seuils toujours plus bas, le DSM fabriquerait des maladies mentales et pousserait à la consommation de psychotropes, estiment ses détracteurs."
"Les critiques du DSM mettent en avant la responsabilité des laboratoires pharmaceutiques. [...] Et ont noué à partir des années 80 des liens étroits avec les psychiatres influents, à commencer par les rédacteurs du DSM : 70% des auteurs ont ainsi déclaré avoir des rapports financiers avec les labos [2]. Les ventes d’antidépresseurs et de neuroleptiques aux États-Unis représentent 24 milliards de dollars. [...] Avant d’être un outil de diagnostic de maladies mentales, le DSM ne serait-il pas plutôt un dispositif de normalisation des conduites, dans une société orientée vers la rentabilité économique ?"
"Se contenter d’observer les comportements pour établir un diagnostic permet d’échapper aux biais culturels, moraux ou théoriques des différents cliniciens. Mais cette standardisation se fait au prix d’une grande simplification de la complexité des problèmes rencontrés en psychiatrie."
"Un comportement qui doit avant tout être conforme à la norme. « Il n’est pas anodin que le DSM n’emploie pas le mot "maladie", qui renvoie à la souffrance ou à la plainte émanant du patient, mais le mot "trouble", qui est la mesure extérieure d’une déviation de la norme, souligne le psychiatre. Le trouble, c’est ce qui gêne, ce qui dérange »."
"Sa référence devient la norme sociale. Avec ce paradoxe : la psychiatrie exerce son pouvoir médical non plus sur la maladie, mais sur l’anormal."
"Et des « paraphilies » (pour ne pas dire « perversions »), telles que le masochisme et le fétichisme, demeurent dans la catégorie des « troubles sexuels », témoignant de la culture puritaine américaine dans laquelle baignent les auteurs, et à laquelle la population est invitée à se conformer."
"Le DSM non seulement reflète les normes sociales du moment, mais les renforce en les transformant en normes médicales."
Finalement, pas besoin de créer de dystopie...
"L’individu doit « fonctionner » correctement dans l’entité qui le subordonne : l’entreprise, l‘école, la société. C’est cela que l’Échelle d’évaluation globale du fonctionnement (EGF) du DSM-4 (datant de 1994) se propose de mesurer. Êtes-vous au « top » de votre « fonctionnement social, professionnel ou scolaire ». Ou celui-ci subit-il une « altération importante » ou « légère » ?"
"Autrement dit, « être capable de s’adapter aux contraintes sans jamais questionner le bien-fondé ou la justice de la situation, voilà ce qui est attendu de quelqu’un de "normal", résume Olivier Labouret. Le DSM reflète l’idéal transhumaniste de l’homme que l’on peut programmer et améliorer pour qu’il soit compétitif sur le marché du travail »."
Remplacez un lien Youtube par Hooktube et ne vous laissez pas tracer par Google, chargez directement la page et ayez un lien direct pour télécharger la vidéo. Si ça c'est pas top !
(via sebsauvage)
Il y a plus de 10 millions de m² inhabités dans la capitale, entre les locaux vides (des sociétés ou des logements) et les résidences secondaires utilisées 2 mois sur 12.
À quand la réquisition ? Il y a pourtant un droit, le DALO, dont le terme "opposable" ne vaut que peu de choses. À quand l'extension de son pouvoir face au droit de propriété ?
Même si, la solution, on la connaît, est l'abolition de la propriété lucrative et la socialisation de ces logements.
Et pendant ce temps là, dans la capitale de la cinquième puissance mondiale, puissance qui n'a jamais été aussi riche de toute son histoire, des enfants dorment dans le froid, aux pieds d'immeubles vides possédés par les riches.
Un ancien socialiste qui préfère les nationalistes aux communistes...
Laval, sors de ce corps.
Voilà voilà...
Ah oui d'accord. On lâche les freins, ayé.
"Je ne me résignerai jamais. Parce que la solidarité n’est pas qu’un mot. Le partage doit être inévitable : on n’a pas le droit de se dérober au rendez-vous de l’Histoire."
"La mairie nous avait donné un double de la clé du cadenas qui condamne l’accès à la place. Ça fait 34 ans qu’on est là. Ça n’a jamais gêné personne. Et tout à coup, voilà que la police arrive hier, et nous dit « c’est fini, maintenant. Il faut partir, il faut s’en aller »."
"(Faudrait que la mairie de Toulouse fasse quelque chose... Faudrait que les gens lui écrivent... faudrait... arghhh... si seulement les gens avaient le mail de la mairie... http://www.toulouse.fr/contact )"
Des discours enflammés ET des bagnoles qui crament !
Un tigre est abattu dans son habitat naturel, Paris.
Oh, wait.
À quand des cirques sans animaux ?
C'est une belle histoire.
Est-ce que les ambulancier⋅e⋅s pourront toujours faire ça lorsque leur temps sera compté et analysé à la minute près pour "ne pas faire de gras et d'actions non-productives" ?
"parfois il faut juste un peu d'empathie pour faire la différence"
(via Clo)
Voilà voilà voilà...
"« En ne faisant pas appliquer la législation, la France permet aux tortionnaires de venir faire leur marché. Milipol est le premier véritable test grandeur nature pour la nouvelle règlementation de l'UE sur les instruments de torture, et il est très inquiétant de constater que ces règles sont déjà bafouées, moins d'un an après leur entrée en vigueur. »"
Faudra vraiment pas qu'ils se plaignent le jour où ils se balanceront au bout d'une corde...
AH ! On va ENFIN savoir !
XD
Un peu #old mais je vois pas pourquoi il n'y aurait que si peu de vues.
(bon après renverser la situation ça montre le ridicule des arguments et des comportements, mais ça reste percutant ; et il y a des répliques bien drôles) ("c'est Jeanne d'Arc qui a fait un CODEVI ? D'où vient cet argent ?")
(via Lila)
C'est tellement ça...
Traduction approximative :
"Tous les espaces d'extrême droite sur Internet ont fondamentalement 4 règles :
A. La liberté d'expression est la chose la plus importante du monde, et nous sommes tous des défenseurs de la liberté d'exprression.
B. Les Social Justice Warriors et toutes les personnes qui promeuvent la rhétorique des SJW seront bannies.
C. Nous sommes contre les espaces "safe".
D. Toute personne qui n'est pas d'accord avec nous ne sera pas tolérée dans notre espace, qui est un espace de discussion autour de nos idées sans se faire défoncer par l'opposition.Ils/Elles pensent que ce sont les personnes les plus intelligentes sur Terre, mais loupent, bizarrement, l'incroyable ironie [de la situation, NDLT]."
Rooooooh mais tellement...
Je me souviens de mon sniper entouré d'Ombres (2 nuées d'un coup)... Et bien la compétence "tir au pistolet sur tout le monde" avec l'aide de la résistance "entre les yeux" ont été très utiles pour faire le ménage :D
Le même sniper qui, grâce aux entraînements de la résistance, est capable d'avoir des stats de plus de 80% lorsqu'il tire depuis l'autre bout de la map (c'est globalement celui qui risquait le moins sur les cartes en plein air ^^).
Les photos avec les armures des "rois" aussi ! <3 (je me suis bien amusé pour ça)
D'ailleurs je trouve le concept de la propagande vraiment pas mal : on retrouve les affiches qu'on prépare dans les rues tenues par Advent :D
Et effectivement, la première Élue... Je savais pas comment j'allais faire. Et au final c'est celle qui m'a donné le plus de mal (j'étais aussi moins bien équipé).
Et je confirme que les psi, c'est le top du hip hop, même si je n'ai pas fait de mission qu'avec des psis, j'ai oublié.
Oh, et ma préférée c'est ma colonel ranger qui porte l'armure du roi viper :D Intouchable (genre 80 d'esquive, un truc comme ça), immortelle (presque 30 PV) et inabordable (elle donne un coup de sabre à quiconque s'approche, et comme c'est une arme d'Élu, ça fait très mal :p).
Bref, vraiment, je ne regrette pas cet achat ^^
Aujourd'hui, c'est la Journée du Souvenir Trans.
En une année, 325 personnes trans sont mortes des suites d'actes de haine pour ce qu'elles étaient. Ici se trouvent leurs noms.
Si vous avez un Wiko (comme c'est mon cas) attention ! Faites la mise à jour dès que possible.
(via K.)
Quelle merveilleuse idée de leur laisser l'opportunité d'emmener leur arme de service chez eux. Ça va permettre de rassurer la population, vraiment !
ACAB
C'était une de ses interrogations/souhaits dans son livre "Maintenant prenez le pouvoir", cette idée qu'il faut faire des partis autrement, dans un esprit plus démocratique. Et c'est cool.
Quant au mot "communiste", je pense que c'est une bonne chose de le garder. Un nom, ça dit quelque chose, ça donne une position. Surtout, face à cette idée "d'apolitisme", il me semble nécessaire de ne pas y céder en cherchant à cacher l'idéologie qu'on défend.
Lorsque la LCR (la Ligue Communiste Révolutionnaire, ça donne le ton) est devenu le NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste, ça donne moins d'info, c'est plus neutre), bah j'ai quand même le sentiment qu'ils ont perdu quelque chose. Même chose pour la France Insoumise, le Parti de Gauche, le Front de Gauche ou encore le Mouvement du 1er Juillet... Cette idée, fausse, qu'il n'y a plus de clivage "droite-gauche" et qu'il faut surtout ne pas afficher de volonté vraiment politique, est à mon sens un des principaux signes de la dépolitisation de la société et de ce qu'on peut retrouver dans ces mouvements.
En ce sens, donc, ne pas abandonner le nom de "communiste", qui définit clairement le cadre du projet politique, est, à mon sens, une bonne chose.
"Sur ces questions, et depuis l’exposition de cette problématique dans le débat public avec l’affaire Weinstein, Manuel Valls n’a pas pris publiquement position. Il faut dire qu’en 2011, à l’occasion de l’affaire Dominique Strauss-Kahn et du Sofitel, ce dernier était extrêmement bienveillant à l’égard de son coreligionnaire du PS, allant même jusqu’à dénoncer l’atteinte à la présomption d’innocence faite par les médias. Et il aura fallu que les révélations d’agressions sexuelles portent sur Tariq Ramadan pour que Manuel Valls sorte de l’ombre et s’inquiète du sort fait aux femmes. Une indignation à géométrie très variable, donc."
"Car ce qui dérange Manuel Valls et Charlie Hebdo, ce n’est pas que des femmes soient agressées sexuellement au quotidien : c’est bien que Mediapart ne concède rien à cette fausse gauche qui se cache derrière la laïcité pour donner libre court aux amalgames et aux propos racistes. Mediapart a tout autant dénoncé les attentats de Charlie Hebdo et du Bataclan que la vague d’actes islamophobes qui est survenue en France à leur suite. Mediapart utilise le terme d’islamophobie au même titre que celui d’antisémitisme quand il est justifié. Mediapart reste intransigeant sur les valeurs de la gauche, là où Manuel Valls et Riss tombent dans l’ignoble."
"Face à cette « gauche » nationaliste et raciste, Mediapart tient la tranchée et ses valeurs, maintient un regard critique sur les politiques gouvernementales, va parfois jusqu’à critiquer l’État, au travers de sa police – en couvrant les questions de violences racistes et ouvrant son plateau à Assa Traoré, sœur d’Adama Traoré, mort asphyxié lors d’une interpellation – et de sa justice lorsque celle-ci s’exempte des règles de droit (voir la couverture de Mediapart sur l’affaire Antonin Bernanos). Et c’est en vertu de cela que Manuel Valls et Charlie Hebdo – aussi paradoxal que cela puisse paraitre – veulent faire taire Mediapart."
"Valls et Riss veulent black-lister Mediapart, faire tout simplement taire un média, incontrôlable car indépendant, dont la ligne éditoriale autant que l’audience grandissante dérange profondément la classe politique et médiatique. Leur outil : la diffamation. Il n’y a pas plus de « complicité intellectuelle » – un chef d’accusation pour le moins délirant - de Mediapart avec les agressions commises par Tariq Ramadan que de complaisance de la part de Plenel et de son équipe à l’égard de l’islamologue suisse accusé de crime sexuel. Après s’être attaqué aux libertés publiques et au droit de manifester alors qu’il était premier ministre, Manuel Valls, déchu, cherche à s’en prendre à la liberté d’expression en créant un précédent de délit d’opinion. Un comble pour Charlie Hebdo, devenu véritable chien de garde de l’ordre moral."
Plus je lis ce genre d'articles sur le contenu de la télé, plus je suis bien content de ne plus l'allumer.
Face aux réformes multiples qui agressent la santé en France et en particulier les hôpitaux, le personnel de l'AP-HP s'est organisé de manière spécifique. Ils viennent d'ouvrir un site web pour expliquer leur démarche, et il y a une cagnotte pour les aider dans la lutte.
Jeudi confession, j'aime beaucoup P!nk, et je suis tombé sur cette vidéo, je connaissais pas cette émission ; c'est marrant.
Faut faire caca Monsieur Valls parfois hein. C'est pas très beau de faire ressortir vos excréments par la bouche. Sombre ordure.
"J'ai le droit, j'ai même le devoir de me battre contre l'idéologie qui a façonné le terrorisme"
L'idéologie qui façonne le terrorisme, c'est le capitalisme et son impérialisme : en prenant tout pour les plus riches ; en faisant la guerre pour voler des continents entiers, en Irak, en Syrie, en Libye et tant d'autres pays ; en faisant la Françafrique et le Franc CFA ; en organisant la famine alors qu'on produit assez de nourriture pour 2 fois la population planétaire ; en offrant aux populations les plus pauvres, en France, en Europe et dans les pays industrialisés, comme horizon de vie de bosser pour un salaire de misère, dans des conditions déplorables, en mourant sans rien posséder d'autre que quelques habits et une alliance, persécutés par la police, parce qu'il faut soit disant "faire des efforts" alors que vous et vos semblables ne faites que vous goinfrer toujours plus ; en prétendant qu'il n'y a pas d'alternative à la merde immonde que vous nous proposez ; en prétendant qu'il n'y a rien de plus beau que de sacrifier sa vie au nom d'une nation, cette nation qui n'a aucune substance autre que celle que vous avez décidé, dans votre coin, sans consulter personne ; en faisant croire que le problème, c'est l'étranger alors que le problème c'est le capitalisme.
C'est cette idéologie, et pas une autre, qui crée les terroristes d'aujourd'hui, et pas uniquement ceux qui se prétendent de l'Islam. C'est cette idéologie, que vous avez servi et développé, Monsieur Valls, qui est responsable des faits que vous reprochez et pour lesquels les défenseurs devraient "rendre gorge". Très bien, et pour une fois, quelque part, nous sommes d'accord. Passez devant.
(via Nico)
RIP autodérision, petit ange parti trop tôt.
(mention spéciale à "ou alors je loupe une subtilité, mais j'en doute" ; si si, bro'. Ooooh si, si.)
"C'est tout simple: si vous recevez un message qui ressemble à une arnaque, il suffit de le transférer à l'adresse mail me@rescam.org. Le chatbot élaboré par Netsafe va alors répondre à l'escroc à l'origine du scam, en lui faisant croire deux choses: qu'il est humain et qu'il est intéressé par la juteuse affaire."
Enfin de l'intelligence artificielle utile ! :D
(via Barbu)
En discutant avec un collègue ce midi, il a posé une analogie, une espèce d'énigme, qui me semble pertinente, et j'aimerai partager cet exercice avec vous.
Imaginez. On arrive à explorer la surface de Venus, et le premier robot qu'on envoie montre sa première image : celle d'une grande tige, plantée dans le sol, au bout de laquelle flotte (avec force, l'atmosphère de Venus n'est pas tendre) un morceau de ce qui semble être un tissu rectangulaire sur lequel figure 13 bandes de 2 couleurs alternées très distinctes, avec un encart d'une troisième couleur dans lequel figure 13 points en cercle : pour vous faire une idée, pensez à une variante du premier drapeau américain (https://fr.wikipedia.org/wiki/Drapeau_des_%C3%89tats-Unis#/media/File:US_flag_13_stars_%E2%80%93_Betsy_Ross.svg). C'est pas exactement ce drapeau, mais ça y ressemble quand même assez fortement pour que ce détail échappe à qui que ce soit.
Il n'y a, à votre connaissance, aucun programme spatial ayant pointé le bout de son nez sur cette planète.
Émettez des théories sur le pourquoi du comment de cette découverte, et donnez les éléments qu'il faudrait tester pour prouver ou infirmer ces théories.
Le RAID n'est pas une solution de sauvegarde, c'est une solution de résilience. Ça permet de se prémunir contre un disque dur qui lâche.
En revanche, sur la dernière partie, la sauvegarde sur un cloud : pourquoi pas, mais CHIFFRÉ (et bien chiffré) avant de l'envoyer.
(maintenant que j'ai la fibre chez moi, je vais enfin pouvoir faire des trucs comme ça sans avoir à les programmer)
"Un temps suspecté de l'enlèvement, le mari trompé a ordonné à son cochon de mordre une gendarme d'origine maghrébine lors d'une perquisition."
Qu'est-ce que.... Quoi ?!
Ils ont vraiment de gros problèmes ces gens...
Hier, des marques annonçaient qu'elles suspendaient leurs publicités sur JVC, en raison des propos tenus et actions organisées sur ses forums et non modérés, la société Webedia n'en ayant rien à faire des personnes harcelées par ses membres.
Normalement c'est efficace, à voir :)
(mais donc du coup je conserve mon abonnement Spotify ^^)
Une très bonne vidéo d'Usul, encore.
Son contre-argumentaire sur les "100 millions de morts du communisme" marche extrêmement bien (testé et approuvé).
Watch Dogs est gratuit pour PC, l'offre expire le 13 Novembre.
Il faut un compte Uplay par contre.
Le "no make up" (i.e. la lutte contre l'injonction au maquillage) gagne du terrain. Et c'est cool.
À propos du post sur la pub "sugar daddy", qui mentionnait que cette pub était déjà apparue chez nos amis d'outre-Quiévrain, Clo me signale ce post de l'UTSOPI (Union des Travailleurs du Sexe Organisés Pour l'Indépendance).
"Avant de distribuer des leçons de morale, certains de nos responsables politiques feraient mieux de faire leur examen de conscience : les politiques d'austérité et les mesures d'économie visant les plus faibles, offrent un terrible carburant aux promoteurs de ce genre de site incitant les étudiantes à nouer des relations sexuelles tarifées"
(via Clo, du coup)
Voilà un "insoumis" qui donne le point à son ennemi... Comme quoi les mots ne sont pas importants pour tout le monde !
Il est vraiment temps de faire apparaître les sous-entendus de ces "mouvements citoyens", qui n'aspirent en définitive qu'à ce que les citoyens, surtout, ne bougent pas : En Marche (arrière) et Insoumis (mais pas trop).
Saluons tout de même l'apparition du vrai visage des réformistes : ça gueule, beaucoup parfois, mais ça courbe l'échine dès que la bataille dure un peu ; bref, on ne peut pas compter sur eux.
Il faut que j'arrive à rechoper le mec de la FI avec qui j'ai rapidement discuté à une manif contre la Loi "Travaille !", et qui ne comprenait pas que je ne prenne pas son tract (ou ses autocollants, je sais plus) en disant "non, la France Insoumise, c'est bon". J'avais fini la discussion avec "Mélenchon, c'est un socialiste, il nous lâchera quand ça lui ira plus, comme tout socialiste". Dont acte.
(j'avais peut-être fini sur "social-traitre" d'ailleurs)
Ni dieu, ni maître, ni héros.
Tiens, c'est marrant, parce que pour être "compétitif" il faut être "créatif", or on est moins créatif lorsqu'on ne fait que bosser bosser bosser bosser, comme Gattaz le veut.
"Non, le « sugar daddy » n’est pas « le nouveau visage de la prostitution » comme j’ai pu le lire. Il était déjà là, juste devant vous depuis le début, sous votre nez, simplement vous ne vouliez pas le voir, vous ne vouliez pas l’interroger."
"Cette publicité a depuis été diffusée en France et a soulevé le même vent de fausses indignations. Dans un pays où on rogne sur les APL, on fait soudainement mine de s’offusquer parce que des étudiantes effectuent des prestations sexuelles contre de l’argent ou en échange d’un logement « gratuit ». À une époque où on flique les chômeurs, où les parents peuvent de moins en moins financer les études de leurs enfants, où les bourses sont compliquées à obtenir, où postuler pour le moindre job étudiant relève du parcours du combattant, où on réclame un bac +5 pour des boulots de merde sous-payés avec des emplois du temps incompatible avec les horaires de cours… Vraiment, cela vous étonne tant que cela ? Moi non."
"Ces étudiantes se font payer ? Et alors ? On ne va pas tout de même pas leur demander de sucer un vieux gratuitement ? Soyons sérieux. Une immense partie de nos relations hommes-femmes demeure fondée sur des rapports économico-sexuels et /ou économico-affectifs. Ne faites pas semblant de ne pas le voir. Oui cette publicité est sexiste, oui ce site est tenu par des maquereaux en costards, mais ne faites pas comme s’il s’agissait d’un « phénomène » apparu ex-nihilo. Cette publicité n’est que le reflet de notre société. Et il n’existe que parce qu’on refuse à ces jeunes femmes des conditions suffisamment décentes pour étudier."
(via Alda)
Un article à propos de l'UPR et, plus généralement, de la dépolitisation de la politique. C'est un peu long, mais très bon et bien structuré (ça se lit tout seul).
"Un bon dirigeant libéral possède donc deux qualités : le courage de prendre les mesures nécessaires d’appauvrissement des plus modestes et l’audace de donner de colossales sommes d’argent aux plus riches."
"L’UPR nous annonce que nous ne sommes pas en démocratie, certes, mais il faut y voir là une bonne nouvelle : Asselineau s’adresse à des non-citoyens, convaincus de leur impuissance politique. Et en nommant le mal, il nomme aussi le remède. Nous ne sommes pas en démocratie, non pas parce que la démocratie est une pratique compliquée, qui demande une remise en question permanente de la forme des institutions et des pratiques politiques, ni parce que le capitalisme est par essence antidémocratique, non, nous ne sommes pas en démocratie car de vilains maîtres nous en empêchent, et il suffirait de s’en débarrasser pour qu’un nouvel horizon s’offre à nous."
"Le message de l’UPR répond ainsi à un désir apocalyptique, un désir de « fin de cycle », le même désir de remise à plat des institutions et des rôles sociaux qui saisit les sociétés « entièrement saturées par l’idéologie et la morale bourgeoise », pour reprendre les mots d’Hannah Arendt, qui identifie dans Le système totalitaire une même pulsion nihiliste dans les sociétés d’avant la Première, puis la Seconde Guerre Mondiale.
Une pulsion qui part des contradictions et des hypocrisies de la domination bourgeoise, de sa prétention à la respectabilité qui cache la misère et les souffrances qu’elle provoque. Une pulsion qui part du constat désabusé de la rigidité des rapports et des rôles sociaux, qui amène à rêver d’une Apocalyse, c’est-à-dire d’une révélation et d’une remise à zéro des compteurs : le monde enfin révélé pour le mensonge qu’il est, nous créerions de nouveau une société meilleure, dans laquelle tout serait possible.
Ce désir apocalyptique se manifeste dans la culture populaire (dans la fascination pour l’apocalypse zombie) mais il se traduit également en politique, à des degrés et des modes d’expression divers."
"Pourtant, comme pour un Donald Trump qui promettait de « Make America Great Again », la proposition de changement d’Asselineau se situe dans un retour à un passé mythifié : c’est la France du Général de Gaulle, celle d’avant le plan Marshall et la construction européenne, que nous promet Asselineau. Outre les symboles dans la communication, l’énarque prend souvent l’image du Général pour justifier ses choix politiques"
"Les esprits chagrins remarqueront que cette France-là n’était pas non plus un modèle en terme de démocratie, avec ses sous-citoyens algériens, sa censure directe des médias par le gouvernement et sa milice politique non-officielle, le Service d’Action Civique, plus ou moins intégrée dans l’appareil d’état et qui commettait braquages, attentats et assassinats. Mais peu importe, car l’on y payait en francs français, et nous étions donc, pour Asselineau, dans une démocratie."
"Autre conséquence de ce rejet de la politique et de cette posture messianique : l’absence de démocratie interne à l’UPR. Car la démocratie interne, l’existence de différents courants, la confrontation des points de vue, n’est plus vu comme le signe de la bonne santé d’un parti politique, mais au contraire de sa déliquescence dans les petits calculs minables.
Là encore, cette tendance se retrouve ailleurs qu’à l’UPR : En Marche et la France Insoumise revendiquent d’être cette forme de « mouvements » qui, à l’inverse des vieux partis de l’ancien temps, laissent d’autant plus de liberté à leurs membres dans leurs modes de communication qu’ils n’ont que peu de poids décisionnel (ou, peut-être, qui assument juste leur absence de démocratie interne, par opposition aux partis à l’ancienne mode dont la pratique démocratique est souvent défaillante, ramenée à des jeux de chaises musicales et des élections souvent truquées)."
"Nous pourrions tirer les même leçons en observant les Gentils Virus d’Etienne Chouard, un autre groupe de militants très actifs sur Internet, qui utilisent les mêmes méthodes que l’UPR, mais pour défendre, en lieu et place de la sortie de l’Union Européenne, le remplacement de la Constitution par une autre « écrite par les gens eux-mêmes » (quoi que ça veuille dire en pratique), la fin des élections et l’avènement du tirage au sort en politique."
"Chez les Gentils Virus, la même idée qu’il s’agit d’affronter « la cause de toutes les causes » et que, tant que la Constitution n’aura pas été changée, il ne sert pas à grand-chose de faire de la politique ; la même attraction auprès des gens de gauche, la même proximité avec l’extrême-droite (Usul s’y était fait prendre avant de se rétracter). Mais, contrairement à l’UPR, les Gentils Virus portent dans leur nom leur condition de non-militant, leur unique rôle, leur unique objectif étant l’auto-réplication."
"En définitive, si les militants de l’UPR sont moqués et comparés à des Témoins de Jéhovah, c’est qu’ils en sont effectivement l’équivalent politique. Le plus triste, dans tout ça, c’est qu’ils sont nombreux à penser militer alors qu’ils ne sont, en réalité, que les VRPs bénévoles d’un énarque autocrate."
Tiens, ça rejoint la vidéo d'Horizon : https://www.youtube.com/watch?v=8WiiqssAME4
"Nous appelons tous les hébergeurs à rejeter cette pratique illicite et à se conformer au droit de l'Union européenne : à ne retenir aucune données de connexion concernant leurs utilisateurs pour une durée supérieure à 14 jours."
Parfait ! :)
Intéressant mais très incomplet, imprécis voire erroné :(
"Il a été décidé à une époque [...] la ville abritant l'Observatoire Royale de Greenwich, réputé [pour] la précision de ses travaux" : en réalité ce n'est pas pour la précision de ses travaux que Greenwich est devenu une référence internationale.
La marine britannique est puissante à cette époque (on est en 1850, elle l'est depuis 1805 et la bataille de Trafalgar et restera la première puissance maritime, loin devant les autres, jusqu'à la première guerre mondiale). Je la fais courte, mais la ville de Greenwich a une histoire royale (c'est la ville où est née Élisabeth 1ere), ferroviaire et maritime très importante et c'est plutôt naturellement que les compagnies ferroviaires et maritimes britanniques utilisent le "temps de Greenwich" pour se coordonner. En 1880, en se basant sur la coutume, c'est le temps de Greenwich qui est adopté sur toute l'île, et en 1884 l'International Meridian Conference, qui se tient à Washington, se penche sur le sujet de l'établissement d'un méridien et d'un temps de référence. Le Royaume-Uni s'impose rapidement comme une référence déjà établie, et comme c'est sa marine qui se charge de l'immense majorité du commerce international, le méridien et l'heure de Greenwich s'imposent presque immédiatement à tout le monde.
Pour UTC, il s'agit d'une des versions de ce qu'on appelle le "temps universel", basé sur le TAI (temps atomique international) qui lui ne se modifie pas. Une autre version du temps universel s'appelle UT1 et se base sur la rotation de la Terre. C'est UT1 qu'on utilise lorsqu'on veut un temps terrestre très précis, sa précision étant de l'ordre d'une vingtaine de microsecondes. En revanche, nos satellites utilisent en général le TAI. On introduit une seconde intercalaire dans UTC lorsque la différence entre UTC et UT1 est supérieure à 1 seconde. Le TAI est aujourd'hui en avance de 37 secondes par rapport à UTC.
Là où il y a une erreur, c'est que c'est le TAI qui est mesuré grâce à des "horloges atomiques". UTC, lui, est basé sur l'observation des astres, en particulier les quasars (dont le nom signifie "quasi-stellar radiosource", c'est pas pour des prunes).
Un texte assez court d'un médecin à propos de l'esthétique des corps. Et il en voit passer, des personnes.
(via sebsauvage)
Quand on cherche "Le Dîner de Cons" sur Netflix, il propose "Emmanuel Macron : Les coulisses d'une victoire".
J'en peux plus, je vais me pisser dessus de rire XD
Alors oui, il s'est évadé, c'est soit disant pas bien, tout ça tout ça.
Mais est-ce qu'un détenu ne devrait pas avoir le droit de voir sa famille régulièrement et, en particulier pour ce genre d'occasions ? Est-ce qu'une famille qu'on aime n'est pas un bon moyen d'éviter une récidive ?
T'façon j'aime pas les prisons, on devrait en avoir qu'une seule grand max pour l'ensemble de la population, avec genre 10 places dedans, pour les cas où vraiment on ne peut rien faire, et même ça je doute que ça soit fondamentalement utile.
(via S.)
+1
L'obligation d'utiliser PowerPoint est une plaie. D'autres moyens de synthétiser les idées et de faire passer l'information existent. Pour le coup, c'est un des bons apports du management visuel par exemple.
"Le complexe de l’avant-garde affaiblit jusqu’aux plus libertaires. Ne le reconnaît-on pas dans certains espaces « autogérés » bardés de codes endogamiques qui font fuir le commun des mortels ? Dans les cortèges de tête qui partent en fromage sans se soucier de la « masse », taxée de moutonnière ? Ou chez certains totos qui se complaisent dans un dialogue privé avec les flics, avec ses rituels de baston dont l’horizon politique semble parfois se borner à scander sans fin « Libérez nos camarades » ? Dire cela, ce n’est pas renoncer à l’occupation de maisons vides, aux expérimentations sociales, aux grèves et aux manifs sauvages. C’est sortir du ghetto et généraliser l’esprit commun. Notre-Dame-des-Landes et le Val de Suze sont des exemples de luttes où l’apesanteur des avant-gardes donneuses de leçons n’a pas sa place. Partout où le mensonge dominant a pu être substantiellement ébranlé, c’est parce que les idées se sont frottées à des pratiques, à la réalité d’un territoire – quartiers, campagnes, boîtes, places publiques. Alors chacun prend conscience de n’être qu’une partie d’un tout commun. Malgré les divergences, et grâce au respect de ces différences, le mouvement devient plus fort."
(via Riff)
Même technique qu'au Vietnam : dans le doute, on tue, on se posera des questions après.
Elle a vachement le goût de sang, cette "libération"...
Ah oui sympa...
Déjà que bon, j'aurai pas choisi Ryanair pour voyager, mais là c'est même pas la peine.
Le low cost se fait au détriment de la qualité des produits... et des conditions de travail des personnes salariées.
"on constate qu’ils n’en ont absolument rien à branler des œuvres, devant lesquelles ils passent à toute vitesse, sans trop savoir si cet extincteur est là pour des raisons de sécurité ou artistiques"
"Et comme il n’y a pas de catégorisation par le talent ou les compétences, et qu’il fallait quand même une grille, on a inventé le concept de cote. Le gars est côté, alors ses trucs valent chers. Le gars est inconnu, il fait exactement la même chose, mais non c’est pas bon"
C'est ce qu'on appelle l'art subventionné, reconnu par le Ministère, qui dit que, ça, c'est de la Culture, oui Môssieur.
"Visiblement, la fameuse cote se définirait beaucoup en fonction de la personnalité de l’artiste, et de sa capacité à se vendre. De son story-telling, quoi: si c’est un héroïnomane new-yorkais ou dissident au régime chinois, c’est mieux."
La meilleure œuvre d'art comptant pour rien étant Macron : la vieille même merde dont on a l'habitude, mais recyclé façon jeune cadre dynamique et souriant, avec un story-telling digne de la plus belle époque de propagande, le tout subventionné par Gattaz-trophe, et certifié par la "grande" finance.
"Les gars dessinent archi-mal des trucs archi-nazes, mais ils s’en tapent, ils savent qu’il y aura toujours des boloss pour trouver ça « hyper fort ». Franchement, ils auraient tort de se priver. Nulle part ailleurs on ne peut se faire autant d’oseille en bossant si peu."
N'allez pas croire que c'est de l'argent facile : il faut le certificat de naissance qui va bien, quand même, faut pas déconner. On ne devient pas "artiste contemporain", on le naît.
"Et après s’être extasié sur un bidet rempli de canettes de Pepsi, [...] ils te balancent l’argument massue: faut se faire expliquer."
Oubliez donc l'art qui parle aux tripes, qui éveille émotions et qui n'a d'existence et de sens que par les yeux de la personne qui l'observe : l'art comptant pour rien a une vérité et une seule, qui se doit d'être expliquée. Remarquez que, sans ça, ça n'aurait jamais eu l'aval du Ministère, faut pas déconner.
"Bon, après tout, si ils ne savent pas quoi foutre de leur oseille, et qu’ils s’emmerdent au point de s’extasier devant un chien en paille au prix d’une Mercedes, tant pis pour eux."
Une tête = une pique.
La meilleure intro de jeu de tous les temps. Et une BO de <3
Voilà.
En même temps, tous les grands se sont essayés à l'interface unifiée, et ils se sont tous cassés les dents, sans exception.
Je ne sais pas d'où ça vient ni comment le résoudre, mais l'interface unifiée c'est pas pour demain.
C'est vrai, on a tou⋅te⋅s oublié.
Sinon on aurait fait une super fiesta.
En ce moment, vous l'avez sans doute vu, le hashtag "balanceTonPorc" circule beaucoup pour dénoncer des agissements quotidiens et habituels d'hommes. Des trucs trop souvent bien dégueu.
Il y a aussi le hashtag "meToo" ou "moiAussi", qui montre à quel point le harcèlement concerne toutes les femmes.
Face à ça, la réaction de beaucoup d'hommes est soit de dire "non mais moi je ne suis pas comme ça" (on s'en fout, en fait) soit de nier ou atténuer la portée de la chose. Lorsqu'elle ne contribue pas, bien sûr, à exprimer ses idées racistes par exemple.
Je pense qu'il faut, au contraire, profiter de l'occasion de s'interroger très concrètement sur nos propres actions, en tant qu'homme. Le fait est que, contrairement à ce qu'on peut dire, je ne suis pas borné : j'ai bien changé durant la petite trentaine d'années qu'a déjà duré ma vie. Ça n'a rien de facile d'ailleurs. Je n'ai pas toujours été féministe, ou anarchiste, ou même progressiste d'ailleurs. La société nous façonne, et la société actuelle est patriarcale, raciste, et tout un tas de trucs pas cool.
Ce chemin qui est le mien n'a rien d'universel, mais il n'a rien d'exceptionnel non plus. Fatalement, avant de me questionner sur tout ça, et me rendre compte de la portée de mes actions, bah...
J'ai été cet homme qui insistait pour une relation sexuelle, qui "notait" les corps des femmes, qui s'en moquait, pour qui avoir 2 mecs dans l'année faisait de cette femme une "salope qui ne se respecte pas", qui excusait un viol par la manière de s'habiller "provocante", etc.
Tout cela semble si normal dans cette société. C'est ça, entre autre, qu'on appelle la culture du viol : on nous forme à ne pas voir où est le mal dans tout ça, à se dire que, quelque part, c'est naturel. Et que les féministes, bah elles doivent avoir leurs règles et être mal baisées non ?
Mais après, concrètement, on fait quoi ? La réponse se trouve dans toute la littérature sur le sujet : réparer le préjudice et empêcher qu'il ne se reproduise.
Du coup j'ai essayé de me souvenir de tout ce que j'ai fait à ce sujet et qui pourrait, aujourd'hui, être considéré comme "mal" de ma part. Parce que ce sont des actes qui influent une vie. J'ai une mémoire très sélective, donc ce n'est pas un exercice facile, mais j'ai essayé. Et j'ai recontacté les personnes à qui j'aurai pu faire du mal, ce mal, pour en discuter, m'excuser, et savoir si je pouvais faire quoi que ce soit. De ma courte vie, c'est un des actes les plus difficiles qu'il m'ait été donné de faire. Normalement j'ai maintenant fait le tour, mais il est loin d'être impossible que j'ai oublié des trucs. C'est, en toute logique, à moi de faire le premier pas, la démarche (parfois il y a des trucs qui me reviennent et donc je le fais), mais si vous vous reconnaissez n'hésitez pas à me contacter (en message privé, par mail, SMS, sur mon formulaire de contact...).
Et puis, au quotidien, je ne laisse plus rien passer sans au moins dire que je ne suis pas d'accord, que ça ne se fait pas, que c'est pas "cool". Chaque situation ayant son contexte, il n'y a pas une seule manière de faire, mais le principal c'est que ça ne soit pas considéré comme normal. Que ça ne soit plus considéré comme normal.
Construire un monde meilleur, ça passe par assumer ses responsabilités dans la situation actuelle, et faire en sorte que ça ne se reproduise pas. Il ne suffit pas de déplorer que ce genre d'hommes existent, parce que, globalement, à un moment donné, à divers degrés, on a tous été ce genre d'hommes. Et à divers degrés, on l'est encore, parce qu'il ne suffit pas d'en prendre conscience et de claquer des doigts pour changer. Être un être humain décent, ça ne se fait pas du jour au lendemain, c'est un travail de fond, jamais terminé.
Il en faut, du courage, pour dire publiquement qu'on a été victime, "moi aussi", de harcèlement, d'agression, de viol. Je trouve qu'on devrait s'inspirer de ce courage pour reconnaître nos erreurs et en assumer les conséquences, plutôt que d'applaudir et de penser qu'on est un peu en dehors de tout ça.
(j'ai pas mal hésité avant de publier, parce que c'est une démarche très questionable tout de même)
Edit : dans la mesure du possible, ne prenez pas contact avec la personne directement mais essayez de passer par un tiers ; un contact direct et non sollicité avec l'agresseur pouvant être (très) mal vécu et c'est exactement ce qu'on souhaite éviter, non ?
C'était il y a 56 ans, jour pour jour.
La guerre d'Algérie passait au cran supérieur, et la FLN avait décidé de porter son action sur le territoire métropolitain afin d'obtenir l'indépendance. Le 5 Octobre, le gouvernement décide d'instaurer un couvre-feu, uniquement pour les Algériens. Le préfet de police de Paris s'appelle Maurice Papon.
En fin d'après-midi du 17 Octobre, entre 30 000 et 50 000 Algériens manifestent dans tout Paris. Les manifestations sont réprimées avec force, puis dans le sang. La police tuera par balles une centaine de personnes, en blessera plusieurs centaines... et en jettera plusieurs dizaines dans la Seine. 7000 Algériens sont enfermés dans des conditions indécentes au Palais des sports, nouvellement construit, qui ne compte que 4600 places. Ces personnes seront battues par la police jusqu'au 20 Octobre où elles seront évacuées, un concert de Ray Charles devant avoir lieu au même endroit.
Le lendemain, le Figaro (entre autres) publiera cet article.
Pour en savoir plus sur le traitement médiatique de cette journée, l'article d'Acrimed est très intéressant.
On a un champion !
"Bryant Johnson a réclamé de parler aux autorités et a justifié son état d'exaltation et d'ébriété par l'obligation de s'imbiber d'alcool afin de pouvoir voyager dans le temps..."
Faut que je teste cette méthode tiens :p
À propos des conditions de travail du personnel soignant, et de la nouvelle réforme et de son impact dramatique sur notre service de santé.
Je pose ça là. On n'en sait jamais assez.
(via Clo)
Et il vient des Ulis ! Ouais ma gueule !
:p