Aujourd'hui, c'est la journée internationale de la visibilité Bi.
Margot (de la chaine Vivre Avec) a fait une petite compilation de témoignages très intéressants.
Perso, environ tout pareil que SandrineSmiles. Je me suis longtemps identifié comme bi, et je le fais encore aujourd'hui lorsque j'ai pas envie qu'on me pose de questions sur "mais c'est quoi pansexuel ?". Pansexuel, pour moi, c'est que le genre n'importe pas dans mon attirance sexuelle ("attiré par des gens et pas par des genres").
"Bi" est le premier terme que j'ai rencontré, comme beaucoup de monde, et qui est relativement compris par ma génération (compris mais pas forcément accepté, ce sont deux choses différentes, malheureusement). C'est aussi le terme le plus chargé politiquement (on le retrouve dans l'acronyme "LGBT", très répandu même si incomplet).
Ma reconnaissance en tant que pansexuel va de paire avec mes interrogations autour du genre et mon évolution avec ces études. Pour moi, il n'y a pas si longtemps que ça, il y avait le genre "masculin" et le genre "féminin" et les "trans*" allaient de l'un vers l'autre. Bien évidemment, c'est beaucoup plus compliqué que ça (et c'est d'ailleurs totalement faux) et tout ne tourne pas autour de 2 pôles. Et je me suis rendu compte que dans mon attirance pour les gens bah... je m'en foutais. Même si je reste globalement plus attiré par les femmes (cisgenres ou non), ça n'a absolument rien de limité (ni de définitif d'ailleurs, ça évolue avec le temps, les personnes, la compréhension du monde, etc.).
D'ailleurs, il n'en est pas fait mention dans la vidéo, mais une attirance sexuelle n'a pas besoin d'être confirmée par un "passage à l'acte". On peut ne jamais avoir eu de relation sexuelle ET se définir/se sentir non-hétéro. Et ça n'a rien de honteux. Et ça ne changera pas "quand tu auras testé" ou "si tu testes avec un⋅e ("vrai⋅e") homme/femme".
Voilà :)