Un article intéressant sur l'existence des différentes structures d'oppression au sein des organisations syndicales (ici la CNT mais tous les syndicats sont concernés).
Au delà de la gravité de tout ce qui est relaté, et qui n'est bien malheureusement pas propre à la CNT, je retiens en particulier ce point d'analyse, en terme d'organisation générale et d'attention particulière :
"Dans toute organisation réellement autogérée, chaque adhérentE s’investit à hauteur de ses capacités. Il est évident qu’unE camarade en difficulté dans sa vie quotidienne pour joindre les deux bouts aura beaucoup moins de temps pour s’investir que les camarades plus à l’aise économiquement. Et de cette manière émerge, presque inévitablement, un certain pouvoir des classes moyennes sur les prolétaires et précaires au sein de l’organisation."
Garder cet état de fait en tête pourrait limiter la reproduction des schémas d'oppression au sein des organisations de lutte contre l'oppression. C'est pas évident...