Wow, je trouve ce commentaire super violent Ô_Ô
Nonymous n'a pas fait le travail élémentaire de recherche de compatibilité avant d'acheter son PC portable, OK. C'est pas très très malin quand on sait qu'il peut potentiellement y avoir des problèmes (surtout avec des portables !), et prétendre que ce serait la faute de Mint c'est un peu taper à côté, on est d'accord là dessus.
Mais dire que rester sous Mint est un échec en soi, c'est un poil méprisant non ?
S'il y a plusieurs distributions GNU/Linux, ce n'est pas pour "suivre un chemin d'évolution" qui serait le même et sur lequel on pourrait se comparer en se battant à coups de points de vue d'experts en mode "ma distro est supérieure à la tienne", mais parce qu'elles correspondent à plusieurs BESOINS.
Il n'y a aucune honte à rester sur une distribution facile d'accès, avec plein d'interfaces graphiques, sans jamais toucher une seule ligne de commande. Un⋅e étudiant⋅e qui choisit GNU/Linux pour rédiger ses travaux (en achetant un PC à 300€ sans OS et en y mettant Mint ou Ubuntu pour ne rien payer ou par conviction libriste) n'a pas forcément envie d'aller toucher à de la ligne de commande tous les 4 matins. Et si cette personne fait un Master, ou même un Doctorat, elle en aura pour bien plus de 3 ans. Du coup c'est un échec ?
Quelqu'un qui est sous GNU/Linux et qui retourne sous Windows ou Mac, c'est ça l'échec. Est-ce que les moyens de bien choisir étaient suffisants ? Accessibles ? À jour ? Pourquoi l'utilisateur a préféré retourner en prison plutôt que de rester libre ? A-t-il bien compris, justement, qu'il était libre sous GNU/Linux, et les enjeux qui se trouvent derrière le choix entre GNU/Linux et des systèmes privateurs ?
Est-on à ce point sûr que Nonymous a fait une connerie qu'il n'y a rien, du côté du libre, à améliorer ? Il n'y a aucun mal à vouloir avoir un truc qui marche sans se prendre la tête, tout le monde n'a pas le temps, la volonté, les moyens, etc. de comprendre et passer le temps nécessaire pour utiliser des distributions plus "techniques". Ce n'est pas pour autant qu'elles ne doivent pas être libres.
Il y a sans doute quelque chose qui n'a pas été compris dans la philosophie du libre chez Nonymous. Je ne suis pas sûr que ce soit une raison pour lui dire de se barrer et ne jamais revenir. Et, plus profondément, je ne suis pas sûr que ce soit avec cette attitude qu'on arrivera à renverser les logiciels privateurs. Radicaux, oui. Mais méprisants, le faut-il vraiment ?