Mouahaha. Peut-être.
Pour le coup, je crois que je suis à l'origine du bordel ^^'
En fait tout est parti de yog, qui m'a demandé si j'étais "cesar serva" sur la discussion XMPP des shaarlieurs. Ne comprenant pas de quoi il parlait (parce que moi je suis Kevin Merigot et simplement Kevin Merigot, pas un patchwork de personnalités), il finit par me fournir un lien de la vidéo du lycée de Dunkerque (depuis supprimée d'ailleurs).
Là j'y découvre, mot pour mot, exactement mon commentaire, publié sous le nom de "cesar serva". Bon. Je vérifie mes autres liens Youtube, la même ! Sur chacun des liens. Je commente une vidéo pour dire que, bon, c'est pas super cool, que la licence est quand même vachement ouverte et que, du coup, s'il veut, on peut en discuter, etc.
Pas de réponse.
J'ai donc décidé de voir s'il s'agissait d'un bête robot qui reprendrait chacun de mes commentaires en postant un commentaire bidon et "d'arroseur arrosé". Rien. Bon.
Du coup je découvre qu'en fait les commentaires n'étaient pas publiés sous la vidéo Youtube mais dans G+ (qui reporte les commentaires sous les vidéos). Et là, la caverne des merveilles, tous les shaarliens recopiés sans aucune mention. Il y a même des shaarliens tout à fait personnels (genre les achats de Tommy sur Steam quoi, on va pas me faire croire que cesar serva l'a fait hein) qui sont repris sans vergogne.
J'ai donc publié le profil tout en essayant d'entrer en contact avec l'individu sus-nommé via hangout, toujours sans réponse jusqu'à ce jour. Mon intention était d'avoir une discussion posée, tranquille et pédagogique autour de "pourquoi est-ce que ce que tu fais c'est pas tip top cool, ce qu'est la CC-BY que j'ai choisi pour mes écrits et pourquoi j'aimerai qu'elle soit respectée".
Sans réponse en privé et voyant les réponses faites par l'individu au lien légifrance qu'un autre shaarlieur lui a donné en commentaire ("qu'est-ce que tu veux que ça me fasses ?") je décide donc de commenter, moi aussi, puisqu'il semblerait que le cesar ne réponde qu'en commentaire public.
Mes commentaires sont toujours visibles d'ailleurs, et ils expriment uniquement ce que je lui disais déjà en privé : "discutons, sinon je n'aurai que comme recours ce que propose Google : une plainte DMCA." (que je ne tiens pas plus que ça à utiliser hein)
Devant la réponse méprisante de la personne et son apparente non-volonté de discuter, il ne me reste qu'une seule solution. Parce que je veux bien être cool, large, ouvert, et tout ce que tu veux, c'est pas pour autant que je permets qu'on me souffle dans les bronches. Même si je répugne à le faire, parce que c'est, il me semble, une loi merdique, j'ai donc déposé une requête auprès de Google pour faire supprimer mes écrits recopiés de son profil. Le formulaire est bien plus simple qu'il n'y paraît de prime abord, d'ailleurs.
C'est pas que je sois fou des procédures judiciaires (à 200€ HT/h l'avocat, même si on se fait rembourser derrière, il faut quand même sortir les sous...) mais à un moment faut savoir si on veut défendre ses droits ou pas. Si je mets du CC-BY c'est pas du GPL.
Après il s'agit d'un choix et d'une démarche personnel⋅le, qui n'engage que moi, libre à chacun d'agir comme il l'entend hein ^^ Après évidemment, si plusieurs se plaignent, ça a plus d'impact. Mais ce n'est pas mon rôle d'y inciter qui que ce soit.
Mais tout ça naît d'une situation totalement absurde. La CC-BY n'est pas la plus dure des licences à respecter. Je ne surveille pas Internet à la recherche de qui "pique" mes écrits. Mais il se trouve que les liens que je partage, j'y reviens de temps en temps, en lisant les commentaires, donc bon... Et je ne pense pas être le mec le plus chiant du monde en demandant juste qu'on respecte de citer à minima d'où ça vient lorsqu'on reprend mes écrits, d'autant plus lorsque c'est mot pour mot. Et ça peut arriver qu'on oublie de citer, qu'on ne fasse pas gaffe aux licences qu'on utilise, etc. C'est humain, et sur Internet ce n'est pas forcément évident de s'y retrouver, surtout lorsqu'on publie "dans l'instant". Je peux comprendre, c'est pas du tout un soucis, et moi-même je ne prétends pas être une oie blanche en la matière. Nous sommes humains.
Mais la moindre des choses c'est quand un auteur, d'autant plus lorsqu'on sait pertinemment qu'on utilise ses écrits, vient rappeler gentiment que, bon, la licence choisie pour ses écrits n'est pas respectée, bah qu'on fasse attention. Le "non je m'en fous" n'est pas une réponse recevable.
J'en profite pour rappeler que la discussion n'est pas close même si j'ai lancé une procédure. On peut en discuter. Discutons-en même. Pour ma part, c'est pas faute d'avoir essayé, maintenant ce n'est plus à moi de faire ce pas là, mais la porte reste évidemment ouverte.