Je +1 sur le deuxième point, je le répète sans cesse, et je le répète encore.
En garde à vue, même si c'est pénible, handicapant, chiant, que vous loupez une journée de boulot, qu'on vous promet de vous libérer rapidement si vous parlez, VOUS FERMEZ VOTRE GUEULE et vous demandez conseil à votre avocat (celui commis d'office si vous n'en avez pas un à vous que vous n'avez pas déjà mangé).
Ne parlez qu'en présence et sur conseil de votre avocat. Le reste du temps, fermez bien votre mouille. NE SIGNEZ RIEN qui n'ait été relu par votre avocat.
Si l'OPJ refuse à votre avocat le droit de parler pendant l'interrogatoire, CONTINUEZ DE VOUS TAIRE.
Les innocents condamnés ont TOUS (à ma connaissance du moins) parlé en garde à vue. Si vous n'avez rien à vous reprocher, les flics trouveront quelque chose, comptez là dessus.
Le silence est dur à tenir, on peut être tenté de répondre un rapide "oui" ou "non", qui nous échappe. Un conseil, qu'on voit dans les films et qui, pour une fois, n'est pas dénué de sens : donnez votre nom, prénom, adresse, à chaque question qu'on vous pose en l'absence de votre avocat. Cela soulage le cerveau de la tentation de répondre (car c'est une très grande tentation, et les flics savent très bien jouer là dessus) et ça vous évite de "craquer" et de vous retrouver avec plusieurs dizaines d'années d'emmerdes.